Ridy.
Il est vingt trois heures quand j'arrive à la maison. Les lumières étaient éteintes alors je suis monté. Je passe d'abord par les chambres des enfants pour les vérifier un à un avant d'aller retrouver ma polonaise.
Elle était allongée sur le lit, sur le côté un coussin entre les jambes avec une petite bouillotte sur le ventre, un ventilateur en sa direction. Elle était toute pâle.
- T'es un zone rouge hum ?
Elle hoche la tête, en reniflant. Je retire mon arme que je range dans le tiroir, puis mes chaussures, mon haut puis ma ceinture avant d'aller la voir.
Je lui fais un bisous sur le front, en caressant sa petite cuisse. Je touche sa bouillotte qui était froide.
- Tu veux que j'aille te mettre de l'eau chaude ?
Elle secoue la tête en serrant ma main fermement.
- Nathanaëlle : J-J'ai envie de vomir..
Je me lève avant de l'aider à se lever aussi. Je l'amène aux toilettes où elle tarde pas à vider ses tripes. J'ai juste tenu ses cheveux pour trouver un élastique et les attacher. Je m'asseois derrière elle, pour soutenir son corps qui était faible.
- T'as pris tes médicaments ?
- Nathanaëlle : Je veux pas en dépendre..
- C'est pas question d'en dépendre. Seulement de ta santé. Regardes comment t'es sans.
- Nathanaëlle : J'ai mal..
- Je sais bébé. Je caresse son ventre. Tu sais ça me fait penser à la fois où Jamal était en déplacement et que tu m'as appelé pour venir rester avec toi parce que t'avais mal.
Elle a un petit rire, en serrant mon poignet.
- Tu vas te rallonger et je vais te faire un petit thé. Tu prends tes médicaments avec et on va dormir.
Elle acquiesce doucement avant que je me lève pour la faire se lever aussi. Ses règles duraient toujours une journée mais depuis la naissance des triplés, la douleur était horrible. Elle se retrouvait toujours dans cet état.
Elle avait tout essayé mais elle supportait pas. Ni les pilules, ni les patchs. Elle se rince la bouche, le visage puis je la recouche avant d'aller lui faire son thé.
Je suis remonté dix minutes plus tard et elle a tout bu en plus de ses médicaments. J'ai attendu que ça fasse effet avant d'aller me rincer rapidement et revenir.
À sa demande, j'ai posé ma tête sur son ventre pour y faire une petite pression (média). Je passe ma main sous son t-shirt pour le poser sur son sein et malgré moi, je me suis endormi.
∆ Ellipse.
15:41.
Il était quinze heures quand j'ouvre mes yeux. Je me suis tourné vers la place à mes côtés pour la découvrir vide. Je souffle légèrement, en enfonçant ma tête dans mon oreiller avant de prendre mon portable.
J'avais trois messages et trois appels manqués.
Un message était de maman Amaryah et tout le reste de Nathanaëlle.
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Ridy : ma fierté. [II]
Tiểu Thuyết ChungNe dit-on pas que le véritable ne meurt jamais ? Que malgré les hauts, les bas, les disputes, les ruptures, les breaks, il résiste ? Quand deux personnes sont faites l'une pour l'autre, rien ni personne ne peut les empêcher de s'aimer. Choisir, c'es...