Epilogue: 5 ans plus tard !

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- Matt fait attention au poteau. Je crie.

- Ton fils est un vrai casse-cou. Déclare Will.

- C'est un garçon ! Tu verras.

- Et toi tu verras ce que c'est que d'avoir une fille.

- Papa ! Mathéo il a mis plein de sable dans mes cheveux.

J'observe Emma, la fille de William et Célia. Des cheveux d'un noir de jais, des yeux tout aussi sombres et son visage angélique. Mathéo, mon fils, en est déjà fou, mais comme tous les gosses de son âge, il le démontre bizarrement. Je lance un regard noir à mon fils qui me fait un grand sourire en haussant les épaules. Si petit est déjà plein de malice. J'appelle Mathéo et il court vers moi, ses cheveux tellement blonds qu'ils sont presque blanc sont couper court "comme papa" et ses yeux ont pris le vert des jeunes feuilles. Il a les yeux de sa mère et j'ai appris à Annie comment discerner ses humeurs et du coup elle a compris comment je faisais pour si bien la comprendre. William et Célia ont eu un petit garçon, Billy...

Me demander pas, même moi je n'ai pas compris !

Et donc Billy, un jour je m'y ferais, à eu trois mois la semaine dernière. Annie, elle, porte notre petite fille, qui devrait naître dans qu'elle que jours. Ma princesse. Enora. Nous avons lâcher nos études avec William, nous sommes associés à Raphaël et notre garage tourne comme une montre suisse. William et moi avons acheter une maison dans le même quartier, nos enfants vont à l'école ensemble, ont la même nourrice.

Bon la nourrice c'est Célia, on triche un peu sur ce coup-là !

Mais au-moins je sais que je peux lui faire confiance. Seb, Dom et Méli sont très présent et pour un mec comme moi, complètement paumé, qui n'a plus ni père, ni mère, vous n'imaginez pas comme je leurs suis reconnaissant de m'avoir "adopté". Grace à eux, William, Célia et surtout Annie, j'ai une vraie famille.

Mathéo glisse sa petite main dans la mienne et de son autre main pointe une direction. Mon regard suit son mouvement, William regarde aussi et je sens la colère monter.

- Elle est déjà venu la semaine dernière quand j'étais avec maman, la dame. M'apprend mon fils.

- Elle est venu vous parler ?

- Non, mais quand maman l'a vue, elle et tata Cé nous ont dit qu'on devait rentrer.

Je réglerais ça avec Annie. Elle aurait dû me prévenir qu'elle était revenue. Je m'accroupis à hauteur de mon fils et passe une main dans ses cheveux.

- Ok, bonhomme. Tu vas aller avec tonton jusqu'à la maison et tu es sage avec maman.

Mon fils hoche la tête, je mets sa main dans celle de mon meilleur ami. Le regard de ce dernier est rempli de question.

- Ca va aller. Je réponds à sa question silencieuse. Ça devait arriver un jour ou l'autre.

- Célia est chez vous, je t'attends là-bas. Me répond Will.

Je hoche la tête et m'avance vers cette femme, qui un jour, à été ma mère. Je l'observe en avançant. Elle n'a pas vraiment changé. Elle à l'air de se porter bien et dans un sens je suis content pour elle. Quand j'arrive près d'elle, je m'aperçois que ses mains tremblent légèrement sur le grillage du parc. Je me retourne et m'assure que mon fils est loin, qu'il ne m'entend pas. Pour lui, cette femme n'existe pas. Papa n'a pas de maman mais ce n'est pas grave parce que papa l'a lui et bientôt sa petite sœur. Voilà ce que j'ai dû expliquer à mon fils, qui n'a pas cinq ans lorsqu'il m'a demandé ou elle était ma maman. Je ne pouvais pas dire à Mathéo, que cette femme, ne voulait pas de lui, qu'elle avait failli l'empêcher de vivre. Quels mots peuvent expliquer ça à un enfant ? Comment lui dire, que, simplement parce qu'il était encore dans le ventre de maman, sa grand-mère, avait juger que s'il ne voyait pas le jour, ce n'était pas grave ? Alors que nous lui apprenons déjà à protéger sa sœur qui est encore au chaud dans le ventre de maman.

Un Sentiment, Pas Un Nombre. (Terminée)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant