Ridy.
J'ai essayé de dormir mais je me suis battu contre le sommeil. J'ai plus passé mon temps à garder les yeux ouverts qu'à les avoir fermés.
J'avais très chaud et mes mains faisaient que trembler. J'avais pris une douche froide pour me calmer en vain. Ce qui m'énervait le plus c'était sûrement que je ferais pas de crise. En arrêtant l'essai clinique, le médecin m'a dit que les symptômes persisteraient mais j'avais pas penser que ce serait aussi violent.
J'avais préféré laisser Nathanaëlle dormir pour qu'elle se repose aussi parce qu'à courir partout avec les enfants, elle était épuisée.
🗨 Moi :
Vas voir maman Neïla. Tu lui
expliques tout et ce que je vais faire
aussi stp. Je suis pas en état de me leverComme d'habitude, sa réponse a été très rapide.
🗨 Nexane :
Cest notéJe verrouille le téléphone avant de le poser au sol. Je sens une main passer dans mon dos avant d'avoir un bisous sur mon omoplate. Ce qu'elle aurait jamais dû faire puisqu'elle s'est redressée d'un coup.
- Nathanaëlle : Pourquoi tu ressembles à un chauffage ambulant ?
- J'ai la grippe.
La seconde d'après, je me suis reçu un coup à l'arrière de la tête, ce qui m'a fait rire. Elle un peu moins.
- Aïe.
- Nathanaëlle : Tes vraiment un abruti quand tu veux. Elle siffle. Laisses moi dix minutes et je viens m'occuper de toi.
- Et c'est quand que tu te reposes toi danz tout ça ? Je lui dis. Oui je suis malade mais je veux pas que tu t'oublies dans tout ça bébé. Juste lève toi, occupes toi des petits et tu te reposes aussi.
- Nathanaëlle : Si tu crois que je vais t'écouter.
Je roule des yeux alors qu'elle se lève rapidement. Elle était bornée cette fille. Beaucoup trop.
∆ Ellipse.
- Thaïs : Bonjour mon papa.
- Hum.
Elle me fait un câlin en montant sur mon dos alors que je peinais à me réveiller. J'avais faim mais je voulais pas me lever parce que j'étais trop bien installé.
J'étais étalé sur tout le lit, avec deux ventilateurs et des gants froides. C'était juste parfait.
- Thaïs : Maman t'as fait des mikatés avec Marine.
- J'arrive.
Elle ricane avant de se lever et partir en courant. Je prends trois minutes avant de me redresser sur mes fesses. Je m'étire correctement puis je me rends à la salle de bain me brosser les dents, me rincer le visage avant de descendre lentement à la cuisine où ils étaient tous. Même Stanislas était là avec Amy.
Je salue tout le monde et surtout bébé Naëlle qui touche mon front. J'avais même plus de fièvre.
- Je prends un plateau à emporter.
- Amy : On est pas au restaurant ici. Poses tes fesses.
- Stanislas calmes ton nourrisson.
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Ridy : ma fierté. [II]
General FictionNe dit-on pas que le véritable ne meurt jamais ? Que malgré les hauts, les bas, les disputes, les ruptures, les breaks, il résiste ? Quand deux personnes sont faites l'une pour l'autre, rien ni personne ne peut les empêcher de s'aimer. Choisir, c'es...