Partie sans titre 39

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  Partie 39:
*****Précedemment*********
Moi : Tu sais bien ce que je veux, c'est connaître la vérité, je viens de rencontrer Rose, elle m'a avoué que tu avais bien pris les clés de l'appartement et il y'avait que toi qui pouvait y retourner, avoue, aie le courage de reconnaître que c'est toi le responsable.

Suzie : Comme que tu y tiens vraiment, oui c'est moi, c'est ton père qui m'a demandé de le faire, c'est bon tu es satisfait ? Tu as eu ce que tu voulais ?

Moi : Pourquoi ? Pourquoi voulait-il que je sois en prison ? Pour quelles raisons ?

Suzie : C'est ce que tu veux savoir, je vais tout t'expliquer...
**************************
Suzie: Je sais pas si tu vas croire á tout ce que je te dirai, ou bien si tu auras le courage d'entendre tout cela, je vais t'avouer tout ce que je sais, même si cela m'enchante de te les dire en pareilles conditions, assis toi d'abord.
Je pris place juste juste en face d'elle,sans la quitter des yeux. Contrairement á ce qu'elle pensait, j'étais prêt á tout entendre, et au fond de moi, j'espérai vraiment qu'elle n'y soit pour rien. Je ne voulais en aucun cas avoir á la compter parmi la liste de mes ennemis. Elle prit place aussi, m'observa quelques secondes, l'expression de son visage changeait, elle passa la paume de sa main sur le long de son visage, poussa un petit soupir avec de rompre le silence, d'une voix meurtrie.
Suzie: Tout, je dis bien tout avait été déja élaboré, préparé depuis le début, rien n'a été le fruit du hazard, notre rencontre, la séduction, notre couple, la prison, le cambriolage de la bijouterie. Comme si on tenait ta vie, ton destin entre nos mains, comme je te l'avais dit au début, tu n'étais qu'un simple pion manipulable.
Moi: Comment...
Elle m'interrompit
Elle: S'il te plait, laisse moi finir tu comprendras, tu m'as demandé non?
Moi: Pas la peine d'être si arrogante, ok continue, je n'ecoute que toi
Suzie: Tu sais dejá que le sieur Bathie n'est pas ton vrai pére?, tu en a au moins la confirmation?
J'aquiescais juste de la tête.
Suzie: oui!!! Ok ben dis toi que tout ce qui t'arrive en ce moment, c'est entierement de sa faute. J'ai été engagé pour t'approcher et te séduire. Figures-toi que le Tapha que tu crois être ton cousin est en réalité le fils de ton sois-disant pére. Ce n'est pas pour rien qu'il est dans votre maison actuellement, oui dans la votre car ce n'est ni la sienne ni celle de son pére, c'est á ta mére et tes fréres, c'est la tienne.
Elle s'interrompit lorsqu'elle vit la sueur apparaitre sur mon front, mes mains tremblaient, j'étais partagé entre le stupeur et un sentiment de colére, de mépris. Je frappais ma tête, je me maudissais. Mon visage était devenu soudainement livide. Devant ma réaction, elle voulait arréter. Je la convainquis qu'elle devrait continuer, que je pouvais tenir le coup, elle accepta et poursuivit son recit.

Suzie: Pére Bathie depuis son enfance faisait toujours des betises. Il avait commis l'erreur d'engrosser une fille de son quartier alors qu'il était jeune. Il ne voulait en aucun cas que son pére le sache. Ce dernier était l'imam de la mosquée, et ne pouvait concevoir un tel act. Le jeune couple avait choisi de tuer le nouveau né, jusqu'á ce que sa petite soeur qui elle aussi avait accouché la même jour, avait malheureusement vu son enfant rendre l'âme aussitôt après l'accouchement. Redoutant que son mari l'abandonne car elle avait déjà fais trois fausses couches, elle lui avait proposé de lui donner son enfant. Ce qui l'arrangeait vu que son enfant ne sera jamais loin de lui. Et les années passèrent jusqu'à ce que Tapha grandisse et découvre la vérité. Voulant prendre la place qu'il jugeait lui revenir de droit, il avait proposé á son père de t'ecarter. Et c'est lá que je devais intervenir... Toute l'histoire de ma rencontre avec Tapha avait été juste inventé. Je l'ai connu via une amie qui était au courant que j'avais besoin d'une grosse somme d'argent pour aider ma mére qui était gravement malade. Elle me mit en rapport avec lui, qui me proposa le travail en échange des sois de maman. Au début c'était bien simple, il suffisait juste que je m'approche de toi et que je te drague. Je n'ai jamais su leurs intentions jusqu'à cette fameuse nuit. Tapha avait pris ton téléphone le jour de son mariage, pour ensuite te remettre la sien avec son numéro pour que je puisse te joindre et entrer en jeu. Par la suite, son père avait senti que je commençais á avoir de vrais sentiments pour toi, il m'avait caché leur plan. Cette nuit- la, il m'avait appelé pour savoir ou j'étais et ce que je faisais. Je lui ai répondu que j'étais avec toi dans un hotel. Enragé car j'avais agit de mon propre gré, sans l'aviser, il me demanda j'avais couché avec toi. Devant mon silence, il comprit, et m'ordonna d'attendre ton sommeil pour que je ferme la porte, retire la clé et d'attendre qu'il me rappelle. Devant sa fureur, j'avais pas eu le courage de lui demandait ce qu'il allait faire quand il vint lui même le récupérer une heure de temps après. Sa dernière phrase était "rentre chez toi, je te recontacterai, tu parles á personne de ce que tu as fait cette nuit, vas-y". Sans regarder derrière moi, je me dirigeai vers les escaliers avec beaucoup de chagrin. Je craignais qu'il t'arrive malheur. Jamais je n'aurai pu fermer l'oeil cette nuit-là. J'imaginais toutes sortes de choses. Je savais qu'ils allait agir ce soir. Au matin, je fus pas surpris que tu restais injoignable, jusqu'à ce que découvre par la suite que tu avais été arrêté pour une affaire de drogue. Ensuite, ils n'avaient pas tenu leurs promesses, ils avaient juste payé les frais de l'opération mais avait tardé á regler les soins et les medicaments qu'elle devait prendre chaque jour. Ce qui avait provoqué une autre attaque, elle n'y avait pas survecu. Ils ne se doutent pas que leurs en veut á mort. Je n'avais que ma mére, elle m'avait beaucoup aidé. Ils avaient continué de me confier d'autres missions. Et je gagnais leurs confiances petit á petit, d'autant plus que le vieu m'avait confié qu'il avait des sentiments pour moi. Il coure toujours derrière moi, alors que mon seul but maintenant c'est de le faire payer ce qu'ils m'ont fait. Je me rapprochait de plus en plus d'eux pour avoir le maximum d'informations qui pourrait les detruire, les aneantir. Et á present, j'ai tout ce qu'il faut, tout ce que j'avais receuilli en plusieurs années, j'ai tout. Bah voila, je pense que je t'ai tout dit, tout ce que je savais. Tu as le droit de ne pas me croire, de ne pas croire á tout ce que je t'ai dis, de ne pas croire á mes sentiments pour toi, au fait que je n'y sois pour rien. De toute facçon crois á tout ce que tu veux, tu as cherché la verité, tu l'as maintenant... J'en ai fini.
C'était le dernier coup fatal. Jamais je n'aurai imaginé cela. La tournures des événements me fascinait. Je restais immobile, avec l'impression que tout valsait autour de moi. Une douleur permanente me serrait la gorge. Je devais neanmoins refléchir malgré mon terrible mal. Je portais ma main sur mon front, fouinant dans ma mémoire morte, les dernières pièces du puzzle. Je me levai, fis quelques pas, puis revins m'asseoir. Elle me regardait, m'observait, tentait de deviner ce qui se passait dans ma petite tête et dans son propre interêt, elle devait se montrer 'une extrême prudence, ignorant quels demons me hantaient. Quelques instants aprés, mon esprit me revint et paradoxalement, j'eus envie de rire. Au bout d'un moment, je relevai la tête, et me redressai.
Moi: Oh oui, je vois clair dans ton jeu, tu n'es qu'une trainée murmurai-je douloureusement... Aprés avoir fait tout ce que tu as fais, aprés avoir détruit ma vie, m'avoir mis en prison pour sauver ta malheureuse mère morte, tu veux me faire croire que tu ne savais pas et que tout cela tu n'y est pour rien. Tu te mets le doigt dans l'oeil. Je vais pas croire á ces sotises... As-tu pensé á ma vie que tu as detruis pour la sauver? Crois tu qu'elle resterait en vie avec l'opération de cet argent sale? Tu t'es lourdement trompée ma chère. Tu as tué ta propre mère. En plus tu veux me faire croire que tu avais des sentiments pour moi? Quant est ce que tu vas arreter de me mentir? Tu n'es qu'une sorcière. Tu n'as pas de coeur. Maudit soit le jour ou tu es entrée dans ma vie. Je ne connaitrait plus le bonheur et tout cela á cause de votre bande. J'ai perdu l'unique amour de ma vie, l'unique femme qui sur cette terre s'est tant sacrifiée, était á mes cotés quand je ne voyais que mon fidél ombre dans cette penombre des chambres de la prison. Vous avez gaché la vie de deux innocents qui s'aimaient. Tu peux être fier de toi, tu as fais du bon boulot... Et le cambriolage, tu vas aussi me dire que tu ne savais pas?

Suzie: Je te comprend, tu as bien des raisons de ne pas me croire, de me detester. Même si aujourd'hui, je suis toujours désolée d'avoir fait partie de ce qui t'ont gachée ta vie, ta relation.
Elle se voulait ferme, pourtant sa voix chevrotait. Malgré elle, elle se sentait destabilisée. Elle s'était trompée en croyant que cette souffrance s'effacerait petit á petit. Elle avait mal. Devant mon indifference face á son chagrin, elle prit une profonde inspiration, expira puis continue...
Suzie: Le cambriolage, je n'étais pas au courant. Tout ce que je sais c'est voulait te remettre en prison. Ils ont engagé ces deux ex-detenus pour te piéger. Ils en avaient pas fini avec toi. Tu risquais une trés lourde peine. Mais leur plan n'avait pas marché, tes acolytes leurs avaient joué un tour, en prenant la fuite avec le butin et je leur ai menacé de les faire tomber aussi si jamais la police decouvrait quelque chose. L'enquête n'a jusque lá pas trés évoluée.
Moi: Tu m'as sauvé alors, je devrai sans doute te remercier? Jusqu'á quand comptes-tu me prendre pour un con? Tu me fais de la peine, tu fais partie du genre qui n'a jamais, et ne trouvera jamais le bonheur, tu es obligé de vouloir le malheur des autres. Je vais rien te faire, rien te dire, juste te laisser á ta propre conscience. Mais tôt ou tard, tu payeras un jour...
Sur ces paroles virulentes, qui resonérent comme des menaces, je me levai et d'un geste, je fis volte face en me dirigeant vers la porte, j'entendis un son audio... C'était la voix de mon "ex" père. C'était clairement perceptible ainsi que celle de Suzie. Une dispute dans laquelle Suzie prenait ma defense comme elle l'avait dit pour l'histoire du cambriolage. Cela avait l'air tout á fait crédible, mais hèlas, je ne pouvais pas croire qu'elle n'y été pour rien. J'avais perdu toute confiance, et je me devez d'être mefiant avec tout le monde.
Suzie: C'est qu'une seule preuve parmi tant d'autres.
Moi: Je ferai plus confiance á quiquonque de votre bande, c'est fini. J'avais confiance en Tapha, je le considérai comme un bon cousin, ce qui avait valu mon deplacement jusqu'á st-louis. Ensuite en toi, j'avais perdu Aicha á cause de toi, et enfin mon père qui faisait semblant de m'aider en prison. C'est fini, le Abdou sot, idiot, manipulable a disparu. Je ne me laisserai plus dupé. Si tu veux regagner ma confiance, si c'est vrai que tu as assez d'informations, comme tu le pretends, aide-moi á le coincer, faisons leur payer tout le mal qu'ils m'ont fait. Je veux recupérer tout ce qui est á nous, surtout ma mère.
Se gardant bien de repondre, elle me regardait d'un air résigné et ferma briévement ses yeux, je me dirigeai vers la porte et quitta l'appartement.
Dehors, le soleil disparaissait derrière d'épais nuages, la température descendait. Peu á peu, les arbres devenaient immobiles á la tombée de la nuit sans vent. Les étoiles retrouvérent leur place dans le ciel, leur lueur froide procurant un incroyable sentiment de solitude. Je rentrai chez moi.
Á la maison, je m'allongeai sur mon lit et mon regard englobait la chambre, le lit, tout. Je retrouvais petit á petit mon calme. Et puis j'eus une pensée pour Aicha, avant de me résoudre, quelques minutes plutard á l'appeler. Au bout du fil, elle se montra trés ferme, des réponses directes et simples sans poser la mondre question en retour. Ensuite je lui demandai si je pourrai la voir ce soir, elle me repondit qu'elle se preparait á aller á l'aeroport pour son voyage au Maroc et que je la reverrai certainement plus. Sur ces mots, elle raccrocha.
Un vent de panique souffla sur moi. Mon cerveau avait du mal á traiter cette information. Comme si toute ma vie venait de s'arrêter. Je respirai de façon haletante, peinant á remplir ses poumons. Aprés tout ce qu'on avait vécu, elle ne pouvait pas dispaitre comme cela. Il fallait que je la vois une dernière fois. Je sortis et pris un taxi qui, malgré les ambouteillages, était arrivé á temps, je descendis. Me disant que j'étais surement arrivé avant elle, je l'attendais prés de l'entrée. Une trenteine de minutes aprés, je pus enfin l'apercevoir en compagnie de son père ainsi que de sa mère. Je pris ma tête entre mes mains, mon coeur battait á tout rompre. Aprés quelques pas, elle m'aperçut et s'immobilisa, me fixant droit dans les yeux. Je lisais une peur panique dans ses yeux. Je pus facilement constater que j'avais toujours le même effet sur elle. Que sa colère et sont mèpris n'avaient pas reussi á prendre la place de l'amour qu'elle avait pour moi. Ses parents n'ont pas tardé á aussi m'apercevoir, ils s'immobilisèrent un court instant avant de poursuivre leur chemin en tirant la main de leur fille qui hesita un instant avant de se laisser emporter. Je la regardais s'en aller, incapable de faire la moindre des choses. Elle obliqua á gauche, et je les perdis de vue. Je restais une bonne heure á attendre en vain avant d'apercevoir l'avion decolé. Elle était partie, pour de bon.
*******Aicha************
Arrivés quelques heures aprés au Maroc, elle fut ravie de decouvrir ce nouveau pays, un decor parfait, un climat frais. Ils descendirent dans un hotel ou ils passérent la nuit. Au petit matin, reveillée par le bruit du trafic, elle ouvrit les yeux et s'étira tel un chat. Les rayons du soleil filtraient dans la chambre, illuminant la poussière en suspension dans l'air doré. Dehors, la ville était encore plus merveilleuse. Puis son pére rentra dans la chambre avec le petit dejeuner, la servit puis prit place á coté d'elle. D'un air égaré, il caressait lentement le drap. Puis un petit sourire franc...
Pére d'Aicha: Tu as bien dormi?

Aicha: Oui Papa

Père Aicha: Ok mange d'abord aprés j'ai quelque chose á te dire, je reviens.
Il sortit. elle termina son repas losqu'il refit apparition.
Père Aicha: Bon j'ai quelque chose á te dire, c'est trés important. Et je demanderai de rester calme et de garder ta sereinité...
Aicha: Si c'est rapport avec Abdou, s'il te plait ne m'en parle pas
Son père qui l'interrompit
-Non c'est pas en rapport avec lui, rassura t-il avant de continuer... Tu sais je t'ai amener ici car cela restait l'unique solution pour que tu sois loin de ce Abdou, pour que tu sois en sécurité á mes cotés.
Aicha: Oui je sais Papa...

Père d'Aicha: Et je sais aussi que tu étais assez grande pour savoir et comprendre beaucoup de choses. En faite, je sais pas comment te le dire... J'ai une autre vie ici...
La suite==============>>>>>  

Chronique de Mystery [Términé]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant