Partie 28 : *********** Bonne Lecture**********
A ce moment, j'eue l'impression que le temps s'arrêtait. Rien qu'à penser à une possibilité que ça pouvait être le père d'Aicha que j'avais violemment agressé hier nuit, mon corps frissonnait de terreur. Je serrai mes dents, j'essayais de repenser à tout ce qui s'était passé et une colère montait en moi. Des questions dérangeantes tournaient dans mon esprit en pleine confusion, sans que je ne puisse apporter des réponses. Je martelais le mur de mes poings et de mes pieds, en criant, en me traitant de tous les noms, je fis face à ma conscience, qui me reprochait ce fait dont je ne saurais me pardonner, j'avais honte de moi. A cet instant ; j'aurais tout donné pour disparaitre de ce monde, et là mes envies suicidaires devenaient de plus en plus fortes, je voulais mourir une bonne fois. Je perdis toute estime de moi, je me considérais comme une loque humaine, un bon à rien, un être nuisible. Soudainement, je me levais et fis les cents pas, les mains sur la tête, dans cette petite chambre ressemblant à une cellule, à la seule différence, la chambre était vide. Puis je me dirigeais vers la belvédère, dehors le soleil brillait. Je regardais tous ces gens défiler et je les enviais. Je voulais être à leur place. Sans en être sur je me disais qu'aucun d'entre eux n'avait ce genre de problème. J'avais désespérément besoin de me sentir à nouveau vivant et entier. L'angoisse m'avait paralysé. Je me contentais juste d'humer l'air frais du matin. Puis quelques instants après, je me décidais finalement à me rendre à l'hôpital. Je pris un Taxi, le trajet fut plus long que d'habitude. Avec le trafic, il y'avait un fort embouteillage. Puis une heure après, j'étais arrivé à destination, puis j'appelais Aicha et elle m'indiqua ou elle se trouvait. A mi-chemin, mes pas ralentissaient soudainement. J'étais pris entre le passé et le présent, j'avais l'impression que ces deux forces contraires se battaient en moi. Puis à quelques mettre, la vue de ma dulcinée, me donna le courage d'avancer. J'avançais vers elle et d'un air très triste, lui tendis une main tremblante. Des traces humides sur ces joues duveteuses, je sentis mon cœur se contracter et, spontanément, elle se jeta sur moi. Je la serrai dans mes bras. Ce contact sensuel était encore plus fort que je ne l'avais imaginé, une émotion poignante me nouait la gorge. Elle s'en détacha, et me regarda les yeux écarquillés. Du pouce, j'écrasais une larme au coin de son menton. De loin, je voyais sa mère et ses deux petits frères. Toute sa famille était là, une mine triste se lisait sur chacun de leurs visages. La souffrance était forte. Je saluais sa mère qui me répondit très amèrement, je n'avais pas espéré plus. Et je saisis les deux mains d'Aicha et d'une voix réconfortante et pleine de confiance :
MOI : ça va, ça va, ne pleures pas. Il s'en sortira. Murmurai-je.
AICHA : Pourquoi lui ? Pourquoi mon père ? Disait-elle d'une voix sanglotante.
MOI : Ne t'inquiètes pas, sois juste forte, il va s'en sortir !
Elle ne répondît pas, elle s'était juste contentée de jeter un regard vide sur le sol, puis je poursuivis :
MOI : Et les médecins? Qu'ont-ils dit ?
AICHA : Rien pour l'instant, on attend toujours, il est en bloc opératoire, depuis ce matin on a aucunes nouvelles.
MOI : Ah, Dieu est grand.
J'essayais de mesurer l'ampleur de la souffrance qu'elle éprouvait à ce moment. Et dire que j'étais sans doute responsable de tout cela. Cette pensé m'était franchement intolérable. Avais-je une chance pour que ça ne soit pas son père ? Il fallait que je m'en assure.
MOI : Qu'est ce qui s'est passé ? Ou a-t-il était agressé ?
Ses pleurs recommencèrent et elle devenait inconsolable. Je caressais son épaule un peu. Elle leva vers moi un regard éperdu. Elle hésita, puis après avoir pris une profonde respiration, très doucement elle dit :
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Chronique de Mystery [Términé]
RomanceLa sensualité émanait d'elle comme une odeur, comme un trait de caractère. Je deviens la chose de son plaisir, le petit jouet de ses soirs, le soldat de ses moindres envies. J'avais rêvé d'une femme comme elle, comme d'un ideal de perfection pervers...