Chapitre XLV

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Putain. L'odeur de mon Oméga était partout autour de moi, et je devenais totalement incapable de réfléchir à quoi que ce soit. La seule chose que je savais, c'est que je devais le prendre, et que je ne pouvais pas le laisser partir. Avec un grondement, je fis disparaître nos hauts, et passai une main dans le dos de Harry pour le ramener encore plus contre moi alors que ma magie choisissait d'elle-même d'enlever nos bas.

- Tom... Geignit mon Oméga lorsque je quittai ses lèvres, avant de pleurnicher de bonheur lorsque je mordis la marque en dessous de son manubrium sternal.

Par Merlin. La vague de plaisir qui envahit Harry se répercuta directement dans mon esprit et dans mon corps, et je grognai contre sa peau, enfonçant mes dents encore plus profondément dans son torse alors que je glissai une main entre ses cuisses pour le préparer.

Sauf que, visiblement, je n'en avais pas besoin. Mon Oméga était déjà humide sous moi, et totalement ouvert, à un tel point que j'eus l'impression que son corps aspirait littéralement mes doigts lorsque je les glissai en lui. J'eus un grondement, redressant la tête pour venir l'embrasser avec brutalité alors que je m'installais entre ses jambes, écartant encore plus ses cuisses, ce qu'il fit avec célérité.

- Tom – j'ai besoin que – s'il te plaît – maintenant !

La voix de Harry était dégoulinante de luxure, et je m'enfonçai en lui sans attendre, soufflant de plaisir dans sa bouche alors que j'étais enserré dans son corps de la manière la plus délicieuse qu'il soit, avant de perdre le contrôle.

Je ne l'avais jamais perdu à ce point, mais là, l'odeur de Harry était tellement prenante – phéromones, me glissa la partie consciente de mon esprit – que je ne pouvais pas faire autrement. Je devais le prendre, le faire mien, encore et encore et encore, jusqu'à ce qu'il crie grâce et que nous ne soyons plus en état de faire l'amour.

Enfin, faire l'amour...

Actuellement, nous étions plutôt en train de baiser comme des bêtes sur le sol. Harry me griffait douloureusement le dos en accompagnant le moindre de mes mouvements, sa tête rejetée en arrière alors que des gémissements coulaient de sa gorge, et l'instant d'après, il me mordait l'épaule, tremblant contre moi. Je n'étais pas dans un meilleur état que lui, puisque je pouvais sentir la sueur rendre ma peau glissante, et mes mains passaient de son cou à son torse à ses hanches pour agripper ses cuisses, et finalement revenir sur ses hanches.

Oui, nous baisions comme des animaux sur le sol de la chambre alors que le lit n'était qu'à quelques centimètres de nous, mais cela ne nous posait pas le moindre problème. Le corps de Harry était brûlant contre le mien, et cette chaleur s'incrustait dans ma peau, m'embrouillant toujours plus les pensées.

À vrai dire, à un moment, il me sembla bien que Harry vint sur nos ventres et que je jouis dans son corps, mais je n'en était pas tellement sûr, puisque maintenant, il était à quatre pattes sous-moi, des borborygmes incompréhensibles quittant ses lèvres. D'une main, je tenais ses hanches fermement, grognant alors que je m'enfonçais toujours plus profondément en lui, et mon autre main avait agrippé ses cheveux, lui tirant la tête en arrière pour que je puisse ravir ses lèvres.

Mes tout cela restait flou, très flou. La seule chose dont j'étais certain, c'était que l'odeur de Harry était magnifique, que nos corps s'épousaient indéfiniment, et que nous continuâmes encore pendant des heures et des heures.

Lorsque, finalement, nos corps rendîmes l'âme, nous étions arrivés sur le lit, toujours imbriqués l'un dans l'autre, à tenter de reprendre tant bien que mal notre souffle. Plus mal que bien, d'ailleurs. Harry ronronnait plus qu'il ne respirait contre moi, et un sourire satisfait s'étalait sur ses lèvres. Son esprit ressemblait à un brouillard blanc, mais je n'étais pas certain que le mien soit bien plus actif – j'étais... fourbu. Enfin. Après un moment, j'eus besoin de m'étirer et voulu quitter le corps de mon Oméga, mais Harry gronda, serrant ses bras autour de mon torse et ses raffermissant la prise de ses jambes autour de ma taille, me mettant dans l'impossibilité de bouger.

Héritage problématique, ou pasOù les histoires vivent. Découvrez maintenant