CHAPITRE 26

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Version relue et améliorée 

Je reprends mon souffle, allongée sur le dos dans le lit de Carter. Je me tourne vers lui, un sourire heureux plaqué sur les lèvres :

– J'ai bien fait d'aimer ça en avance... murmurais–je des étoiles dans les yeux.

– Ça t'a plu ? Me demande–t–il en se rasseyant sur son lit.

J'acquiesce d'un hochement de tête en demandant d'un air suspicieux :

– Tu as fait quoi pendant que je reprenais mon souffle ?

– C'est quoi ça ? Qui demande ça sérieusement ? Râle–t–il alors que je pars dans un éclat de rire.

– Ça ne répond pas à ma question... poursuivais–je avec un clin d'œil.

– Tu crois quoi ? Que je pensais au chiffre d'affaire de mon entreprise ? Rigole–t–il en levant les yeux au ciel.

– Oh bah tu sais... je m'attends à tout, t'as l'air tellement passionné par ton travail...

– Et toi alors ? Me dis pas que tu pensais à piloter, c'est vraiment trop bizarre.

– J'ai pas vraiment pu penser à grand chose... j'étais déjà bien occupée à autre chose...

Il rigole en se rhabillant, je l'imite, enfilant avec précipitation mes vêtements qui gisaient sur le sol. Je suis dans un état d'euphorie total, j'ai les jambes légèrement douloureuses mais ça va... Je suis surtout la femme la plus heureuse de cette planète, c'est rare de pouvoir me qualifier ainsi ! Nous sortons de sa chambre main dans la main. Il récupère dans le frigo des spaghettis bolognaise qu'il fait réchauffer rapidement au micro–ondes, puis il sort de la vaisselle alors que je déclare :

– Merci pour tout...

– Merci à toi, me répond–t–il avec un sourire charmeur sur les lèvres.

– J'aurais pas pu rêver mieux, rigolé-je légèrement gênée mais parfaitement convaincue de mes paroles.

– Tu n'aurais pas préféré le faire dans une voiture ? Me demande–t–il interloqué et sûrement étonné.

– Je préfère séparer ma vie sexuelle de ma vie professionnelle, réponds–je avec un clin d'œil en l'aidant à dresser la table sur son balcon.

– Ouais, ce n'est pas faux, rigole–t–il en allumant la lumière, j'vais chercher les pâtes.

– Tu fais toujours de la cuisine aussi... gastronomique ? Ironisé–je avec un petit sourire moqueur.

– Estime-toi heureuse que les pâtes soient cuites ! Me répond–t–il en prenant place à table face à moi.

– A nous deux je ne sais pas comment on va faire pour s'alimenter... soupiré–je en secouant la tête, désespérée.

Nous mangeons en silence le plat si "raffiné" que nous a préparé Carter, puis nous débarrassons. Je traîne des pieds et je baille, entre les courses et le décalage horaire et... une dernière petite chose... C'est à peine si je tiens encore debout alors qu'il n'est que 21 heures. Je m'étire un maximum sous le regard moqueur de Carter :

– Bébé Noémie est fatiguée ? Elle a besoin de se reposer ? Me demande–t–il en me parlant comme si j'avais trois ans.

Je lui réponds d'un doigt d'honneur alors qu'il éclate de rire. Je vais récupérer ma valise qui était restée dans l'entrée et en sors une brosse à dents. Je me dirige ensuite d'un pas décidé vers la salle de bain ou Carter me rejoint. Nous nous brossons les dents côtes à côtes, c'est vraiment super sexy ! Notez l'ironie...

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