Chapitre 3: Oublie la.

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J'ouvre les yeux et je sens le corps chaud de Annie presser contre le mien. Il me faut cinq minutes pour me souvenir de pourquoi je suis là et cinq secondes pour que ma colère revienne. Annie à un bras posé sur mon ventre et une jambe passé par-dessus les miennes. C'est la première fois que je dors dans le même lit qu'elle et je voudrais faire ça tout les jours. Je dégage doucement mes jambes et retire son bras pour me lever. Je la regarde dormir et j'ai mal dans la poitrine. Quand je repense à ce con qui ne se rend pas compte de la chance qu'il a. Je me rhabille dans le salon et pars chercher des croissants. Annie adore ça et j'aime la regarder manger. Elle ne fait pas de manière, a un bon appétit et mange souvent avec ses doigts. Je pourrais passer des heures à la regarder manger du poulet lors des barbecue.

Quand j'ouvre la porte de l'appartement, je l'entends m'appeler.

- Tucker ?

- J'étais parti chercher les croissants Annie.

Elle se précipite dans mes bras et m'enlace.

- Pas que je n'aime pas mais en quel honneur ?

- J'ai cru que tu étais parti en me faisant la gueule.

- Et pourquoi j'aurais fait la gueule ?

- Hier, Alex, tout ça quoi. J'ai gâché ton anniversaire.

- Alex est un con et tu n'y es pour rien. Choisis mieux t'es mecs la prochaine fois.

- Je pense rester célibataire très longtemps. J'en ai marre, je tombe que sur des nazes.

- Fait juste attention. Bon on les bouffe tes croissants, parce que j'ai la dalle.

Annie rigole, m'arrache le sac de viennoiserie et part en courant. Je rigole et cours après elle en pestant, je la retrouve dans la cuisine, debout sur le plan de travail avec le bras en l'air. Elle agite le sac en rigolant, persuadé qu'elle à gagner. Mes mains glissent sur sa taille, la soulève et je la repose au sol avec un sourire triomphant devant sa mine de chien battus.

- Tu triche beau blond.

- M'en fou j'ai les croissants. Prépare le café femme.

Je lui prends le sac et elle me met une pichenette sur le front en rigolant. Je mets les croissants dans une assiette pendant que Annie prépare les cafés et mon téléphone sonne.

- Salut maman.

- Tucker tu est où?

- J'ai dormis chez Annie. Désolé.

- Préviens moi la prochaine fois. Et Tuck... Rien, laisse tomber.

- Un problème ?

- Non. Tu rentres aujourd'hui ?

- Oui, Annie me ramène après le petit déj.

- Ok. Attention à toi. Je t'aime.

- Je t'aime maman.

Je pose mon téléphone sur la table et je vois Annie qui a déjà manger la moitié d'un croissant. Je la rejoins, on déjeune dans le silence. Je l'observe manger son croissant quand ses yeux se posent sur moi.

- Ca va Tuck ? Me demande Annie.

- Oui ! Pourquoi ?

- Tu me fixe.

- Tu as une miette juste là.

J'essuie la miette imaginaire au coin de ses lèvres avec mon pouce et lui fait un petit sourire. Elle ne me répond pas et baisse la tête sur son bol.

Un Sentiment, Pas Un Nombre. (Terminée)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant