CHAPITRE 21

518 48 23
                                    

Version relue et améliorée

Je me réveille aux côtés de Carter. Je me souviens des événements d'hier. Je me masse les yeux, ils me font mal, je suis encore fatiguée. Je sors du lit tout doucement pour ne pas réveiller Carter qui dort encore comme un bébé et je vais dans la salle de bain. Je me regarde dans le miroir, j'ai une tête horrible, le dessous de mes yeux est rouge et sûrement irrité, mes cheveux sont en bataille, et lorsque je retire mon bandage, je découvre déjà des cicatrices... J'entre dans la douche et laisse l'eau chaude couler sur mon corps, détendant mes muscles endoloris. Je frictionne mon corps énergiquement comme pour me débarrasser des souvenirs d'hier puis je sors de la douche. Je me sèche et me positionne devant le miroir avec la ferme intention d'arranger le massacre que sont mes yeux.

Après avoir arrangé tant bien que mal les rougeurs de mes yeux, je sors de la salle de bain, en vérifiant que Carter dort toujours, et cours chercher des habits pour aujourd'hui. J'attrape un débardeur, un short et le sweat de Carter que je lui ai emprunté hier puis retourne dans la salle de bain, après avoir évidemment attrapé des sous-vêtements. Je m'habille puis récupère mon téléphone, j'ai dix notifications de Jérôme, j'ai la flemme de le rappeler mais je sais qu'il ne m'enverra pas de SMS donc je n'ai pas le choix. Je sors sur le balcon, la fraîcheur de matin me fait frissonner. Je compose le numéro de Jérôme et m'assois sur la chaise blanche du balcon en attendant qu'il décroche :


- Allô ?


- Oui, allô, c'est Noémie, t'as essayé de m'appeler hier ?

- Ouais, j'ai réglé le problème des journalistes, ne te tracasse pas pour ça, ils te foutront la paix...

- C'est vrai ? Oh merci beaucoup ! Je t'adore vraiment Jérôme ! Je m'écris sincèrement. Et aussi, je suis tellement désolée pour ce que je leur ai dit hier...

J'ai envie de le serrer dans mes bras, même si c'est impossible. Je suis si contente qu'il réussisse à clouer le bec à ces abrutis de journalistes !

- Ce n'est rien, ne te tracasse pas. Et je t'en prie, j'suis ton entraîneur depuis dix ans quand même !

- T'es beaucoup plus que ça pour moi, tu le sais très bien... je murmure avec un sourire nostalgique au coin des lèvres.

- Bon, je te laisse, je dois m'occuper de l'entraîneur de John et de sa famille, bonne journée, repose toi bien ma grande ! Conclut-il avant de raccrocher le téléphone.

Carter entre à ce moment là sur le balcon. Je lui souris chaleureusement alors qu'il s'assoit en face de moi.

- Piqueuse de vêtements ! Lâche-t-il en rigolant devant ma tenue.

- Il est trop bien ton sweat c'est pas de ma faute ! Et si tu veux je te prête un pantalon, ça devrait t'aller.

- Tu crois vraiment que je peux rentrer dans tes slims de fille d'un mètre soixante-cinq ?

- J'imagine trop ce que ça rendrait... je murmure en riant doucement.

Carter mime une grimace avant de poursuivre :


- On fait toujours du bateau aujourd'hui ?

- Oui capitaine ! Et par contre débrouille toi, je n'ai pas le permis moi !

- T'inquiète je m'en doutais, rigole-t-il alors que nous descendons au rez-de-chaussée de l'immeuble.

*****

Un petit déjeuner et une location de bateau plus tard, nous nous retrouvons - enfin surtout Carter - à manœuvrer dans le port pour sortir en pleine mer.

AdrénalineOù les histoires vivent. Découvrez maintenant