Mensonge inutil

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Partie 5 *************************Bonne Lecture***************************

En attendant cette rencontre, j'eus l'idée d'appeler Aicha pour m'assurer qu'elle est bien à l'école, on sait jamais il faut toujours prendre toutes ses précautions. Tout comme Dieu On se doit toujours d'éviter les risques du hasard, et de ne pas croire aux coïncidences c'est toujours valable. Je fis quelques pas, une forte angoisse m'étreignit, puis quelques temps après je retournai m'assoir et avec un air pensif, je me massai la nuque légèrement, songeant un instant à ce que je m'apprêtais à faire. Il me restait juste 30 min avant qu'elle débarque. Sa belle voix à l'autre bout du fil, m'arracha de mes pensées...

Elle : Allo, BB

Moi : Salut mon amour

Elle : Salut, tu vas bien ?

Moi : Oui, super et toi ?

Elle : Ça va, qu'est ce qui se passe ?

Moi : Rien ! Répondis-je avec un regain d'assurance

- Pourquoi cette question ?

Elle : Hum sûr ? Juste que t'avais pas l'habitude de m'appeler à cette heure

Moi : Non c'est rien juste que tu me manquais et j'avais envie d'entendre ta voix... (Abdou... Dieu t'entend)

Elle : Moi aussi tu me manques, tu n'as pas cours ce soir ?

Moi : Si, je suis à l'université, j'attends le prof, il vient d'appeler, il est en route, dans une trentaine de minutes, il sera certainement là (Cours à domicile,,,, ;) )Et toi tu es ou ?

Elle : Chez moi, tu as oublié ? Le mercredi on descend un peu plutôt

Moi : Ah oui, j'avais oublié ça, Bon je te laisse, je dois préparer un exercice,,,(Astafiroulah)

Elle : Ok tu m'appelles à 21h ?

Moi : Oui, comme d'habitude, dès que j'arrive chez moi, la circulation est généralement très compacte à cette heure, ça me prend énormément de temps.

Elle : Ok mon bb, je te comprend

Moi : Je sais même pas si j'arriverai à suivre correctement le cours, tellement je penserai à toi mon amour (Astafiroulah Bis)

Elle : Non les études d'abords, penses à tés études... moi je serai toujours là, à tes cotés...

Moi : oki, mes études d'abords, c'est compris, je t'aime, acquiesçai-je d'une voix suave

Elle : Je t'aime aussi, bye

Ekhemm , Ekhemm,,, Super !!! C'est réglé, au moins je suis sûr qu'elle me dérangera durant ce fameux cours particulier avec un prof très particulier. Vous penserez surement que je la trompe ? Mais non je l'aime c'est pourquoi je veux sauver notre couple. Imaginez un instant qu'elle débarque chez moi, et nous surprend ? J'oserai jamais imaginer la déception qu'elle aura, mais si elle ne sait rien, elle risque rien. Je fis un dernier tour au Supermarché, acheter quelque chose à grignoter et à boire, pour m'assurer que je n'aurai pas à ressortir, c'est jamais prudent. Et en route, j'ai eu la malchance de croiser une des amies d'Aicha, et elle me disait qu'elle allait chez elle, la rendre visite. Heureusement que mon réflexe d'apprenti menteur continuait de me servir à merveille. De peur qu'elle lui dise qu'elle m'a rencontré, j'ai pu la convaincre de ne rien lui dire. Je lui ai juste expliqué que j'étais très malade et elle s'inquiétait, elle était très triste. Je n'aimais pas la voir ainsi alors pour lui prouver que j'allais beaucoup mieux, je lui ai dit que j'étais à l'université mais c'était pur mensonge , je suis toujours sous traitement. Et d'un air très triste, elle avait tout gobé, et elle était d'accord pour garder le silence. De retour à la maison, j'attendais impatiemment le temps restant. Je savais qu'elle était du genre très ponctuel et qu'elle serait là à l'heure... Chaque minute qui passait me rapprochait d'avantage d'elle. Je regardais ma montre, suivais l'aiguille qui était presque à un tour d'horloge. A une heure, elle ne fit aucun signe, 15 min plutard... rien. A 30min passé, je lui envoyai un texto, elle me répondit qu'elle ne venait plus, qu'elle était finalement parti voir son petit ami qui était descendu de son boulot plutôt que d'accoutume. Je fis un petit soupir, J'essayais de garder mon sang froid. Je savais que si je répondais, j'allais dire quelque chose que je risquais de regretter, je devais me contrôler. Je savais qu'elle voulait que je craque, j'avais compris son jeu. Je ne devais pas tomber dans son piège. Je savais que si je réagissais, je serais furieux après moi de me laisser piéger de la sorte. Je n'eus d'autre ressource ce soir-là que d'éteindre mon portable, de m'enfermer dans ma chambre, et d'imaginer cette merveilleuse soirée que cet homme vivrait en ta compagnie. Quatre heures passèrent, je dormis que pendant 30min. Vers 21H je rallumai mon portable, pour appeler Aicha, j'avais besoin d'entendre sa voix. Je savais que quelque soit mes humeurs, elle trouvait toujours un moyen de me faire rire, de me faire sentir aimé, d'avoir un court moment de bonheur. Mais cette fois ci, elle n'avait pas réussi, je faisais juste semblant d'aller bien, mais au plus profond de moi, j'étais toujours en colère. A la fin de l'appel, je fis une petite promenade pour changer d'air un peu. A mon retour, Suzie m'avait envoyé un message :

