Ridy.
- ... : Tu sais qu'il commence à se faire tard ?
Je lève légèrement la tête pour rencontrer le regard de Nelly qui sourit avant de s'asseoir à côté de moi.
- Nelly : Henriette et Moi, on va passer la nuit près d'elle. Toi tu devrais rentrer rassurer tes enfants.
- J'ai pas envie de la laisser. Elle aime pas trop les hôpitaux et elle risque de paniquer à son réveil.
- Nelly : Le médecin a dit qu'elle se réveillerai pas avant midi demain alors sois tranquille.
Je hoche la tête, en soufflant.
- Qu'est-ce que vous vous êtes dit avec ma mère ?
Quand j'étais arrivé avec Nexane et Amaryah, il y avait sa mamie, Nelly, maman Amaryah et Stanislas.
Son ami avait du retourner au travail et pendant que j'allais voir une infirmière pour me dire ce qui se passait, Nelly et ma mère se sont isolées et ont parlé en me fixant. Elles étaient suspicieuses.
- Nelly : On a pas le droit de parler entre femmes ?
- J'y crois pas à cette histoire de malaise.
Le médecin était déjà passé à notre arrivé alors Nelly m'avait bancalement expliqué que c'était des effets de son cycle ou je ne sais quoi. J'y croyais vraiment pas.
- Nelly : Tu devras t'en contenter pour le moment.
- Pourquoi ?
- Nelly : On connaît tous ton impulsivité ici.
Je fronce légèrement les sourcils, perdu.
Je l'ai regardé un petit moment puis j'ai commencé à rassembler les pièces une à une dans mon esprit.
- Tout est lié hein ? La dispute, ma colère et ce qui lui arrive. C'est encore un des coups tordus de mon oncle pas vrai ?
Elle tapote gentiment ma cuisse.
- Nelly : Rentres t'occuper de tes enfants.
- Amaryah : Chéri, on y va ?
Je hoche difficilement la tête avant de me lever. Je dis au revoir à Henriette et Nelly avant de sortir de la chambre en traînant des pieds.
Sans dire un mot, j'avance en direction des ascenseurs qui arrivent rapidement. Je monte dans l'un deux et maman Amaryah me suit de près. Une fois les portes refermées, elle ouvre la bouche pour me parler.
- Amaryah : T'étais pas conscient de ce que tu faisais Ridy. T'es en train de te monter la tête pour rien.
Je réponds pas.
- Amaryah : Tala nga. Yanola nga soki nazo loba na yo*.
*regardes moi, réponds moi quand je te parle
Je le fais en soufflant légèrement.
- Amaryah : T'as pas à t'en vouloir.
- Si tu serais pas arrivée je l'aurais frappée maman.
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Ridy : ma fierté. [II]
General FictionNe dit-on pas que le véritable ne meurt jamais ? Que malgré les hauts, les bas, les disputes, les ruptures, les breaks, il résiste ? Quand deux personnes sont faites l'une pour l'autre, rien ni personne ne peut les empêcher de s'aimer. Choisir, c'es...