Par Salazar. Est-ce que je venais réellement de demander à Harry de me faire confiance ? Cela ne m'était jamais arrivé auparavant – enfin, ce n'était pas non plus comme si j'avais fait un jour réellement confiance à quelqu'un. Ce n'était pas non plus comme si avoir la confiance d'une personne m'avait un jour été important. Mais là, je venais de demander à mon Oméga, sans difficulté, sans même y penser, de me faire confiance. Et bien, avec ça et ma précédente image tout à fait charmante d'un futur tout à fait niais, j'étais bon pour aller discuter avec le portrait de Helga Poufsouffle.
Mais une queue de chat me caressa tendrement la hanche alors que Harry se collait un peu plus contre moi, et je pouvais sentir le contentement transparaître par toutes les étincelles de sa magie.
...
Si dire des phrases comme ça pouvait le rendre plus heureux, et bien, je pourrai peut-être faire quelques efforts. Peut-être. Mais pas trop non plus, il ne fallait pas exagérer.
Enfin, tout cela était bien beau, mais mon estomac se rappela à nous d'une manière totalement désagréable, et je poussais un inaudible soupir de frustration. Je n'avais pas envie de bouger, mais, d'un autre côté, il était maintenant... dix-neuf heures cinquante trois, et je devais avouer être légèrement affamé. Comme si cela ne suffisait pas, le ventre de Harry gronda plus doucement en réponse, et je sentis le malaise le prendre légèrement. Avant qu'il ne puisse s'excuser – parce que, par Merlin, j'étais presque sûr qu'il allait le faire-, je lui demandai :
- Tu as une préférence particulière pour le repas ?
- Hun, non, pas vraiment... la même chose que toi, je suppose.
- Même si je prends une tourte de bœuf aux rognons avec un gratin de pommes de terres et une tarte à la mélasse ?
J'avais été un brin sarcastique, mais je ne pouvais décemment pas le laisser avoir une indigestion ou vomir encore une fois tout simplement parce qu'il n'avait pas osé dire ce qu'il voulait réellement.
- ... peut-être pas, finit-il d'ailleurs par reconnaître de mauvaise grâce. Mais je suis d'accord pour la tarte à la mélasse, ajouta-il après un léger silence.
J'eus un sourire satisfait – même si j'avais espéré qu'il prenne un peu plus de nourriture, et fit suivre ma demande à Rosy, qui, de la même manière qu'elle était arrivée, disparût en un « pop » sonore.
- On devrait peut-être s'habiller ?
Mon Oméga avait dit sa phrase d'une toute petite voix et je me redressai légèrement, le laissant glisser quelque peu sur mon torse, mais maintenant, j'étais en position assise, et je pouvais voir ses yeux verts toujours aussi brillants.
- Je pensais que l'idée d'un repas... au lit, te conviendrais, dis-je simplement, fronçant légèrement les sourcils.
Je ne croyais pas m'être trompé, pourtant. Mais, visiblement, ce n'était pas -
- Non – je – enfin – il... Ca serait cool. Enfin, oui, huh, l'idée me plaît, débita-t-il à toute allure. C'est juste que je n'en n'ai jamais eu et que – enfin, je ne pensais pas vraiment que tu, hum, que c'était le genre de chose que tu aimais.
Je dus refréner de toutes mes forces un sourire attendri devant la cascade de mots de Harry, qui avait adorablement rougi. Il semblait tellement... je ne savais pas réellement quel était le bon qualificatif pour le désigner. Mais, oui, c'était juste adorable. Mais, néanmoins, je décidai de couper mon Oméga qui avait reprit la parole, s'enfonçant de plus en plus.
- Chaton.
- Huh ?
- Cesse de t'inquiéter pour rien.
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Héritage problématique, ou pas
ParanormalVoldemort observa avec un frisson de plaisir l'être tremblotant de froid dans la cellule. Il avait enfin eu Potter. Par contre, il y a des variables qui n'étaient pas prévues, comme un certain héritage. Présence de lemons, et un petit peu de tortur...