Trois longues semaines. Je n'en peux plus. C'est la première fois, que je reste aussi longtemps loin d'elle et c'est une véritable torture. Les cours ont repris et pour le moment je ne suis pas largué mais ça c'est surtout grâce à Will. Qui me file ses notes tous les soirs. Je le soupçonne de vouloir se faire pardonnée. Dans la mesure où lui et Célia refuse de me donner la moindre info sur Annie, sous prétexte de vouloir rester neutre.
Mais quelle connerie !
Je soupire bruyamment et le prof qui était en train de nous expliquer je ne sais pas trop quoi, je ne sais même pas dans quel cours je suis, me dévisage. William me met un coup de coude dans les cote pour que je me redresse et le prof s'adresse à moi.
- Un problème avec mon cours Tucker ? Il y a quelque chose que vous ne comprenez pas ?
- Non monsieur. Désolé.
Un simple hochement de tête pour réponse et il reprend son cours pendant que je faisais semblant de suivre. Je pense à Annie, je me demande comment elle va ? De qu'elle couleur sont ses yeux aujourd'hui ? J'ai été lâche. Je l'ai quitté sans explication, même moi je ne suis pas certain de ce qui m'a poussé à le faire. J'étais en colère qu'elle m'ignore, mais j'étais surtout en colère après Méli et Olivia et j'ai tout lâché sur elle. Je n'ai même pas eu le cran de la regarder en face quand je lui ai rendu ses clés. J'ai attendu planquer derrière une bagnole pour être sûr qu'elle récupérerait bien son courrier. J'étais encore en bas quand elle m'a envoyé le sms. Le tout dernier depuis et j'ai eu une envie furieuse de monter et de lui montrer que j'étais un homme, que je voulais être son homme et je l'ai imaginé avec Raphaël. Tout serait plus simple pour elle si elle était avec Lui. Plus vieux qu'elle, une situation, aucun lien de parenté de loin ou de près, leurs mères sont juste amie, il n'y en a pas une qui couche avec le beau-frère de l'autre. Will me ramène sur terre d'une tape derrière la tête et me fait signe de sortir de la salle. Arrivée dehors il souffle longuement avant de me bousculer en gueulant.
- Merde Tuck ! Ressaisis-toi ! Elle te manque va la voir, discute avec elle.
- Elle n'essais plus de me contacter.
- Tu à ignorer chacune de ses tentatives pendantes plus d'une semaine, la connaissant estime toi heureux qu'elle n'ait pas abandonner avant.
- Elle a dit que je n'étais pas un homme.
- Et en fuyant comme voleur quand tu à croiser sa caisse tu lui à donner raison. Continue mon pire ami.
- Dit moi juste de qu'elle couleurs était ses yeux la dernière fois que tu la vue.
- Mec ses yeux sont verts. Mais merde redescend.
- Pas toujours mais laisse tomber.
Je balance mon sac sur mon épaule et avance dans le couloir sans un mot. William me rattrape et me fait pivoter pour que je le regarde.
- Pourquoi tu l'as quitté exactement ?
- C'était ce qu'il y avait de mieux pour elle. Plus de dilemme dans sa tête.
- Alors oublie là. Tourne la page et avance.
- Et si c'était toi et Célia ?
Will penche la tête sur le coté et prend une grande inspiration.
- Ok ! Jamais je n'aurais cru dire ça un jour et encore moins à dix-huit ans, alors ouvre bien tes oreilles. Je ne mérite pas une meuf comme elle et je ne la mériterais surement jamais, je suis trop un connard. Mais jamais je ne la quitterais sans une raison vraiment valable. Tant que cette fille voudras de moi, je la garderais pour moi. Et tu devrais faire la même chose. Célia est ma copine, elle est à moi Tuck. Tu comprends ? Et jamais je ne laisserais l'opportunité à un autre de prendre ma place. Et toi comme le gros con que tu es, tu as laissé la place vide à tous les mecs qui ont des vues sur ta nana.
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Un Sentiment, Pas Un Nombre. (Terminée)
Ficção AdolescenteLa mère de Tucker à refait sa vie et le voila projeter dans une famille unie, ou la bonne humeur domine et il rencontre Annie, de six ans son ainée. Une amitié hors du commun, des sentiments et un tas de problèmes en vue. Est-ce que Tucker est réel...