Des histoires courtes avec Harry Edward Styles ainsi que Louis William Tomlinson, Zayn Javaad Malik, Niall Horan & enfin Liam James Payne qui en sont les acteurs principaux.
Harry est un psychologue, Louis est son patient, âgé de seulement dix sept ans, il considère son thérapeute comme son pilier.
Louis,
« Je ne sais pas si je viens à la séance de demain m'sieur, et si je vous rend malade ? »-Louis
"Dis moi, histoire que je puisse m'organiser de mon côté aussi, ça ne me dérange pas que tu viennes."-H.Styles
« Mais moi j'ai peur de vous rendre malade. »-Louis
« J'ai besoin d'avoir une réponse assez rapidement, je dois m'organiser moi aussi. »
« Would you mind stopping being sassy with me ? Jesus Christ..🙄 »-Louis
« À demain Louis. »-Harry
Ouch.
Ça, c'est fait.
Je quitte l'application et l'appelle, faut qu'il se détende sérieusement.
Il décroche,
« Oui ? »
« Faut vous détendre M'sieur hein, tranquille. »
« Louis écoute, il faut que tu te décide. Ça fait partie de ça, d'avoir dix huit ans. Savoir prendre des décisions. »
Mes yeux se ferment, je souffle.
« Savoir prendre des décisions ? Si je pouvais les prendre moi ces foutues décisions, vous savez quoi ? Je serai heureux à l'heure qu'il est. Je ne serai pas ce petit étudiant fragile et à moitié prêt à se jeter par la fenêtre de sa chambre! Je ferai des hautes et belles études, je ne resterai pas avec une fille qui me prend pour son jouet! Si je pouvais pleinement les prendre, ces putain de décisions, ça ferait longtemps que j'en aurais pris une concernant ma propre putain de vie! »
Les larmes aux coins des yeux, je reprends ma respiration.
Mon psychologue ne dit rien, je décide de raccrocher.
Je jette mon portable sur mon lit, vite, une cigarette.
Je fouille dans ma veste et prends une cigarette que je coince entre mes lèvres, je l'allume avec mon briquet.
Je laisse le mégot se consumer entre mes lèvres, j'ai l'impression de respirer, enfin.
Monsieur Styles sait que même quand je m'énerve comme ça, je reviens toujours vers lui, presque en rampant.
Il sait combien il compte à mes yeux, combien il est important, combien j'ai besoin de sa présence pour me sentir en sécurité face à moi-même.
Tellement que lorsqu'une séance ne peut pas avoir lieu, à l'intérieur j'en suis chamboulé.
Tout change, je ne vais pas percevoir ma journée de la même manière, je vais me mettre à angoisser.
Je vais devoir gérer moi mes crise si j'en ai une et tout seul.
Et c'est très difficile.
Parce que je dérive, et parfois ça peut aller très loin.
Harry, soit monsieur Styles, est le seul à pouvoir les calmer, ces crises.
Et je ne plaisante pas quand je dis ça.
Il est ce qui me retient, ici.
Il est mon pilier.
J'ai besoin de lui, je ne peux pas le perdre, sans lui, je suis foutu.
Ça aussi, il le sait.
Je reprends mon portable et lui envoie un message,
« Je viens pas, quatre séances dans la semaine c'est beaucoup. Déjà qu'on se voit trois fois en une semaine ordinaire. »-Louis
« Merci pour ta réponse, à dans deux jours, bonne soirée. »-H.Styles
Oui, à dans deux jours.
Deux jours après, je suis de retour dans son cabinet, même heure, même place.
« Vous comprenez où pas ? »
« Qu'est-ce que je comprends ? »
« Vous comprenez que sans vous j'suis foutu ? Vous comprenez que même si je m'énerve contre vous, je reviendrai toujours ? »
« Moi je le comprends, mais toi, comment est-ce que tu comprends ça ? »
À la place de m'effondrer devant lui, je me mets à rire, un rire sarcastique s'échappe d'entre mes lèvres.
Harry fronce les sourcils en croisant ses jambes.
Qu'il est beau bon dieu. Somptueux. Majestueux.
À en retourner les esprits et à briser des cœurs.
Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.
« Comme je vois ça ? J'en sais rien. Je suis perdu. Vous avez cette manière de me rendre dépendant, pire que de la nicotine dans les poumons. Ça fait mal de vous regarder parfois, parce que le vert de vos yeux me retournent le ventre, parce que j'ai tellement peur de vous perdre, de ne plus vous voir, de ne plus vous enlacer ou de ne plus pouvoir écouter les battements de votre cœur. J'crois que vous me rendez dingue, Harry. »
Je me lève de ma chaise et m'approche, je me me sur un genou, nos fronts se touchent. Un sourire se dessine sur ses lèvres, ma main caresse sa joue.
« Je suis désolé. »
Je chuchote, comme si ça m'écorchais de le dire à voix haute.
Je me relève et quitte le cabinet, mais il me semble avoir oublié quelque chose.
Je remonte les cinq étages quatre à quatre, ma cigarette, j'ai oublié ma cigarette presque consumée dans son cendrier.
J'arrive devant la porte de son cabinet puis l'ouvre.
Je prends ma cigarette mes doigts et m'apprête à repartir.
« Louis. » Il demande.
Je m'avance, tirant sur mon mégot.
« Tu as oublié quelque chose. »
Il m'embrasse sur le front, avant d'ajouter;
« Mais c'est bien parce que c'est toi. » Il chuchote.
Et si je reviens à chaque fois, c'est bien parce que c'est lui aussi.
