Publié le 14 janvier 2019
Jallal se stoppe d'un coup, et se retourne vers elle. Maintenant qu'elle lui dis ça tout parait beaucoup plus logique. Il la regarde pendant quelque minutes, le silence plane dans l'appartement. Mais Walid entre et le brise.
Walid : Maman tu sait ils sont où mes crampons ?
Il jette un coup d'œil à Jallal, puis remet son attention sur sa mère.
Esma : Ils sont dans l'amoire, dans le sac plastique.
Walid courre aller les chercher.
Jallal : Maintenant que je sais, ça me parait beaucoup plus logique...
Walid sort du couloir avec un sac où à l'intérieur se trouvent ses affaires de foot.
Walid : Tu viens me voir jouer maman ?
Esma : J'te rejoindrais
Il lui fait un bisou et s'en va. Jallal le regarde partir. Il a les sourcils froncés, il a l'impression d'avoir raté tellement de choses et c'est le cas.
Jallal : C'est maintenant que tu me le dis putain ?!
Esma : J'allais te le dire quand je t'ai suivi mais t'étais occupé !
Jallal frappe le mur et y fais un troue, c'est le seul truc qu'il a trouver pour calmer ses pulsions, c'est ce que font souvent les hommes pour exprimer leur colère. Finalement sa main est encore plus endommagée qu'il y a quelques minutes. Il se rapproche de Esma.
Jallal : Donc on forme une famille ?
Elle ne sais pas trop quoi répondre, d'un côté il a raison et d'un autre nan. Il se rapproche de plus en plus d'elle, elle ne comprend pas cette réaction normalement il devrait être énervé qu'elle ne lui ait pas dis. Il soupire et passe ses main dans ses cheveux.
Jallal : Il a grandi sans père... j'aurais dû être là
Il serre les poings et prend la tête de Esma entre ses mains.
Jallal : J'suis vraiment désolé d'être parti !
Elle ne comprend rien du tout à ce qu'il se passe. Il se rapproche encore plus d'elle et l'embrasse. Ça faisait longtemps qu'il en avait envi, sentir ses lèvres contre les siennes lui avait manqué. Esma fronce les sourcils et le repousse. Il se dégage et la regarde essoufflé.
Esma : Mais arrête ! J'suis avec Nadir !
Un sourire en coin se forme sur le visage de Jallal.
Jallal : Notre histoire elle est pas terminée...
Il la fixe, la regarde droit dans les yeux.
Jallal : Depuis que j'ai 11 ans que ça dure... Ça n'a jamais fini.