- J'ai besoin d'un bon massage, Oh je suis complètement épuisée, c'est un sauvage ce mec...

Un frisson glacé me submergea, aussitôt suivi d'une bouffée de chaleur, j'étais incapable d'articuler le moindre son. J'inspire à fond, et j'expire, je ne devais pas laisser ma colère m'emporter, je devais faire appel à toute ma volonté pour me dominer. Quoi qu'elle dise, je devais me contrôler. Elle s'attendais surement à ce que je me fache, à ce que j'éclate, mais je devais pas céder, je devais prendre mon mal en patience. D'un air moqueur, je répondis :

- Ah il était si féroce que ça ? ah c'est bien un homme se doit d'être très cruel, sa virilité est toujours mise en jeu... J'aime ça

- AH oui, il a été méchant ce soir, et j'étais tellement pressée et il faisait chaud, que j'avais oublié de porter une petite culotte, mais il s'en est très tôt rendu compte.

La salope !!!

- Dis tu me ferais un bon massage ? poursuivit-elle d'un ton très sarcastique

- Ah ça, c'est super, Waouhh... t'inquiète pas pour le massage, ça serait avec plaisir marmonnai-je à travers mes dents serrés

- Tu voudrais que je t'explique comment il a fait ?

- Oui va s'y je t'écoute

Ah oui, elle avait bien osé, m'expliquer toutes les choses qu'ils ont fait ce soir. Elle me racontait comment son homme l'avait prise dans ses bras, l'avait couverte de petits baisers sur ses lèvres au début, ensuite sur ses mamelons en faisant pénétrer sa main fébrile dans sa petite jupe. Puis il s'était rendu compte qu'elle ne portait rien en dessous, ce qui l'enchanta. Il avait ensuite introduit ses doigts, fouillant son sexe humide, il le tâta quelques instants puis elle s'allongea sur le canapé, jambes écartées. Il s'agenouilla entre ses cuisses, et approcha sa bouche de son vagin, l'huma, sentant l'odeur de ce délice, et l'humecta ensuite de sa salive tiède ce qui la faisait tremblé de passion et de désir. Puis il put saisir ton clitoris, l'enroula, le faisait rouler, rouler, aussi longtemps qu'elle se tortillait et s'agrippait sur le tissu du canapé. Puis il s'arrêta, le massa doucement de la pointe de son index pendant qu'il glissait sa langue sur ses petites lèvres. Puis elle le vit branler son sexe gigantesque à l'intérieur de sa main recouverte du liquide de son sexe, puis posa cet organe chaud sur son vagin et le frottait sur ses lèvres, frôlant légèrement les petits poils noirs qui ornaient ce repli de chair rose. Elle prenait un plaisir jubilatoire à me décrire tout dans les moindres détails, C'était exaspérant ! et rien que le fait d'y penser, un désir intense me submergea, des pulsions primaires s'éveillait en moi, même si j'étais furieux contre moi de me laisser piéger de la sorte. Sa hardiesse m'avait surpris, comme je crois qu'elle me surprendra toujours. Une telle audace avait fait de moi, un prisonnier de la jalousie. J'étais jaloux, et je comprenais pas pourquoi .Tout ce que je savais, c'est que j'étais en colère, reste à savoir si c'est dû au fait qu'elle m'ait posé un lapin, ou de ce qu'elle a fait avec son copain. Je ne comprenais pas, c'était plus fort que moi. A la fin de son récit, elle me demanda qu'ai-je fais de ma soirée, et j'ai juste répondu que j'ai dormis. Après un long MDR, elle ajouta « j'espère que tu as rêvé de moi ? », « Non, Même pas j'ai pas rêve » repondis-je d'une voix chevrotante, et même si je savais ou elle voulait en venir, je faisais comme si j'avais pas compris son jeu, elle ajouta ensuite « On rêve toujours, juste qu'on s'en souvient pas ou on veut pas s'en souvenir ...»

Chronique de Mystery [Términé]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant