Partie 19 :
*********************************Bonne lecture*********************************
************Aicha************
Après cette croisière, Aicha avait décidé d'oublier Abdou, elle s'était finalement engagée avec Moussa. Elle se sentait bien avec ce dernier, il était doux, affectueux, gentil, adorable, et surtout très compréhensif. Il a été très patient, et avait finalement obtenu ce qu'il voulait. A présent, il pouvait être fier d'avoir pu la conquérir, d'avoir réussi à effacer Abdou de sa tête et surtout qu'il était pressé de la montrer à quel point il l'aimait. Leur relation marchait à merveille, ils s'entendaient bien, comme s'ils étaient faits l'un pour l'autre. Moussa se montrait pour l'instant comme un homme idéal, qui savait prendre son temps, adoptait des astuces et ruses pour parvenir à ses fins, il savait bien que convaincre la petite Aicha à faire entièrement confiance à un homme, lui confiant ainsi son cœur, ne serait pas chose facile. Cependant il reste optimiste et confiant, et ça lui réussissait au fil du temps. Aicha s'ouvrait de plus en plus à lui, se permettait de lui confier ses secrets vu qu'il lui prêtait toujours une oreille attentive à tous ses confidences ou soucis.
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Père Bathie (Mon père) : Tout a bien marché, tout comme je l'avais prévu, qu'il y reste le plus longtemps possible.
Tout de suite après mon arrestation, je fus conduis à la police. L'affaire s'emblait être grave. Au commissariat, on me fit entrer dans un petit bureau. Vu que j'étais déjà en short, je devais ôter tous mes autres accessoires (montre, bracelet, et consorts). Au début j'essayais de leur résister, de tout refuser, mais au finish j'avais fini par céder, je savais que toute résistance serait peine perdue, ils étaient trop nombreux et costaux pour moi. Ensuite je fus conduis dans un autre bureau par deux gardes, là il y'avait un monsieur, il se présenta comme un enquêteur. Pour commencer, il m'avait posé de petites questions d'identité, et je leur répondais que j'étais innocent, j'avais rien à faire à la police, il ne voulait rien savoir à part les réponses à leurs questions. Je leur répétais la même chose, et furent obligé d'avoir recours à la force pour m'extorquer les informations qu'ils voulaient. Ce fut pas long, juste mon nom, prénom, date et lieu de naissance, profession. Ensuite il ordonna que l'on me conduise sous les grilles. Pour la première fois de ma vie que j'entrais en prison.
Je n'ai jamais aimé parler cette partie de ma vie. Ce jour-là, il y'avait plusieurs détenus dans cette petite chambre. Mon visage écrasé contre la grille, mon regard perdu, je restais immobile, me demandant comment est-ce que j'en suis arrivé là. Je me déplaçai un peu, faisais les cent pas, mes deux mains sur ma tête, réfléchissant un peu sur ma situation avant de réaliser qu'elle était bien délicate et que j'étais pris pour une affaire de drogue, et je risquais de passer des années dans ce trou à rat. Ensuite un des prisonniers m'aborda et me demanda ce que j'avais fait, je lui dis que c'est une affaire de drogue, il ouvrit ses yeux et me regarda avec un air tourmenté. Je lisais dans ses yeux qu'il avait pitié de moi. Plus tard, je me suis rendu compte qu'il était presque tous là pour un petit râtelage nocturne, et qu'ils partiraient sans doute avant la nuit. D'autre part, je ne savais pas comment annoncer cette nouvelle à mes parents, surtout à ma mère, qui m'avait bien prévenu de tout ça. Comme si on m'avait remis la cassette, j'entendais sa voix résonner dans mon esprit, ses paroles revenaient dans ma tête, je les avais prises à la légère, mais maintenant je vois les conséquences. Elles sont là, elles sont bien réelles.
Après avoir mûrement réfléchi, je me suis finalement décidé d'appeler mes parents, c'était la seule solution, je devais miser sur les relations de mon père pour me faire sortir d'ici. Sur ce, je communiquai le numéro de ma mère à un agent qui était juste de l'autre côté de la grille. Il avait aménagé dans le couloir une chaise, une table avec un journal et une poste radio. Puis, il m'annonça qu'il avait réussi à joindre ma mère et qu'elle est surement en route. Quelques temps après, elle était là, et je fus très content de la voir. Elle s'adressa aux agents qui était à la réception et me tendait la main avec un petit sourire réconfortant, elle n'était surement pas au courant de la situation. Elle croyait que c'était juste une petite arrestation. Puis on lui indiqua le bureau de l'enquêteur, elle y entra et en ressorti une trentaine de minutes après. Son visage avait changé, elle avait les yeux rouges, les joues encore humides, elle pleurait. Elle était, à présent, consciente que mon cas était grave, et que j'étais pris dans un piège. Puis je la vis parler avec un policier, qui me conduisit dans une petite salle avec une porte entrouverte, il se tenait juste près de la porte et maman était à l'intérieur. A ma vue, elle se leva et me prit dans ses bras, me rappelant le jour où je lui avais annoncé que j'avais eu mon bac. A la seule différence que ce jour-là, elle pleurait de joie, elle était fier de son fils, elle était fier de son ainé, mais cette fois ci c'est tout sauf de la joie, tout sauf de la fierté. Je restais une petite minute dans ses bras. Je sentais sa poitrine, brisée par les sanglots, haletait, résonnant sur la mienne. Elle pleurait de toutes ses forces, et sa tension montait. Je la me détachai d'elle, puis la fit asseoir de peur qu'elle ne s'évanouisse. Assise, elle plongea ses yeux écarquillés dans les miennes, et regardait mon visage qui était sous la pression d'un regret immense. Je la regardai un instant puis d'un ton réconfortant, je murmurai :
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Chronique de Mystery [Términé]
RomanceLa sensualité émanait d'elle comme une odeur, comme un trait de caractère. Je deviens la chose de son plaisir, le petit jouet de ses soirs, le soldat de ses moindres envies. J'avais rêvé d'une femme comme elle, comme d'un ideal de perfection pervers...