Chapitre 8 : A la plage

5.1K 297 22
                                    

Je sens les mains de Annie courir sur ma peau, ses lèvres embrasse mon torse. Je voudrais me réveiller comme ça tout les jours. Je resserre ma prise sur son corps, glisse une main dans ses cheveux et je la guide jusqu'à mes lèvres, nos langues se rencontre, dansent ensemble, c'est divin. Je la bascule sur le dos pour pouvoir la dominer et la regarde. Un sourire coquin sur ses lèvres gonfler par nos échanges, des yeux pétillant de malice.

Putain ! Je suis fou d'elle.

Annie caresse la légère repousse de ma barbe du bout de l'index.

- Mais c'est un homme mes amis.

- Tu veux que je te le prouve autrement ?

Je ponctue ma phrase d'un coup de bassin, mon érection, contenu par mon boxer, frôle la dentelle de son boxer et elle gémit.

- Je n'en ai jamais douter beau blond. Mais je t'en prie, fait moi une démonstration.

Je grogne comme un animal avant de l'embrasser férocement.

Elle me rend fou.

J'ai faim d'elle, de son corps, de son esprit et maintenant que j'ai accès à tout je ne sais pas si j'arriverais à m'en passer un jour. Un coup sur la porte, je continue d'embrasser la déesse qui gémis sous mon corps. Deux coups supplémentaires, je grogne mais il est hors de question que je cesse. Trois coups plus fort, Annie se détache de moi et je me laisse tomber à ses coté en soufflant. Un coup beaucoup plus fort et je gueule.

- Billy je vais te tuer. Annie pouffe à mes côtés.

- J'ai été cherché les croissants et je m'ennuie...

Annie rigole franchement à mes côtés et je souffle.

- Ce mec est pire qu'un gosse.

Annie glousse et sors du lit, son débardeur ne cache pas grand-chose et son cul est mis en valeur par un boxer en dentelle qui se balance sous mon nez. Il me nargue ou c'est comment ?

Je vais mourir de frustration.

- Vous venez ? Continue mon pire ami.

- On arrive. Va préparer le café. Je gueule.

Je me précipite hors du lit, avant que ma copine.

C'est bien ma copine ? Merde faut que je lui demande.

Bref je me précipite sur elle avant qu'elle enfile son jogging, je l'a fait pivoté face à moi, glisse mes mains sous ses fesses et l'embrasse comme si ma vie en dépendait. Mais dans le fond, j'ai le sentiment qu'elle en dépend. Je me recule légèrement et regarde Annie.

- Est-ce qu'on est en couple ? Je demande.

- Et bien, on couche ensemble, on s'embrasse, on est exclusif. Ça y ressemble Tuck.

- Ça me va. Si ça te va ?

Pour toute réponse elle m'embrasse et enfile son pantalon, elle se dirige vers la porte et je la stop.

- Enfile une veste ou une parka. Il y a William...

- Tu vois quand tu veux. Gueule le concerné derrière la porte.

Annie rigole et enfile un gilet avant de sortir et moi j'enfile mon jean. William nous attend dans la cuisine avec un grand sourire enfantin sur le visage. 

Visiblement il fière de sa connerie le con.

Nous avons pris la voiture de Annie et sommes parti profiter du soleil à 300 kilomètres de chez nous en Normandie. On se retrouve donc à marcher sur la promenade de Deauville, une glace à la main et Will qui fait le con. Ce couillon s'amuse à faire peur aux mouettes et apparemment il trouve ça hilarant. Annie et moi rigolons car nous savons pertinemment qu'il va finir par se faire attaquer s'il continue. Mon téléphone sonne, je regarde l'écran, la photo de ma mère sur l'écran semble me nargué, je l'enfonce dans ma poche en ignorant son appel et ce détail n'échappe pas à ma blonde.

Un Sentiment, Pas Un Nombre. (Terminée)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant