Parfois, la nuit, j'avais la sensation de faire des rêves étranges. Ce n'était pas réellement des rêves, plutôt des sortes de flash-backs, mais pas totalement non plus. c'était assez dur à expliquer. La plupart du temps, c'était lorsque quelque chose d'important c'était passé dans ma vie, quelque chose qui me bloquait et que je ne parvenais pas à dépasser. La première fois que que cela était arrivé remontait à des dizaines d'années.
Mais là,cette nuit fut des ces nuits, où je me retrouvai à cauchemarder à propos de ma culpabilité qui, loin d'être apparue avec le... meurtre de Janus Diggle, remontait en fait aux premières années de mon enfance – précisément au moment où Tante Pétunia m'avait appris que mes parents étaient morts dans un accidents de voiture, d'après elle, en venant me chercher. Au final, après avoir pris conscience de mon héritage, qui était un de ces moments qui m'avait bloqué, j'avais fini par comprendre que cet autre moi était la... manifestation de mon Oméga. De mes gênes d'Oméga. Bref. En en discutant à demi-mots avec quelques gens, j'avais fini par comprendre que c'était le cas pour tout les sorciers dont l'héritage faisait d'eux des demi-créatures magiques.
Le fait était que ces rêves me donnaient toujours un mal de crâne au réveil, et je baillai longuement avant même d'ouvrir les paupières. Je me sentais étrangement alourdi, comme les rares fois où j'étais malade. Un fond sonore désagréable jouait dans ma tête et j'avais la sensation que ma tête pesait des kilos et des kilos. En même temps, je devais garder la bouche entrouverte pour parvenir à respirer correctement, et c'était quelque chose chose d'assez... agaçant.
- Avales-ça, chaton.
Il me fallu quelques secondes pour comprendre les mots de mot Alpha, et j'ouvris la bouche en même temps qu'un œil, tentant d'avaler le liquide franchement dégueulasse que me tendait Tom.
Néanmoins, il eut le mérite de me réveiller totalement. J'eus un grognement en repoussant la fiole avant de secouer la tête, me reposant sur le torse de mon Alpha alors que mon malaise disparaissait, lentement mais sûrement. Les événements précédents me revinrent rapidement en mémoire, et je sentis la culpabilité s'insinuer encore une nouvelle fois dans mes veines, avant que je ne tente de la faire refluer au fin fond de mon esprit. Ce qui était fait était fait, après tout, gémir ou pleurer ou se morfondre ne changerait pas les choses.
- Et bien, chaton, que nous vaut ce brusque changement de réflexion ? Demanda mon Alpha avec ce qui paraissait être de l'amusement, mais je voyais bien qu'il était perplexe.
- Je... commençais-je, hésitant un peu à avouer ce qui m'étais venu en tête à un moment de la nuit, avant de hausser mentalement les épaules, et de reprendre. Tu vas trouver ça sûrement stupide, mais... je suis tout de même un Gryffondor, et je – enfin, ce n'est pas réellement dans nos habitudes de nous morfondre sur ce qui a était fait. Alors... je dois juste continuer à vivre, je crois.
Enfin, ce n'avait pas exactement les sensations qui m'avaient traversé dans la nuit, mais je ne voyais tout simplement pas comment expliquer cela. D'un certain côté, je me sentais toujours terriblement mal à l'idée d'avoir tué le sorcier, mais de l'autre, je me demandais sérieusement si lui, à la fin, n'avait pas non plus dans la tête l'idée de me tuer. Dans ce cas là, c'était bien de la légitime défense... non ?
Mon Alpha me ramena sur Terre lorsque sa main passa sur une de mes oreilles de chat, et je tendis la tête en avant sans vraiment m'en rendre compte, fermant les yeux de contentement. Bon sang, c'était tellement agréable, ça, quand il passait le bout de son ongle juste là et – par Gryffondor.
Je me redressai brutalement, tentant de combattre les rougeurs qui envahissaient mes joues alors que Tom me regardait avec son foutu sourire en coin et son sourcil levé.
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Héritage problématique, ou pas
ParanormalVoldemort observa avec un frisson de plaisir l'être tremblotant de froid dans la cellule. Il avait enfin eu Potter. Par contre, il y a des variables qui n'étaient pas prévues, comme un certain héritage. Présence de lemons, et un petit peu de tortur...