Danseuse pour les Bleus, un rêve depuis petite.

Chapitre 39

PDV DOVE

Une fois à l'hôpital je n'ai fais que subir des radios, examens, avant qu'on me mette dans une chambre avec des perfusions pour atténuer la douleur le temps d'étudier les résultats. J'étais allongée sur le côté, le regard dans le vide et les larmes qui coulent le long de mon visage.

Des centaines de questions n'arrêtent pas de tourner dans ma tête : pourquoi a-t-elle fait ça ? Est-ce que c'est comme la première fois ? Vais-je pouvoir danser de nouveau ? Est-ce que j'aurais des séquelles qui feront que j'aurais du mal à faire du sport, de la danse ? Si je perds la danse, je perds la moitié de ma vie toute entière...et je n'arrive pas à m'imaginer ça...

La porte s'ouvre sur une infirmière qui laisse entrer des personnes.

- Voila, elle est ici.

Hugo, Antoine, Paul, Lorie et Iris entrent dans la chambre puis l'infirmière s'en va. Hugo s'approche de moi et prends mon visage entre ses mains.

- Je suis désolé...

- T'y peux rien Hugo...

- J'ai promis à maman de prendre soin de toi, te protéger, et j'ai pas su le faire.

- Hugo, t'étais en train de jouer et j'étais seule, personne n'y peux rien, la seule fautive c'est cette fille...

- Je suis désolé...

    Je me mets à pleurer et il me prend dans ses bras. Antoine s'approche de moi tandis que Hugo et les filles sortent pour nous laisser tranquille. Ses yeux sont rouges...il a pleuré ?

- Qu'est-ce qu'elle t'a dit ?

- On s'en fout de ça Dove...

- Non dis moi ! Je t'en supplie Antoine...

- Elle m'a complimenté sur ma façon de jouer et je l'ai remercié tout simplement...t'es soulagée ?

- J'avais peur je pensais...qu'elle t'aurait dragué et que tu l'aurais pas repoussé ou quoi que ce soir d'autre...

- Dove...jamais, au grand jamais, je ne te ferais ça. J'ai toujours eu du respect pour n'importe quelle personne, si jamais ça devrait arriver je ne serais plus avec toi. Et donc ce qui veut dire que ça n'arrivera jamais parce que je ne pourrais te quitter un jour...je t'aime beaucoup trop pour ça. Je ne veux pas qu'on te touche, qu'on te regarde, qu'on te traite comme un chien, qu'on te fasse du mal, je te protégerai toujours...je n'ai jamais ressenti cette chose pour quelqu'un, tu es la première et c'est pour ça que je te considère comme la femme de ma vie, que je t'aime plus que tout au monde et que je compte bien ne jamais te lâcher et faire ma vie avec toi. Je t'aime énormément Dove...alors je t'interdis de penser à ça de nouveau. Je serais toujours à tes côtés, je serais toujours la pour te soutenir....allez viens là...

Antoine me prends dans ses bras tandis que je pleure comme un gros bébé. Je réalise seulement à cet instant, que j'ai énormément de chance d'être tombé sur lui, de l'avoir rencontré et de l'avoir aujourd'hui à mes côtés.

Quelques minutes plus tard, Hugo et les filles étaient revenus, quand on toque à la porte. Un médecin entre avec un dossier entre les mains, sûrement les résultats.

- Bonsoir, Mlle Lloris c'est bien ça ?

- C'est ça...

- Je suis le docteur Stone, c'est moi qui s'est occupé de vos résultats.

- Et quels sont les résultats je vous prie...

- Et bien...ils ne sont pas très bon.

Je ferme les yeux le temps d'encaisser le coup et de refouler mes larmes.

- C'est à dire ?

Il sort les radios et résultats d'examen pour les afficher et nous expliquer ce qu'il se passe. Malheureusement je ne suis pas médecin et je ne comprends rien de rien. Je retiens juste que j'ai de multiples fractures.

- Un simple accident de ce type devrait vous valoir une fracture, mais j'ai cru comprendre que votre cheville avait déjà subi de très importantes fractures de ce type.

- Venez en au fait...

- Et bien...il faudrait voir avec la rééducation et tout le traitement à exécuter mais même avec ça...je ne suis malheureusement pas sûre que vous puissiez de nouveau faire toutes sortes de sport.

Ok...super...je m'y attendais hein...je m'y attendais...non je m'y attendais pas du tout bordel. Je commence à pleurer...ne pas pouvoir continuer la danse c'est comme de la torture, je ne me vois pas sans la danse !

- Dites moi qu'il y a quand même une chance...même si il est minime, si elle est de 0,1%...je vous en prie...

- Et bien il y a peut-être une chance mais ce n'est pas sûr à 100%. Nous allons vous installer un plâtre, il faudra remplir les papiers et vous pourrez sortir. Je dois vous laisser.

J'essuie mes larmes...il reste une chance quand même et je ferais tout pour ça. Je me battrai jusqu'au bout, jusqu'à ne plus avoir de force, je me relèverai et je danserai à nouveau. Il est hors de question que je disparaisse du monde de la danse, ça c'est clair et net.

- Je sais ce que ce regard veut dire, me dit Lorie.

- Alors tu sais ce que je vais faire. Il est hors de question que je ne danse plus de ma vie toute entière !

Je provoque l'amusement sur leur visage et je souris. Mais au fond, je suis mal. Je sais que j'aurais mal, très mal mais je sais aussi que je peux m'en sortir. Je l'ai fait une fois, alors pourquoi pas deux ?

Du personnel médical apparaît et s'occupe de faire mon plâtre. On m'offre deux jolies béquilles, que je brulerai quand j'en aurais fini, puis nous sortons de cette maudite chambre. Hugo s'occupe d'aller signer les papiers. Je sens une main se poser sur ma taille et un souffle chaud dans ma nuque.

- Tu ne te battras pas toute seule...je serais là pour toi, pour t'aider...

- Merci Antoine...je t'aime...

Il m'embrasse le crâne tandis que Paul commence à me faire rire.

- Bon, dans ce cas là, ce sera moi la nouvelle danseuse ! Je sais danser, j'ai de l'autorité, de l'imagination alors je peux être capitaine non ?

- Alors là, je meurs ! Je rentre chez moi ! Lâche Iris.

- Je suis d'accord avec elle ! Dit Lorie en riant.

- Ok ok, pas de soucis les filles je retiens ça dans un petit coin de ma tête. De toute façon ma préférée c'était Dove, je t'aime Dove !

- Moi aussi Paul !lui dis-je en rigolant.

Bon, et bien je ferais de mon mieux pour superviser l'équipe. Après tout, il nous reste encore un match. Nous sommes en final ! Alors on se doit de leur fournir une chorégraphie magnifique, inoubliable, même si nous devons perdre.

Bonjour à tous ! J'espère que ce chapitre vous a plus, n'hésitez pas à votez et à laisser des commentaires c'est toujours drôle et remotivant ! En média, vous pourrez trouver une photo d'Iris et Lorie. Iris sur la gauche et Lorie sur la droite. On me l'a récemment demandé donc je vous mets leur « tête » si je puis dire comme ça. J'essaierai de me dépêcher pour le prochain chapitre !
Bisous !