Ridy : ma fierté. [II]

36.

vivons heureux et aimons nous hein💕
Je vous aime malgré tout sachez le😭

(+) lisez le mot de fin

Nathanaëlle.

- Papy : Nathanaëlle assieds-toi un peu hein.

Je secoue la tête de gauche à droite, en continuant de faire les cents pas pour me calmer.

Thaïs était dans une chambre à l'étage pédiatrique et elle dormait selon l'infirmière. Liam lui aussi était en haut et il regardait la tête pour se changer les idées.

Et moi j'étais là. À attendre désespérément.

J'avais même plus de larmes pour pleurer tellement je me sentais mal. J'avais le coeur serré et j'avais toute une grande culpabilité qui grandissait chaque minutes sans aucune nouvelle.

A chaque fois que je pensais ne plus toucher le fond, je tombais toujours plus bas. Encore et toujours.

La psychologue m'avait qualifié de défaitiste.

Je venais de perdre un membre de ma famille, mon fiancé est entre la vie et la mort depuis une semaine déjà, ma mère avait quitté la France en me laissant Dania et entre les mains d'un psychopathe puis Hakim passait un sale séjour en prison mais selon elle, j'étais juste défaitiste.

Si on rajoutait ce qui s'est passé aujourd'hui, personne ne pourrait s'asseoir en face de moi et me dire qu'elle avait une vie pire que la mienne. Personne.

Je me suis tournée vers le bruit des pas du médecin qui venait de revenir de la salle de d'opération à en voir sa blouse.

Nexane s'est pas levé et l'a juste regardé.

- Médecin : Je suis vraiment désolé. Elle avait perdu beaucoup de sang et pendant l'opération, elle a fait une crise cardiaque qui lui a été fatale. Toutes mes condoléances.

Ma gorge était nouée, ma respiration était sifflante, mes yeux coulaient sans s'arrêter et mon coeur s'était tout simplement déchiré. Ça faisait mal.

Ça me faisait très mal.

- Médecin : Je suis vraiment désolé.

Je me suis tourné vers papy qui lui aussi était tout aussi choqué. Il a voulu ouvrir la bouche pour parler mais tout ce qui s'est passé c'est qu'il a roulé des yeux avant de tomber lourdement au sol juste avant de se mettre à convulser violemment.

Avant même que je comprenne ce qui se passait, tout une équipe était autour de lui et moi, j'étais dans les bras de Nexane qui me retenait parce que je paniquais.

- Nexane : Nathanaëlle, tu me regardes ?

Je secoue la tête de gauche à droite, en pleurant.

- Nexane : C'est pas bien pour toi de te mettre dans cet état et tu le fais alors fais un effort s'il te plait.

- M-Mais il a quoi ? Je pleure. Nexane je veux pas le perdre.. Pas lui.. Je le supporterai pas..

- Nexane : Je sais beauté, je le sais.. Il me dit. Pour le moment je veux juste que tu te calmes d'accord ?