Tome II - Chapitre 27 : Le chant du phénix

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Salut ! Alors je poste ce soir parce que demain je cours un peu partout (j'ai deux rdv pour donner des cours particuliers et entre les deux je dois terminer mon exposé de littérature francophone). 

Or, c'est précisément la semaine où j'ai pas le temps de m'attarder que j'ai plein de choses à dire concernant ce chapitre :lol: 

D'abord, merci à tous pour vos commentaires ou tout simplement pour lire cette fanfic ! Je sais que je communique moins via ce site, je suis plus sur Booknode, mais ça me fait vraiment plaisir de retrouver du monde ici aussi. Un grand merci donc ! 

Alors je ferai la plupart des explications en fin de chapitre, je dis juste ça avant : le début du chapitre reprend quelques minutes après la fin du dernier, c'est-à-dire alors que les élèves sont remontés dans leur salle commune après l'annonce de la mort de Gemma.

Bonne lecture ! 

Chapitre XXVII : Le chant du phénix

Personne ne parla pendant un long moment. Même les conversations des autres groupes dans la salle commune étaient à peine audibles, comme si tout le monde était plongé dans une sorte de torpeur. Alexia pleurait contre Sirius qui caressait ses cheveux tandis que Peter s'était recroquevillé dans l'alcôve surélevée qui formait le bord de fenêtre, le nez plongé dans son carnet à dessin.

Ce fut lui qui remarqua le hibou en premier.

- Les gars, appela-t-il. Je crois que le hibou veut entrer...

- T'es sûre d'avoir payé ta Gazette, Evans ? Se moqua Sirius en une vaine tentative.

- Ouvre-lui, dit Remus.

Peter se hissa sur ses genoux et tira sur le loquet en fer. Le hibou s'engouffra dans la pièce avec une bourrasque de vent, puis laissa tomber une enveloppe dans les mains de Peter avant de repartir à tir d'ailes.

Pendant une brève seconde, James fut terrorisé en imaginant que quelque chose était arrivée à Mrs Pettigrew qui vivait seul dans un village reculé, mais Peter le rassura tout de suite.

- C'est de la part de Dumbledore, dit-il, surpris. Il nous demande de venir dans son bureau.

- Nous tous ?

- Il me convoque moi, Sirius, James, Remus, Lily, Marlène, Alexia, et Dorcas.

James haussa un sourcil, mais se leva tout de même sans lâcher la main de Lily. Ils n'eurent pas à aller chercher Dorcas car cette dernière les rejoignit au moment où ils passaient le portrait de la Grosse Dame, sa propre enveloppe à la main. Elle ne leur adressa pas la parole, même si sa perplexité et sa tristesse étaient aussi évidentes sur son visage que chez les autres.

Lorsqu'ils arrivèrent devant la gargouille qui gardait habituellement les escaliers, le passage était déjà ouvert, et ils montèrent tous. La porte en bois du directeur, imposante, était également entre-ouverte. James se contenta de donner un petit coup sec contre le battant et rentra.

Dumbledore était assis derrière son bureau aux pieds en forme de serres, l'air grave. Devant lui se trouvait Lucinda, Anaïs Dalen, et un garçon de Poufsouffle que James reconnut vaguement.

- Professeur...

- Entrez, entrez, je vous en prie. Je suis désolé de vous convoquer si sommairement mais les récents évènements m'y oblige, je le crains. Prenez une chaise.

Le groupe de Gryffondor s'exécuta. Autour d'eux, de curieux instruments en argent parsemés sur les étagères bourdonnaient étrangement et le soleil, qui passait par la fenêtre donnant sur le parc, tapait contre la vitrine où était conservée l'épée de Godric Gryffondor. James sentit le regard des anciens directeurs qui les observaient depuis leur tableau et il se força à se concentrer, le cœur battant.

Au temps des Maraudeurs II : Le tournoi de PoudlardOù les histoires vivent. Découvrez maintenant