Partie 41:
******Précédemment*************Du coté d'Abdou*********
Je rentrais chez moi le coeur meurtri. Je m'allongeai un peu, mais dans ces moments, d'insomnie, je passais en revue tous mes soucis. Puis, je me relevai, á quoi bon rester au lit dans de telles conditions, je n'étais pas prêt de retrouver le sommeil. Je saisis mon portable et verifiai si j'avais bien tout enregistré. J'avais bien fait, de tout enregistrer á son insu. Il fallait que je puis prouver á ma mère que son mari était bien le responsable. Savait-elle que Tapha était le fils de père Bathie? Je n'en savais rien, ce qui était sur c'est que je lui ferai savoir toute la verité.
********Abdou************
Au cours de la nuit, submergé par la peur panique d'un cauchemar oú je me voyais seul dans un endroit désért, trés sombre, Je me reveillai brusquement. Baigné de sueur, mon coeur battant á tout rompre. Je regardais avec terreur tous les coins et recoins de ma chambre. Il m'a fallu quelques secondes pour que je retrouve mon calme. Je me levai et me dirigeai sur la terasse en contemplant les étoiles. Je tentai l'exercice de meditation que j'avais appris en prison, en vain. Je regardais les chats qui erraient dans les ruelles désértent trépissant les feuilles mortes qui brissaient dans la brise. L'atmosphére était paisible et je retrouvais petit á petit mon calme. Je restais sur place jusqu'á l'aube, jusqu'á ce que les pêcheurs embarquent petit á petit dans ce quartier de Yoff. Il était bientôt 9h, j'ésperai recevoir un message d'Aicha, mais rien. Etait-elle bien arrivée? Je n'en savais rien. Puis une idée me vint brusquement á l'esprit. Je pris mon cellulaire et envoya un message á Suzie, lui faisant savoir que j'avais tout enregistré et que j'irai prouver á père Bathie que je savais toute la vérité. Même si j'envisageai en aucun cas de faire cela, mon but était juste de la forcer á me donner plus d'informations sur les secrets du vieux. Et j'avais réussi, elle m'appela une heure de temps aprés l'envoi du message. Je laissai le téléphone sonner une fois, et je decrochai sans rien dire...Elle: Allo!!!
Moi: Oui allo! Ça va?
Elle: Á quoi tu joues? Demanda t-elle d'un air agressif.
Moi: A ton jeu, je joue á ton jeu princesse
Elle: Ah par ce que tu crois que c'est un jeu?
Moi: Par ce que tu crois que je joue
Elle: S'il te plait arrête de faire le con avec moi, qu'est ce que tu veux?
Moi: Non même pas, je ne fais que répondre á tes questions, ce que je veux je te l'ai deja dit, tu veux me faire répéter?
Elle: Qu'est ce que tu m'as dit? Sois plus clair
Moi: Je veux que tu m'aides á coincer le vieux, c'est tout ce que je demande
Suzie: Et c'est en me faisant ce chantage que tu crois tout avoir? Tu crois que c'est aussi simple de le faire tomber?
Moi: Si cela reste l'unique solution, tu lui en veux autant que moi, pourquoi pas unir nos forces contre lui ?
Suzie: Tu peux pas mener cette guerre, tu es trop pressé. Ta rancune et ta soif de vengeance nous conduiront á un echec. Je peux pas prendre ce risque lá, laisse-moi me debrouiller, progresser lentementt et surement comme je le faisais depuis le debut. Rétorqua t-elle d'un ton rassurant.
Moi: Pas cette fois-ci, je rentre en jeu de gré ou de force, je ne serai plus mis á l'ecart comme un petit pion manipulable, c'est terminé. Si tu avait veçu ne serait-ce une nuitée en prison, tu comprendrais que je suis largement le mieux affecté par tout cela, et le mieux placé pour exiger que justice soit faite. Soit on fait équipe, soit fait parvenir á pére Bathie l'audio et il s'aura tout ce que tu prépares contre lui.
Suzie: Tu m'as bien eu, le coup de l'enregistrement, je n'y avais pas pensé, et moi qui te faisais confiance.
Moi: C'est toi qui me parle de confiance? Toi Suzie, tu oses me parler de cela?
Suzie: Bref, fais comme tu veux, lorsque j'aurai un peu de temps libre, je te ferai signe pour qu'on se rencontre.
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Chronique de Mystery [Términé]
RomanceLa sensualité émanait d'elle comme une odeur, comme un trait de caractère. Je deviens la chose de son plaisir, le petit jouet de ses soirs, le soldat de ses moindres envies. J'avais rêvé d'une femme comme elle, comme d'un ideal de perfection pervers...