Here we go again (one shot & histoires courtes)

Larry•Behind Closed Doors

Dans lequel, Harry, âgé de trente deux ans est psychologue et Louis est son jeune patient âgé de dix sept ans qu'il suit depuis plus de quatre ans et autour d'une cigarette, la séance prend une tournure...particulière.

Point de vue d'Harry

À seize heures tapantes, J'ouvre la porte de mon bureau pour accueillir mon patient suivant, que je suis déjà depuis un bon petit moment.

« Bonjour Louis, je te laisse entrer et t'installer. »

Il entre et m'adresse un sourire que j'ai rarement vu sur ses lèvres depuis quelques temps -sauf lorsqu'il vient à mon cabinet. Il retire son sac de ses épaules, range son portable et ses écouteurs dans sa poche de Jeans avant de s'asseoir face à moi.

« Tu as le sourire, ça fait plaisir à voir, Louis. »

« Je l'utilise beaucoup, pour mentir surtout mais ici, il est vrai. Parce que quand je suis là, j'ai envie de sourire. »

« Qu'est-ce qui te donne envie de sourire lorsque tu viens ici ? »

« Les murs. » Il répond, avec un ton moqueur.

« Mais plus sérieusement ? »

« À votre avis ? Essayer de trouvez la réponse, elle ne devrait pas être trop compliquée. » Il répond, un sourire plein de malice sur le visage.

« Dites m'sieur, ça vous dérange si je fume ? » Il demande en sortant son paquet de cigarette de son sac.

« Je n'aimerais pas que tu t'approche trop de la fenêtre, nous sommes quand même au troisième étage Louis. »

« Et alors ? C'est juste fumer une clope hein, j'vais rien tenter de plus, m'sieur. » Il répond avec sourire rempli de malice. Sourire que je lui rends mais je reste quand même sur mes gardes, Louis est comment dire...imprévisible. Il peut être aussi doux qu'un agneau mais il suffit d'une parole qui ne lui plaise pas et le gentil petit agneau aux yeux doux se transforme en une bombe prête à exploser.

Et la seconde raison pour laquelle je n'aime pas vraiment qu'il s'en approche, c'est parce qu'il était une fois en pleine crise et il m'a dit qu'il voulait « se foutre en bas » on peut traduire cet expression par « en finir définitivement »

Il s'était alors précipité vers ma fenêtre pour essayer de l'ouvrir, il était tremblant et larmoyant, si bien que j'en ai des frissons en y repensant.
Je m'étais approché doucement, avant de saisir ses poignets ce qui l'avait forcé à me faire face. Il avait d'abord tenté de se débattre puis avait abandonné en se jetant dans mes bras, en pleurant toujours autant à chaudes larmes.

« Alors, je peux ? »

Je rouvre les yeux, chassant ces mauvais souvenirs de mon esprit.

« Bien-sur. » Je réponds simplement.

« Merci. » Il répond avant d'ouvrir en grand la fenêtre de mon bureau, il est dos à moi, j'en profite pour discrètement le détailler; Ses vans sont toujours aussi neuves que le premier jour, son jeans noir est retroussé au niveau des chevilles et sa jacket en jeans bleu est bien trop grande pour lui, mais elle lui va étonnamment très bien.

« M'sieur ? » il demande en se retournant

"Je t'écoute ?"

"Vous fumez vous aussi?"

« Je ne fume pas, non. »

« Mais vous avez déjà essayé, où bien ? » Il demande en tirant sur sa cigarette.