CHAPITRE 12

606 56 62
                                    

Version relue et améliorée

Mon réveil me tire du sommeil dans lequel j'étais plongée le lendemain matin. Je l'éteins avant d'avoir les oreilles complètement déchiquetées puis je sors de mon lit en m'étirant autant que possible, j'ai tellement mal dormi cette nuit ! Il est sept heures, dans une demi–heure je dois être partie pour arriver sur circuit à huit heures. Je me lave rapidement puis me sèche les cheveux pendant que coule un café. Je le bois en vitesse avant de quitter mon confortable pyjama pour un jean et un T–shirt à manches courtes. Je cours ensuite me laver les dents, mets des chaussures et deux minutes plus tard je suis dans ma voiture ! Je vérifie rapidement de ne rien avoir oublié, puis je sors du garage.

J'arrive sur le circuit une vingtaine de minutes plus tard, il est huit heures passé de deux minutes. Je n'aurais qu'à dire que mon horloge recule de trois minutes et ça passe !

– Salut Jérôme ! Je m'écris en entrant sur le circuit.

– Ah ! T'es là ! Les mécaniciens sont en train de vérifier ta voiture, Zach m'a prévenu qu'il arrivait à 8h15. Pendant qu'on l'attend tu devrais t'échauffer dans la salle de muscu, je viens te chercher quand il est là ! Me crie–t–il depuis la ligne de départ en ornant ses paroles de gestes.

– D'accord ! Je réponds en me dirigeant déjà vers la salle de musculation.

*****

Je m'étire du mieux que je peux pendant les dix minutes qui suivent, en insistant sur les bras et les cervicales, jusqu'à ce que Zach vienne me chercher.

– Salut Noémie ! Fait–il en entrant dans la salle.

Il m'adresse un sourire éclatant. Zach a mon âge, il est New Yorkais, comme moi. C'est l'amérindien par excellence, ses cheveux et ses yeux sont noirs de jais, et il a le teint mat. Quand nous étions au lycée ensemble, il me parlait énormément des indiens d'Amérique et de ce que les colons leurs avaient fait. Il avait réussi à me convaincre que les européens étaient des monstres. Son but, c'était de se révolter contre eux. Puis je lui ai rappelé que son père était Londonien et il s'est calmé un peu. Il n'empêche qu'il est très attaché à ses origines.

Je me relève pour le serrer dans mes bras en demandant :

– Tu vas bien ?

– Super, puisque je suis là ! Rigole–t–il, et toi tout va bien ?

J'attrape ma combinaison et l'enfile tout en continuant de lui répondre, il fait de même.

– Ouais ! Je suis tellement excitée à l'idée de faire une course contre toi !

– Ça fait trop longtemps qu'on n'en a pas fait ! Tiens d'ailleurs, félicitations pour ta médaille d'argent !

– Oui ! Merci beaucoup ! Je suis trop contente ! Surtout sur une compétition comme celle là ! Je m'écris alors que nous sortons de la salle.

– Tu t'es vraiment améliorée en Formule 1 cette année, franchement bravo à toi ! Poursuit–il alors que le rouge me monte aux joues.

– Arrête de me féliciter ! J'suis sûre que tu fais ça pour me déstabiliser et pouvoir gagner la course !

– J'suis sûr de la gagner cette course, j'ai plus d'abdos que toi !

– Mec il ne suffit pas d'en avoir, il faut aussi savoir s'en servir, Rigolé-je en posant une main sur son épaule.

– Ah ! Vous êtes là ! Nous coupe Jérôme, vous êtes échauffés ?

– Oui, nous répondons d'une même voix.

AdrénalineOù les histoires vivent. Découvrez maintenant