Alive•l.s

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Harry et Louis se cherchent et se repoussent, et ce depuis plusieurs mois.

Louis est instable, la détresse se lit dans ses yeux.

Cependant, il refuse l'aide que lui propose son amant. Celui-ci est de plus plus âgé que lui, Harry approche doucement de la cinquantaine alors que Louis fêtera ses quarante ans, bientôt. (Oh et Harry est originaire d'Italie, son pays natal. Il a apprit le français à l'école, Louis adore ce petit détail)

Louis,

L'atmosphère dans cette pièce devient étouffante, je tourne en rond comme un lion en cage.

Mes mains tremblent sans que je ne puisse y remédier.

Je sens le regard de mon amant qui pèse sur ma personne, mais je refuse de me retourner pour lui faire face.

Je n'en ai pas le courage, je crois que le regarder dans les yeux est devenu une épreuve au fil du temps.

« Tu vas tourner en rond encore longtemps, Louis ? »

Je me fige sur place, sa voix me provoque des frissons, et contre ça non plus, je n'y peux rien.

Je sens qu'il s'approche, que ses bras entourent mes hanches, qu'il dépose un baiser sur mon épaule qu'il dénude.

« Arrête. S'il te plaît Harry, arrête. » Je souffle, mes yeux se ferment pourtant, je ne sais jamais lui résister.

« Pourquoi ça ? Ce n'est pas ce que tu disais l'autre jour.. » Il murmure.

« L'autre jour c'était l'autre jour, aujourd'hui c'est différent. »

Il semble surpris, il s'écarte et m'oblige à lui faire face, ce que j'évitais depuis au moins une demi-heure.

« Tu veux bien m'expliquer ? C'est quoi le problème ? »

« Il n'y en a aucun, si c'était le cas, je t'en aurais parlé. Je vais bien. »

Il sait que je lui mens, il sait que je ne vais pas bien. Mes yeux trahissent mes lèvres.

"Tu mens, tu en as parfaitement conscience, tu t'enfonces dans ton mensonge."

"Quel intérêt j'aurais à te mentir à toi ? Mon amant."

"Parce que tu refuse d'avoir de l'aide. Tu refuse de prendre ton traitement contre la dépression. Tu refuse mon aide parce que je suis un psychiatre, mais plus particulièrement parce que nous sommes amants. Tu refuse d'admettre à voix haute que tu ne vas pas bien."

"Et pourquoi à ton avis ? Monsieur je lis dans les pensées des autres!"

Mes bras sont croisés sur mon torse, mes sourcils sont froncés.

Le silence revient, il est d'autant plus lourd.

J'avance jusqu'à la silhouette de mon amant, si je m'écoutais, je l'embrasserai avec fougue et lui retirerai tous les tissus qui recouvrent sa peau.

J'avance jusqu'à la silhouette de mon amant, si je m'écoutais, je l'embrasserai avec fougue et lui retirerai tous les tissus qui recouvrent sa peau

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"Alors à ton avis, pourquoi ?" Je demande en devant me mettre sur la pointe des pieds pour que mon front touche le sien.

Harry soulève délicatement pull et caresse ma hanche du bout des doigts, puis goûte mes lèvres avec délicatesse.

Harry soulève délicatement pull et caresse ma hanche du bout des doigts, puis goûte mes lèvres avec délicatesse

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Je me dégage pourtant brusquement, je respire fort.

On se regarde, son regard émeraude brûle sur ma peau si fragile.

Je m'approche de sa silhouette si enivrante, mes lèvres s'écrasent contre les siennes avec violence.

Je lui retire son haut, puis le soulève par les cuisses, il enroule ses jambes autour de mon bassin.

Les baisers que nous échangeons sont violents et doux à la fois.

"Je te déteste parce que tu me rends dingue, je te déteste parce que tu sais si bien me faire l'amour.."

Il a cette façon de me rendre faible, si vulnérable que je déteste mais dont je ne peux me passer.

Harry me sourit, c'est un sourire victorieux qui peut se lire sur son visage.

"Prends soin de moi, aime-moi fort.." Je supplie, je ne vais plus tenir longtemps.

Son sourire s'agrandit, il m'embrasse aux coins des lèvres.

Il inverse nos positions, il me porte sous les cuisses et mes jambes entourent son bassin.

"bellissimo.." Il murmure en embrassant mon cou, mon épaule.

Je ris doucement, finalement les cours d'italien m'auront servi à quelque chose.

« Dis-le en français, mon cœur. »

« Tu es magnifique, seigneur comme tu es beau. » il murmure.

Nos vêtements valsent à travers la pièce, bien trop vite, nos corps dénudés ne font plus qu'un.

Le temps semble ralentir, je ne veux pas perdre une miette de ce moment.

C'est doux mais violent à la fois.
C'est intense.
C'est peut-être interdit.
Mais dieu comme c'est bon.

J'ai enfin le sentiment d'exister.

C'est beau, ce sentiment d'aimer et de sentir aimé.

Here we go again (one shot & histoires courtes)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant