Je caressai fermement sa peau, refoulant ma rage au fond de moi. J'étais peut-être un Serpentard, mais j'avais toujours eu du mal à contrôler ma colère. Et là, quelqu'un avait touché à celui qui était mon ennemi, maintenant, mon Oméga, ma propriété, alors j'avais vraiment envie de voir du sang couler. Même Mangemorts avaient reçu l'interdiction absolu de le blesser, et je savais qu'aucun d'eux ne se risquerait à subir mon courroux. Alors j'avais bien envie d'aller voir chacune des connaissances de mon Oméga pour trouver celle qui l'avait blessé, et de passer de longues heures à lui arracher les ongles un à un et sectionner ses nerfs et l'utiliser en cobaye et d'autres choses tout aussi intéressantes.
Mais Potter semblait si apeuré contre moi que je ne pouvais me résoudre à le laisser même pour quelques minutes. Je m'occuperais après de la cause des blessures qui parcouraient son corps. Elle venait de gagner quelques heures de vie. En tout cas, je prendrais un grand plaisir à la démembrer. Je ne supportais pas que l'on touche à mes affaires. Surtout de cette façon. Les bleus de toutes les couleurs qui parcouraient le corps de mon Oméga m'horripilaient, et j'avais en plus la désagréable impression d'avoir échoué à le protéger. Je ne tolérais pas l'échec, encore plus quand c'était le mien. L'Alpha en moi grognait également, partagé entre l'envie de marquer son territoire immédiatement où tuer les gens qui l'avaient foulé. Néanmoins, l'envie de protéger Potter se faisait trop importante pour que je l'ignore, et je grognai en me concentrant entièrement sur lui. Comme s'il n'attendait que ça, mon Oméga me mordilla gentiment le cou, comme pour me remercier de laisser tomber – pour l'instant.
Après être resté à savourer la douceur de ses fesses, je remontai mes mains sur son torse, caressant son corps coloré, mais pas de bronzage ou quelque chose de cet acabit, mais de ces bleus plus ou moins récents. Encore un peu agacé, je descendis mon visage contre sa peau pour remplacer ces marques par les miennes, mordillant tranquillement chaque partie de son corps abîmé, récoltant des gémissements plus ou moins fort. Une fois que je m'estimai satisfait de mon travail, je remontai légèrement pour faire un suçon à mon Oméga, clamant ma propriété, et d'après le son qu'il poussa, Potter était absolument d'accord avec ça. Après avoir maltraité son cou pendant de longs moments, je relevai la tête, ressentant le brusque besoin de voir le garçon.
Potter avait rejeté la tête en arrière, les joues rougies sous le plaisir, les yeux vitreux de plaisir, et il marmonnait des phrases incompréhensibles où je parvenais à isoler mon prénom. Je ne savais même pas pourquoi je lui avais demandé de m'appeler comme ça. Simplement, entendre Voldemort, cela me semblait un peu déplacé au vu de notre situation. Enfin.
J'eus un sourire en coin, les yeux pétillants. La sensation de contrôle que j'avais sur son corps et son esprit était totalement grisante, presque trop. Aussi, je finis par arrêter de jouer avec son corps, et lui présentai trois doigts qu'il regarda avec incompréhension.
- Lèche, chaton.
Un éclair passa dans les yeux de mon Oméga, et il ouvrit la bouche avant de hausser un sourcil. Je levai les yeux au ciel avant de les plonger à nouveau dans les siens et avançai ma main. Le regard franc, il enroula sa langue tout autour, ne cessant de me fixer, comme pour me provoquer. Potter les prit ensuite en bouche, et je grondai face à la sensualité du geste.
Par Salazar.
Et il était mon Oméga.
Et c'était absolument jouissif.
Finalement, je retirai mes doigts, lui arrachant un grognement de frustration que je m'empressai d'aller ravir de ma bouche en descendant ma main. Toujours en continuant à l'embrasser, je titillai doucement son intimité, le faisant gémir sourdement. Il semblait déjà détendu, et ses gènes devaient en être pour quelque chose, mais pour le coup, je préférais être prudent. Après tout, si je voulais l'avoir à nouveau dans mon lit – et je le voulais, parce que ses petits couinements étaient justes trop bons, et en plus, de cette manière, sa puissante magique serait à moi -, je devais lui faire voir des étoiles. Visiblement, j'étais sur le bon chemin, à en juger par la façon avec laquelle il ondulait contre moi.
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Héritage problématique, ou pas
ParanormalVoldemort observa avec un frisson de plaisir l'être tremblotant de froid dans la cellule. Il avait enfin eu Potter. Par contre, il y a des variables qui n'étaient pas prévues, comme un certain héritage. Présence de lemons, et un petit peu de tortur...