Chapitre 32

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PDV DOVE

    J'étais assise sur le lit d'Antoine, juste en face de lui. Je lui dois des explications et je sais qu'il les attend aussi.

- Bon, tu m'explique ?

- Quand la voisine de ma mère m'a appelé, elle m'a appris que mon cousin qui était censé être mort était juste devant elle. Carson, c'est son nom. Alors je lui ai dit que c'était impossible alors elle m'a assuré que c'était lui. Apprendre ça quelques temps après la mort de ma mère ça a fini de bouleverser ma vie alors, j'avais vraiment besoin d'une pause pour essayer de tout rétablir. Je suis vraiment désolée d'être partie comme ça, je ne voulais pas te faire du mal, nous faire du mal...mais au moins j'ai pu me rendre compte que je tenais vraiment à toi, que j'ai besoin de toi Antoine...vraiment...

- Ça m'a fait mal...et moi aussi j'ai besoin de toi Dove. Je ne pensais pas que tu serais devenue aussi importante pour moi en si peu de temps. T'as fumé ?

    Je souris légèrement en baissant la tête. Il ressent les mêmes choses que je ressens pour lui.

- Dove, t'as fumé ?

- Ouais....

- Je ne veux pas que tu te mettes à fumer...

- Je ne suis pas addictif. Je fumes une cigarette ou deux quand je me sens...quand je suis perdue et troublée.

- Je ne veux pas que tu recommences.

- Oui chef...

Je le vois sourire.

- Arrête de m'appeler comme ça.

- D'accord capitaine...

    Il sourit et se jette sur moi en me chatouillant partout. Je me mets à rire comme jamais pendant qu'il se trouve au-dessus de moi et commence à me faire plein de baiser dans le cou.

- Arrête Anto !

- C'est plus « chef » maintenant ?

- Non !

Il s'arrête et reste au-dessus de moi.

- Promets-moi de ne plus jamais fumer Dove, sérieusement...

- Ok...c'est promis Antoine...

    Je passe mes bras autour de sa nuque et et plonge mon regard dans le sien. Il est magnifique...j'ai l'impression de me perdre dans un océan de bleu azur...

- Quoi ?

- Rien, tu es simplement magnifique...

- Ça ne devrait pas être moi qui est censé te dure ça ?

- On peut peut-être changer les rôles de temps en temps Antoine ?

- Si tu le dis Dove...

Il lève les yeux au ciel avant de m'embrasser délicatement. Je décide d'intensifier le baiser et nous ne tardons pas à entamer une soirée plus que torride.

***

Lorsque j'ouvre les yeux, il est à peu près deux heures du matin. Je me dégage doucement des bras d'Antoine et me lève pour aller en direction de la salle de bain. Je me rafraîchis le visage avant de m'asseoir sur le rebord de la baignoire et de souffler.

Les choses commencent à rentrer dans l'ordre. Mon cousin, Antoine...mais il reste une chose. Il y a toujours ce vide en moi, ce lien qui n'existe pas, qui a été coupé. Il a été détruit lors de la mort de ma mère. J'ai l'impression que je n'y arrive pas, elle me manque trop.

Danseuse pour les Bleus, un rêve depuis petite.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant