Les Maraudeurs I : Pour Ceux Qui Vivent

14 - Continuité et conséquences -

Coucou ! 

Merci à ceux qui sont arrivés jusque là dans mon histoire. Cœur sur vous parce que des fois j'ai moi même du mal à supporter ma propre histoire.

Bonne lecture :)

Chapitre 14 : Continuité et Conséquences

Regulus Black était devant le miroir de la Salle Commune de Serpentard, il dévisageait son reflet depuis une bonne dizaine de minute ne tenant pas compte de l'agitation qui régnait autour de lui.

Il commençait à se dire qu'il était peut être légèrement narcissique mais qu'importe. Il n'arrivait pas à se fixer d'avis sur ce que lui renvoyait le miroir et ça le perturbait, lui qui avait l'habitude de toujours être fixé sur tout.
Bien sûr, il se trouvait beau, enfin par beau il entendait que ses traits de sang pur se voyaient, mais il ne savait pas quoi penser de sa propre personne. Il contempla ses cheveux noir de jais, coupé court, son visage mince, ses yeux gris, les yeux caractéristiques des Black que Bellatrix possédait également. Bella... Il ne pensait qu'à elle depuis la semaine dernière, qu'à ce qu'elle avait fait.

Ça faisait maintenant une semaine et demie qu'Edward Hood avait été enlevé et tout le monde savait que sa cousine en était plus ou moins responsable. Certains Serpentard étaient venus le féliciter d'avoir une famille aussi volontaire d'aider le Seigneur des Ténèbres, et d'autres dans les couloirs le regardait avec méprise comme si c'était lui qui avait enlevé et livré Edward Hood.

Évidemment il comprenait que sa cousine obéisse au Seigneur des Ténèbres, dont lui même soutenait les idées, mais le fait d'être assimilé à elle lui faisait peur. Il n'avait jamais été proche de sa cousine étant enfant, lui préférant Narcissa plus calme et plus posée. Ce n'était pas étonnant que Bellatrix soit celle qui acceptait d'enlever des enfants en l'honneur de ses convictions : elle avait toujours été une battante et ne faisait jamais rien à moitié. Mais Regulus, si il cautionnait la supériorité des Sangs Purs n'approuvait pas pour autant le projet de génocide sur les nés moldus, même si il ne l'avouait pas à voix haute.

Il sortit soudainement des pensées qui le préoccupaient depuis une semaine grâce à une voix derrière lui qui l'interpella :

- Reg !

Il s'arracha à sa contemplation de son reflet pour se retourner et se retrouva face à deux grands yeux noirs :

- Qu'est ce qu'il se passe ? Interrogea t-il.

Il remarqua la panique dans les yeux de son interlocutrice ainsi que sa mine angoissée et ne manqua pas au passage le fait que sans qu'il ne s'en rende compte, la salle commune avait presque été entièrement désertée. Il ne restait plus qu'eux deux à l'intérieur.

- Comment ça qu'est ce qu'il se passe ? Tu n'es pas au courant ?

Le jeune homme s'alarma aussitôt même si il conserva son air impassible et demanda tranquillement à la jeune fille qui lui faisait face :

- Au courant de quoi Lyméria ?