Partie 29: ********************Bonne lecture*************************
Moi: Innocente? Comment est ce qu'elle pourrait etre innocente alors que c'est elle seule qui savait que j'étais dans cet appartement cette nuit-là.
Mon oncle: Ah j'avoue que je n'y comprend rien, en tout cas c'est bizarre tout ça
Moi: C'est vraiment étonnant à moins que ça soit sa copine et si c'est le cas, je vois pas quel intérêt aurait-elle à faire ça. Et si c'était pas elle, pourquoi avait-elle disparu pendant tout ce temps?
Oncle: Ah oui, je l'avais complètement oublié celle la...
Moi: Bon je verrais ça après, de toute façon pour l'instant je n'ai pas trop la tête à ça, en ce moment je suis sur autre chose.
Oncle : Oui t'inquiéte je te comprend, ça pourrait bien attendre pour l'instant déménages d'abords et à tête reposée, tu y repenseras. Et avant que j'oublie voici son adresse. Tu te rappelles en prison ta mère t'avait dit que j'avais réussi à la retrouver, avec un peu de chance, tu la verras si elle n'a pas dèménagé entre temps.
Moi: Oui, oui mon oncle
Oncle : Ok vas-y le chauffeur t'attend en bas.
Cela ne pouvais pas mieux tomber, juste au moment ou je voulais m'en aller le plus loin possible. J'avais renoncer à mon voyage, je pouvais pas me permettre de m'éloigner d'Aicha. En route, je ne pouvais m'empêcher de repenser à tout, cela devenait vraiment bizarre et si elle était innocente? Non c'est impossible. En bas, le chauffeur m'attendait et on fit le trajet vite fait, je n'avais pas trop de bagages à transporter et j'étais enfin dans mon nouveau appartement. Je me sentais en sécurité, loin de tout ce qui me rappelait tous ces mauvais souvenirs. Je cherchais quelque chose à manger et je m'allongeais, me reposer un peu avant de repartir à l'hopital l'aprés midi. Même si j'avais conscience de tous les risques que je prenais en m'y rendant làbas, je ne pouvais faire autrement, je n'avais pas le choix. Il fallait bien que je paye un jour. Un peu vers 16h, je retournais à l'hopital et à ma grande surprise, il n'y avait pas l'ombre d'Aicha, ni de sa mère, elles avaient disparu. Je demandais aprés la receptionniste qui me confia qu'elles étaient rentrées et qu'elles allaient surement revenir l'aprés midi. En ce qui concernait le patient, il était toujours dans le coma. J'essayais de la joindre mais cela sonnait dans le vide, elle décrochait pas. Je pris place à la salle de réception et j'attendais. Je savais même pas ce que j'attendais dans cette salle. Les couloirs étroits, au début gourrés de monde, devenaient deserts. Seuls des infirmières en blouses blanches accouraient en echangeant juste de petits sourires entre elles. Un peu plus tard, je vis le docteur se dirigeait vers moi, il avait l'air trés èpuisé et il semblait avoir des nouvelles, et il gardait un air très serein...
Docteur : Bonjour Monsieur, vous allez bien?
Moi: Oui je vais bien, avez-vous des nouvelles?
Docteur: Oui, vous étes un membre de sa famille?
Moi: Je suis un ami de sa fille.
Docteur: Vous pouvez la joindre pour lui dire que son pére est reveillé...
Moi: Ok, je vais voir si la receptionniste n'a pas le numéro de sa mére car je parviens pas à la joindre.
Docteur: Ne vous inquiétez, je l'ai je vais m'en charger
Moi: Ok, merci
Debout, j'attendais, je faisais les cent pas, mes mains sur ma tête, sur mon visage, j'avais peur, je n'avais plus aucune chance, je passais mes derniéres heures de liberté. Je me disais qu'il me reconnaitrait et que s'en était fini pour moi et pour ma relation avec ma bien-aimée. Une demi heure aprés, elles étaient revenues, je les voyais se diriger vers moi à vive allure. Aicha s'arreta tout juste à mon hauteur tandis que sa mère continuait directement vers le bureau du docteur. D'un air affolé, elle m'aborda:
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Chronique de Mystery [Términé]
RomanceLa sensualité émanait d'elle comme une odeur, comme un trait de caractère. Je deviens la chose de son plaisir, le petit jouet de ses soirs, le soldat de ses moindres envies. J'avais rêvé d'une femme comme elle, comme d'un ideal de perfection pervers...