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Liam.

- Rebeka : Pourquoi t'es aussi admiratif de la relation de tes parents ?

J'esquisse un petit sourire, en les regardant rigoler tous les deux sur leur transat plus heureux que jamais. Ils en avaient fait du chemin pour en arriver à là. Ils avaient traversé tous les chemins possibles mais ils étaient encore là. Comme quoi le véritable amour résiste à tout. C'est qu'une question de volonté. Celui qui veut le peut.

- Viens.

Je lui tapote entre mes jambes et elle se lève de son transat pour venir s'asseoir à côté de moi. Je passe ma main gauche autour de sa taille et ma tête sur son épaule.

- Parce qu'ils s'aiment d'un amour véritable. Je les ai vu commencer leur histoire quand j'avais quatre ans et aujourd'hui j'en ai vingt et un. Ils se sont soutenus, aimés, criés dessus, déchirés et je sais plus quoi mais regardes comment ils sont. Comme aux débuts. Je rêverai d'avoir un amour comme ça un jour.

- Rebeka : Plus de dix ans de relation. Ça doit être magique à vivre.

- C'est magique. Quand ils se regardent c'est vraiment beau. Même pour nous leurs enfants, c'est magnifique. Ils sont fusionnels.

- Rebeka : Mais c'est que t'es un petit romantique toi.

Elle me pince la joue avant de me donner un petit bisous alors je m'amuse à caresser sa cuisse.

- Maintenant ils s'en vont vivre à Lyon demain. Ils ont vraiment la belle vie eux.

- Rebeka : Et toi tu vas lancer ton projet avec Isak ?

- La salle de sport ? Oui. Avec Yanis aussi je crois.

J'ai laissé tomber mon projet de pilote. J'avais trop la flemme d'entamer des études comme ça. Tant que je faisais pas dans le sale, mes parents seront toujours fiers.

- Jahya : Wesh les amoureux arrêtez de vous toucher non ?

- Tu wesh qui toi espèce de grosse folle ?

Alors elle, avec sa grosse tête de neuf ans, elle prenait trop la confiance.

- Jahya : Papa !

Je hausse un sourcil alors qu'elle rejoint toute l'équipe de nos parents au loin. Ils étaient tous là. Partant des amis jusqu'à la famille. Tata Amy me lance un regard au loin, très perçant qui me fait rouler des yeux. Jamais de ma vie j'embrasserai une fille devant. Ils parlaient beaucoup trop ici.

- Thaïs : Liam, viens avec moi vite fait s'il te plaît.

- Pour ?

- Thaïs : Je dois aller chercher ma copine mais je peux pas conduire seule.

- Demandes à ton père si tu peux aller seule. T'as dix huit ans.

Elle fait semblant de rigoler très ironiquement puisqu'il allait même pas lui répondre. A son grand âge il voulait grave pas grandir. C'était incroyable.

- Vas-y j'arrive. Je tapote la cuisse de Rebeka. Je reviens.

Elle hoche la tête alors que je prends mon t-shirt qui traînait pour l'enfiler, en glissant mes pieds dans mes claquettes. Je m'avance vers la maison, sur les pas de Thaïs mais mon père m'a interpellé.

- Ridy : Vous allez où ?

- Je l'accompagne chercher sa copine vite fait.

Il la regarde un instant puis lui sourit.

Ridy : ma fierté. [II]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant