Somebody l.s

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Harry est un rêveur qui a vingt et un n'en n'a que faire des études et de ce monde bien trop injuste.

Louis est ce garçon qui écrit, de nuit comme de jour, sur le garçon du palier d'à côté. (Ce garçon parle plusieurs langues dont le français. Louis adore ce petit détail et dont il est complice depuis sa plus tendre enfance)

Louis,

Couché sur mon lit, à torse nu et une cigarette aux lèvres, j'écris.

La fenêtre est ouverte, il fait bon chaud.

Je crois que je ne dirais jamais assez merci à mes parents pour avoir acheté une maison en bord de mer, en Italie.

« Louis, il y a quelqu'un pour toi à la porte! »

Mon sourire ne tarde pas,

« Dis-lui d'entrer, j'enfile juste un t-shirt maman! »

Harry apparaît dans le cadran de la porte de ma chambre, il est à couper le souffle.

« Entre, ne reste pas planté la, Styles. »

Il entre et retire son haut qu'il laisse traîner sur le sol.

« Tu peux venir t'asseoir, si tu le souhaite, curly boy. »

Il rit, bondieu divine, mon cœur va exploser.

Il est beau, Harry.
Il est majestueux.
Il est précieux.

Il s'étend à mon côté sur mon lit,

« Qu'est-ce que tu écris ? »

« Des mots, des pensées où des scènes, je les écris juste pour moi. »

« Je peux lire ? »

« Je voudrais y garder pour moi, c'est mon petit jardin secret ce petit carnet à vrai dire. »

Je sens mes joues qui chauffent, je dois être rouge comme une tomate.

Avec Harry, on se connaît depuis gamin, nous vivons côte à côte.

Nos maisons en bord de mer sont l'une à côté de l'autre, alors imaginez si nous ne pouvions pas se supporter.

Aucun de nous ne vivons ici, nous vivons en Angleterre, bien qu'Harry soit de mère italienne, elle voulait donner le meilleur pour ses deux enfants qu'elle aime plus que tout.

De mon côté, je suis de mère anglaise et de père français, mais comme je l'ai déjà dit, je vis et étudie en Angleterre.

J'ai eu dix huit ans dernièrement, Harry en a vingt et un.

Notre relation est un peu ambiguë, il nous est déjà arrivé d'échanger un baiser discrètement puis de ne plus jamais en parler.

« Plage ? » Il propose.

« Câlin ? » Je propose à mon tour.

Il rit puis m'embrasse le haut de la tête, je pose ma tête sur son torse, nu.

Nous finissons par aller à la plage, bien que je redoute les coups de soleil comme chaque année.

Nous étendons nos linge de bain sur des transats et passons l'après-midi peut-être, à jouer dans la mer, tels deux enfants qui n'ont jamais grandi.

Nous sortons et séchons à l'aide du soleil, le sourire ne quitte pas mes lèvres.

Harry prend doucement ma main dans la sienne, nos doigts se lient.

Il me fait perdre la notion du temps, j'aimerais tant qu'il s'arrête.

Nous remontons à la maison, prenons chacun de notre tour une douche, je déteste le sable.

Harry est ensuite retourné chez lui, aidé ses parents avec sa petite sœur, Gemma.

Elle est mignonne cette petite, j'aime bien m'en occuper lorsqu'Harry me le propose.

Il ouvre la fenêtre de sa chambre qui est pile en face de la mienne, je fais la même chose.

« Dis-moi ? »

« Hm.. Gemma n'arrête pas de pleurer, mes parents ne sont pas là et je ne comprends pas ce qu'elle veut.. tu peux venir m'aider s'il te plaît, ange ? »

« J'arrive, juste deux Minutes, curly boy. »

« yes, Amore. »

« Tu viens de mélanger deux langues, mon cœur. »

« C'est pas grave, tu me comprends et c'est le principal, bon tu viens ? Je risque de me faire tuer par mon père sinon. »

Je referme ma fenêtre, enfile un short et un t-shirt et vais chez Harry.

J'entends Gemma pleurer en entrant,

« Hey princesse, tu te souviens de moi ? »

Je me mets à genoux, c'est crucial lorsque l'on s'adresse à un enfant.

Elle arrête de pleurer et vient s'asseoir sur mes genoux, elle reste ainsi, une bonne partie de la soirée.

« Chapeau bas, moi je dis. »

« Les enfants, c'est ma spécialité, souviens-toi ! »

« Je t'admire sans plaisanter, c'est un vrai don de pouvoir s'en occuper. »

Les parents d'Harry arrivent et nous sortons, il fait nuit et il est à peine huit heures du soir.

On entre dans un bar, la musique est forte et Harry commande deux boissons alcoolisées, il se transforme en coureur de jupon dans ces moments ci et je n'aime pas ça du tout, je me sens blessé, quand même.

Il m'oublie, des filles se collent à lui et le chauffent clairement, sous mes yeux.

Je reprends un autre verre et m'apprête à partir, les larmes aux yeux.

Je m'arrête et le regarde droit dans les yeux, il s'excuse auprès de la fille et m'approche, il me prend la main.

« Vas t'amuser avec elle, et laisse moi comme tu le fais si bien depuis bientôt une heure. »

« Ce n'est pas avec elle que je veux passer du temps. »

Je tourne les talons, il me prend la main.

Ses lèvres frôlent les miennes puis les épousent.

Mes yeux se ferment.

Le temps a cessé d'avancer, et putain, c'est merveilleux.

« Juste une nuit ? » Il demande, avec son accent italien assez prononcé.

« Juste une, rien qu'une. »

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Here we go again (one shot & histoires courtes)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant