50 - Nos mains entrelacées -

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Coucou !


 C'est mercredi aujourd'hui ce qui veut donc dire nouveau chapitre. Je ne crois pas trop m'avancer en vous disant qu'il ne se passe rien d'extraordinaire dans ce chapitre c'est le retour à la normal, à l'ambiance habituelle de Poudlard. Et franchement, après les chapitres précédents, je trouve que ce n'est pas plus mal. je vous promets d'être moins tragique pour la septième année. 



Je veux aussi vous dire que j'ai fait les comptes et j'estime qu'il me reste environ deux à trois chapitres avant la fin de la sixième année , et donc de ce tome. Mais bien sûr, je ne m'arrêterais pas là et publierais la septième année le plus rapidement possible. 




Bonne lecture !





Chapitre 50 : Nos mains entrelacées 




Le doux soleil du début du mois de juin brillait haut dans le ciel ces jours ci, se reflétant sur le Lac Noir auquel son nom n'avait jamais si peu allé tant sa surface était étincelante. Poudlard semblait revivre et avec lui, la promesse d'un été radieux qui paraissait attendre tous les jeunes sorciers. 


Mais les apparences étaient trompeuses. Emily, assise seule sur le sol, adossée à l'ombre d'un énorme chêne, savait pertinemment que cet été ne serait pas synonyme de de joie. Malgré l'atmosphère apaisante qui entourait le château depuis quelques jours, elle avait intérieurement l'impression que son esprit partait à la dérive. Et l'adolescente doutait que cette sensation de froid intérieur qu'elle éprouvait depuis la mort d'Edward ne puisse disparaître un jour, et ce même compte tenu de la venue de l'été. 



Elle se rendait cependant bien compte qu'elle était pitoyable. Ses longs cheveux blonds étaient emmêlés derrière son dos, s'accrochant au racine de l'arbre. Elle avait ramenée ses genoux proscrits contre son torse et gardait sa tête enfouie à l'intérieur de peur d'être reconnue. C'était idiot mais elle ne voulait pas que qui que ce soit ne la voit dans cet état. Emily n'avait après tout pas mis un pied en dehors de son dortoir depuis l'hommage prononcé par le directeur pour Edward et Lyméria quelques semaines auparavant. Pour être plus précis, elle n'avait plus mis le pied nul part se contentant de rester cloîtrée dans son dortoir et refusant d'aller en cours. 



L'adolescente avait cette après midi, pour la première fois depuis plusieurs jours, été tentée de sortir et de profiter un peu du soleil rayonnant. De toutes façons, elle avait déjà complètement laissé tomber les cours. Voulant être seule, elle avait donc profitée de l'absence de ses amies pour s'éclipser et s'installer à l'ombre de chêne. 



Emily ne put s'empêcher de pousser un soupir en repensant à ces derniers jours : elle avait agie de façon complètement égoïste et elle en avait parfaitement conscience. Elle se détestait de réagir de la sorte mais elle n'arrivait tout bonnement pas à faire autrement, quand bien même elle voyait à quel point son attitude affectait son entourage. Elle ne se montrait ni odieuse ni capricieuse, loin de là. Seulement elle agissait comme un véritable robot, prononçant de rares syllabes par automatisme. Elle était en permanence absente : bien loin de la fille rayonnante et énergique qu'elle avait pu être. Si elle était honnête envers elle même, Emily savait qu'elle aurait aimée être plus forte. Malheureusement, cette force, elle ne l'avait pas encore retrouvée et elle doutait d'y parvenir un jour. 

Les Maraudeurs I : Pour Ceux Qui ViventOù les histoires vivent. Découvrez maintenant