Chronique de Mystery [Términé]

la Rupture(Suite)

Partie 13 :*****************************Bonne lecture************************

*****Aicha, couchée sur son lit******

Jamais je n'aurai imaginé qu'Abdou me ferait ça. Les hommes sont tous pareils dit-on, il ne fait pas exception à la règle. Toutes ses promesses, toutes ses belles paroles c'était juste pour m'amadouer, il n'en croyait rien. Il était mon premier et grand amour, je ne connais que lui, et il m'avait promis de ne jamais me faire souffrir, et aujourd'hui il me quitte pour une autre. Et le pire dans tout cela c'est que je me sens incapable de pouvoir l'oublier, incapable de le détester, je l'aime trop, je ne pourrai jamais me résoudre à l'oublier. Devrai-je lutter pour le récupérer ? Ou juste attendre que le temps lui ramène à la raison ? Comment pourrai-je vivre sans lui ? Que serait ma vie sans lui ?

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Cette nuit-là, elle trouva très difficilement le sommeil. De mon côté, j'étais persuadé d'avoir fait le bon choix, et que ma décision était déjà prise et irrévocable, même si ce ne fût pas très agréable de quitter Aicha de la sorte, j'avais quelques remords mais j'évitais d'y penser.

Les jours passèrent et j'eus la visite de beaucoup de ses amis, qui voulaient que je revienne sur ma décision, et sa mère m'apprit qu'elle était malade, elle mangeait plus, elle allait rarement à l'école, elle travaillait plus et dormait très peu. Elle faisait que restait dans sa chambre et ne faisait rien, ne voulait parler à personne, mais je lui répondis que j'étais désolé, je pouvais rien faire, j'avais déjà pris ma décision, j'avais déjà fait mon choix. Ainsi elle me supplia de revenir avec elle, même si c'est juste pour qu'elle ait la force de terminer cet année et après je pourrais la quitter, elle pourrait se remettre durant les vacances, sinon elle risquait surement de d'échouer. Et je savais bien que ce serait contre ma nature si je restais indifférent face à tout cela, et c'était comme si tout ce qu'elle disait ne faisait que rentrer dans une oreille et ressortait par l'autre. Et pour qu'elle arrête de m'appeler et de me supplier, je lui avais promis de passer à la maison pour parler avec elle. Et j'avais tenu ma promesse, j'étais allé chez elle. Elle était très contente de me voir, même si j'étais la cause de toutes ses souffrances, son amour pour moi, avait pris le dessus. Et qui disait que le vrai amour n'existait pas ? Il a menti. J'avais pu, avec beaucoup de mal, réussir à la convaincre de reprendre ses forces et se concentrer sur ses études, je lui avais dit que si le destin avait décidé que nous serons unis, quoi qu'il arrive, nous le serons un jour. Même si je ne croyais pas vraiment à cela, elle y avait cru. Enfin elle me demanda comment était ma relation avec ma nouvelle copine, je lui dis que ça marchait bien, on s'entendait à merveille. Puis elle me demanda une dernière question, si j'aimais vraiment la petite Suzie, je lui réponds par l'affirmatif, elle ne put retenir ses larmes, elle commença à pleurer. J'avais voulu sortir, elle criait, elle ne voulait pas que je parte, mais je ne pouvais pas faire autrement, je devais partir, elle devait m'oublier, c'était la seule solution qui lui restait, elle devait refaire sa vie.

Un mois s'était passé, et mon couple avec Suzie marchait bien, elle préparait des mets succulents qu'elle ou son chauffeur amenait chaque semaine à l'université, tous mes camarades l'adoraient, elle savait bien s'occupait de son homme .Puis un jour, un dimanche alors qu'il venait pour fumer une cigarette, mon oncle me trouva dans le jardin ;

Oncle Issa : Bandit ça va ? dit-il en me donnant une petite tape sur l'épaule

Moi : Oui Oui, ça peut aller hein

Lui c'était plus que mon oncle, c'était mon ami, un confident, un père pour moi. Malgré son âge, on était comme deux bons amis de la même génération. Nos discussions étaient souvent très animées. Il travaillait, mais vu que mon père n'était jamais la, il était venu s'installer à la maison. Une tasse de café à la main, une cigarette de l'autre, il poursuivit