Chapitre 13 : Mais ou qu'elles sont ?

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Tout d'abord désolé de moins publié. C'est compliqué en ce moment à la maison avec les vacances scolaires j'ai mes deux monstres à la maison et du coup beaucoup moins de temps de pour moi. 

Voici un nouveau chapitre pour vous mettre un peu plus dans l'ambiance de cette relations et qui continue a vous faire découvrir William. Je l'adore ce personnage. 

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Bonne lecture.

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Ça fait deux jours que nous sommes ici et c'est génial. La piscine est parfaite, il fait super beau. Ce soir il y a une grosse fête sur la plage et je pense que ça va être hyper sympa. Je suis parti à la boulangerie à pied avec William, Annie dort encore. Je ne l'ai pas touché depuis qu'on est arrivée à cause de Will, on a peur qu'il nous entende et il se ferait un plaisir de se foutre de notre gueule pendant des jours. Sauf que j'ai envie d'elle.

- Hey ! Ho ! T'es avec moi là ?

Je tourne ma tête vers mon meilleur ami qui me dévisage avant de rigoler.

- Ho putain. Mais c'est pire qu'avant en fait.

Je lui fais un doigt et l'ignore, il a l'air d'y voir une invitation à continuer.

- Maintenant tu y pense tout le temps. Ou à tu mis tes couilles mon vieux ?

- Ma conscience m'a suggéré de chercher dans mon calepin. Faudrait que j'y pense.

Je hausse les épaules pour ponctuer ma phrase et enfonce mes mains dans mes poches en tapant mon pied dans un caillou, qui roule sur la route.

- C'est quoi le problème Tucker ?

- Il n'y en a pas. Je mens.

- Te fous pas de ma gueule. Balance tête de gland.

Je rigole en regardant Will du coin de l'œil. C'est main son dans ses poches également, son regard est bloqué face à lui et un léger sourire se dessine sur son visage. Il sait qu'il à gagner mais il à la courtoisie de ne pas se vanter. Je me passe une main dans les cheveux et prend une grande inspiration.

- Ok ! Tu vois avant elle était là, mais je ne faisais qu'imaginer ce que ce serait et crois-moi j'étais loin, mais alors, très loin du compte. Maintenant, je sais comment c'est. Tu vois ? Il secoue la tête. Je connais la douceur de sa peau, le gout de ses lèvres, la sensation de son corps contre le mien quand je me réveil, ses gémissements quand je lui fais du bien... Putain William, j'ai peur.

J'agrippe mes cheveux à deux mains en grognant et je regarde mon meilleur ami, une grimace déforme son visage.

- Ta peur de quoi au juste ?

- Putain de tout Will ! Qu'elle s'aperçoive un jour que je ne suis qu'un gamin et qu'elle ne veut pas m'attendre. J'ai peur qu'un mec de son âge, comme Atchoum, débarque et lui donne tout ce que je ne peux pas encore lui offrir. J'ai peur qu'elle ne m'aime pas comme moi je l'aime. Maintenant que je sais ce c'est que d'être avec elle, en elle, je ne veux rien d'autre et surtout, je ne veux personne d'autre bordel.

Je renifle et recommence à avancer. Will met une seconde avant de me rattraper et de poser une main sur mon épaule. Il me secoue un peu.

- Tu réfléchis trop Tuck. Et putain va vraiment falloir qu'on retrouve tes couilles. Tu me montreras ce cahier dont ta conscience ta parlé.

Je rigole et le bouscule. Il y a un monde fou à la boulangerie, nous nous mettons dans la file et discutons de la fête de ce soir sur la plage. William espère vraiment rencontrer une fille et moi qu'il rentrera assez tard pour que je puisse m'amuser un peu avec ma blonde.

Annie est allongée sur le ventre sur le transat à côté du mien, je caresse son dos du bout des doigts et observe William qui discute avec une fille dans la piscine et ça me fait sourire. Annie se retourne sur le dos et pose une main sur ma cuisse et ses doigts glisse sous le tissu de mon bermuda, ma respiration se bloque et un doux frisson me parcourt.

- Et si on rentrait Beau blond. William à l'air bien occupé.

Un sourire banane...

Oui Banane. D'une oreille à l'autre. Bref !

Un sourire banane se plaque sur ma tronche et Annie rigole doucement. Je saisis sa main, me lève rapidement et la tire derrière moi, je l'entends rire franchement et quand je la regarde ses joues sont rouge.

Qu'est-ce qu'elle est belle Putain !

Arrivée au mobil-home j'ouvre la porte, les mains tremblantes, je la tire à l'intérieur et l'embrasse. Ma langue danse avec la sienne. C'est main s'active sur le devant de mon short, elle le laisse tomber sur mes chevilles, me pousse sur une des chaises de la table à manger et j'obéis. Ses lèvres parcourent mon corps avant de s'arrêter sur mon sexe déjà dresser au maximum, j'emmêle mes doigts dans ses cheveux et je suis son rythme. Ses lèvres remontent sur mon torse, elle m'embrasse et je ne sais pas quand elle à fait ça mais le bas de son maillot de bain à disparu lorsqu'elle s'assois sur moi. Je détache le haut de son maillot de bain et embrasse chaque centimètre de peau à ma portée.

Je suis allongé dans le lit, Annie est blottie dans mes bras en train de somnoler. J'entends la porte d'entrée s'ouvrir et William plombe l'ambiance.

- Bon fini de forniquer les amis. J'ai faim et j'ai un rendez-vous ce soir.

Annie grogne quelque chose que je ne comprends pas en enfonçant son visage dans mon cou. La connaissant, il vient surement de se faire traiter d'abruti. Je rigole en essayant de sortir du lit mais Annie me retient.

- Si on l'ignore, il finira bien par s'en aller. Non ?

- Non ! Gueule Will. Je vous entends mes petits cochons.

Annie grogne encore contre ma peau et je réussi à m'extraire du lit.

Je suis en train de faire griller les saucisses au barbecue, Will prépare une salade.

Et oui j'ai peur, faut être honnête.

Et Annie est sur son ordinateur depuis une heure. Je l'observe s'agacer, se passer la main dans les cheveux et grogner face à l'écran. Clairement, la Annie en mode patronne me fait flipper. Elle prend son télèphone et attend. Je suis captivé par cette facette d'elle.

- Salut P'pa... Non ça ne va pas... Ton bon à rien à encore pris du retard mais en plus il n'est pas foutu de lire un plan... Lui ou le plombier c'est pareil P'pa ! Ils m'ont tout monté à l'envers, je dois revoir tout l'intérieur de la salle de bain... J'étais censé être en vacances et la j'ai des heures de boulot qui m'attendent. Je te préviens qu'a mon retour les deux se prennent un avertissement... Tu ne les sauveras pas cette fois... Ils nous font perdre de l'argent et du temps pour d'autre client... Oui ! Toi aussi. Bisous.

Elle balance le téléphone sur la table, se prend la tête à deux mains...

- Mais quel con...

Son cri surprend Will qui fait tomber son couteau sur son pied et gueule. Je n'arrive pas à me retenir et un fou rire me prend. Un jet d'eau glacé me stop dans mon rire et William me dévisage, alors que Annie souris derrière lui, visiblement plus calme qu'il y a deux secondes.

- Arrête de te foutre de ma gueule ou je ne t'aide plus à retrouver tes couilles.

Annie éclate de rire et je lui tire la langue comme un gosse blesser.

Putain je sens que mes vacances vont être mémorable. 

Un Sentiment, Pas Un Nombre. (Terminée)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant