Ridy.
Je pousse la porte derrière moi, en soufflant. Elle était allongée sur le canapé, à lutter contre le sommeil qui allait pas tarder à l'emporter.
Elle devait sûrement m'attendre.
J'ai un petit sourire, en retirant la veste et mes chaussures dans le hall avant d'aller m'asseoir à côté d'elle. Je lui caresse la tête avant de lui faire un bisous sur le front.
- Ça va toi ?
Elle hoche la tête, en se redressant doucement.
- Nina : Je suis désolée pour hier. Je me suis laissée emporter et j'aurais pas du et..
- On oublie tout ça. D'accord ?
- Nina : Oui. Elle m fait un bisous. On va se coucher ?
Je hoche la tête, en me levant. Elle me tend les bras et j'ai un petit rire.
- Nina : Portes moi.
- Dieu créa l'Homme avec deux jambes pour se déplacer..
Elle me regarde de travers alors avec toute la flemme que j'avais, je l'ai porté jusqu'à notre chambre.
***
- ... : Idiot. Espèce d'ingrat. Hmar vas.
Je ricane, en enfonçant ma tête dans mon petit oreiller alors qu'elle continue de m'insulter. Je souffle et malgré moi j'ouvre les yeux mais elle m'a frappé au niveau de tête avec une tongue.
- Maman !
- Neïla : Tu la boucles. Donc moi je t'ai élevé, je t'ai poussé vers le haut, quand tu rentres, tu viens pas me voir ? Moi ta mère ? Moi, Neïla ta mère qui t'adore et qui lave encore tes habits ? Eh Allah regardez moi ça.
- J'allais venir te voir aujourd'hui en fait. C'était ta journée et c'est ton anniversaire en plus. J'avais des surprises pour toi.
- Neïla : Pour de vrais ?
J'ouvre le tiroir de ma table de chevet pour en sortir une enveloppe que je lui tends.
- Oui pour de vrai.
Elle la prend et l'ouvre. Elle a un grand sourire puis me tend les bras.
- Je suis plus ingrat ?
- Neïla : Ah fermes la et fais moi un câlin.
Je roule des yeux et je me glisse dans ses bras. Elle me fait un bisous sur le front, en passant ses mains sur mon torse.
- Neïla : C'est quoi ça Ridy ?!
- C'est la guerre maman..
- Neïla : Oui mais mon fils.. Ils t'ont blessé..
Elle a reniflé et mon coeur s'est serré en me rendant juste compte qu'elle pleurait. Je me lève du lit avant de la prendre contre moi.
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Ridy : ma fierté. [II]
General FictionNe dit-on pas que le véritable ne meurt jamais ? Que malgré les hauts, les bas, les disputes, les ruptures, les breaks, il résiste ? Quand deux personnes sont faites l'une pour l'autre, rien ni personne ne peut les empêcher de s'aimer. Choisir, c'es...