Chapitre 10

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Après avoir discuté avec Astrid jusqu'à presque quatre heures et demi du matin, je suis retourné me coucher.

Je me suis endormi immédiatement, écroulé, et le cerveau carburant à toute allure.

Je me réveille, cette fois-ci les pensées plus claires qu'avant.

Je jette un œil à ma montre pour découvrir qu'il est dix heures et demie, et je grimace, détestant me lever tard.

Je suis couche tard lève-tôt, j'adore profiter du maximum de temps dans une journée, même si dormir ça fait du bien quand même.

Je me lève, et puis j'enfile les mêmes vêtements que j'ai mis pendant la nuit puisqu'ils ne sont pas sales.

Debout devant mon lit, je boutonne ma chemise, quand on toque à la porte.

Sans attendre mon accord, la porte s'ouvre, et je me retrouve face à Flynn.

Frappé une nouvelle fois par sa beauté, je rougis immédiatement en pensant à mon torse dénudé, alors je finis de boutonner ma chemise tandis que son sempiternel sourire carnassier étire ses lèvres.

-          Je crois que le principe de frapper à une porte c'est d'attendre l'accord pour entrer non ? Je remarque.

Je remarque qu'il fait rouler entre ses doigts une cigarette non allumée, et je grimace de dégoût, à cette heure-là ce ne doit pas être très agréable.

Flynn rétorque :

-          C'est vrai, mais j'adore m'assoir sur les principes.

Tu peux t'assoir sur autre chose si tu veux.

Non, non, non Swann, oublie pas qu'il a brisé Astrid, et que visiblement, tu aimes bien Astrid.

Oui mais il est vraiment magnifique. Comment on fait pour être si beau ?

Chut tais toi.

-          Ce n'est pas que je n'apprécie pas ta présence, mais j'ai des choses à faire, je dis plus sèchement que je ne l'aurais voulu.

La faute à mes conflits inter-corporels très fréquents.

Flynn arque un sourcil.

-          Si tôt ?

Son ton est clairement soupçonneux, même s'il est caché sous une bonne dose de moquerie, et je comprends que je dois ruser puisqu'Astrid ne veut pas qu'il sache qu'on part chez moi.

-          Oui, je n'aime pas rester sans rien faire. Et puis il n'est pas si tôt que ça.

-          Tu as une ribambelle de salles à ta disposition si tu le souhaites. J'ai cru comprendre que tu aimais lire, tu pourras en profiter.

-          Merci, c'est gentil, je réponds.

Je m'approche de lui pour sortir, quand il renchérît :

-          Je voulais te prévenir que tu es officiellement effacé. Et que tu fais partie des listes de Parallèles du gouvernement.

-          Super, t'en as d'autres des supers nouvelles comme ça dès le matin ?

-          Je voulais aussi te dire que tu as l'air de mieux prendre la chose que prévu.

Son ton a changé, il est cette fois-ci très attentionné, et surprit, je fige mon geste.

Je me retourne vers lui, légèrement soupçonneux.

Il me met toujours aussi mal à l'aise, mais dans ses yeux si clairs je peux clairement voir qu'il est inquiet pour moi.

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