Chapitre XLIV

5.3K 279 22
                                    


Les amis de mon compagnon échangèrent un bref regard, puis finalement, ce fut Bill Weasley qui prit la parole.

- À vrai dire, nous nous sommes déjà posé la question. Il nous semble être plus pertinent que juste certains d'entre nous prenne la marque, puisque pour d'autres, cela serait plutôt... compliqué. Pour Remus, Hermione, ou le professeur McGonagall, par exemple.

Je hochai la tête. Cela avait du sens.

- Nous serions donc plutôt partis sur l'idée que moi, Fred, et Georges, prendrions la marque.

- Cela ne va pas être gênant avec vos parents ? Demanda mon Oméga aux jumeaux, une touche d'inquiétude se lisant sur son visage.

- Non, cela ne va pas être un souci,

- Vu que de toutes façons, nous, on vit à l'étage de la boutique.

Harry eut un léger soupir soulagé, alors que moi, j'étais un train de me creuser les méninges pour savoir quand je pourrai les marquer.

- Si vous êtes prêt à recevoir la Marque, finis-je par dire, il faudra d'abord que l'on règle un certain nombre de choses.

- Comme quoi ? Demanda Lupin, fronçant les sourcils.

- De simples assurances. Et non, je ne vais pas demander de torturer des Moldus, par Merlin, fis-je en roulant des yeux.

C'était incroyable à quel point cela était encré dans leurs cerveaux, quand même. Bon sang, ici ce n'était pas Wall Street, nous avions un petit quelque chose qui s'appelle de l'intégrité !

- Ce sont plutôt des sortes de... tests sur la puissance de votre volonté, expliquais-je tout de même, voyant leurs regards perplexes.

Même la magie de mon Oméga était pleine de curiosité, et effectivement, en y réfléchissant, je ne lui avais pas parlé de cela.

- Lucius pourra vous expliquer cela, si vous le souhaitez.

Mon Mangemort fit une légère moue avant de replacer une mèche de cheveux blonds en arrière, et hocha la tête pour montrer son accord. Je me tournai ensuite vers Fenrir, remarquant avec une pointe d'amusement qu'il n'avait pas quitté l'autre loup-garou des yeux depuis que Harry et moi étions arrivés.

- Fenrir, je pense que toi et Lupin devriez également mettre certaines choses au clair.

- Totalement, grogna à moitié mon Mangemort, mais il y avait plus une sorte d'empressement dans sa voix qu'autre chose, et la magie de Lupin eut un frisson.

Après tout, Fenrir restait l'homme qui l'avait transformé, par conséquent, il avait une influence sur lui qui ne pouvait pas être reniée, surtout que je soupçonnais Lupin de ne pas savoir avec exactitude quelle était la nature qui reliait un chef de meute à ses loups – après tout, même moi, je ne pouvais pas l'expliquer avec précision bien que Fenrir m'en ait informé. Cela faisait parti de ces choses qui ne pouvaient qu'être... ressenties. En tout cas, Lupin déglutit difficilement et s'apprêta à protester, mais Fenrir leva sa main aux ongles pointu.

- Simplement cinq minutes. Si après ces minutes, tu n'es pas prêt à m'en accorder plus, et bien tant pis.

Le loup-garou sembla hésiter un instant, semblant ne pas réellement croire mon Mangemort, puis finalement, hocha la tête avec un grognement qui ressemblait beaucoup à ceux de Fenrir.

- Cinq minutes ?

- Cinq minutes.

- ... Dans ce cas...

Héritage problématique, ou pasOù les histoires vivent. Découvrez maintenant