A New life

Prologue

Assise sur le siège en cuir noir de la voiture, je regardai le paysage défilé. Une suite d'arbres tous plus grands les uns que les autres. Les deux bords de la route semblaient comme plongés au milieu d'une forêt épaisse et dense de sapins qui étaient plantés là sûrement depuis des siècles.

En cette fin d'après-midi de début juin, le soleil était déjà caché par les majestueux arbres, perdu dans mes pensées je sursautai quand mon téléphone portable vibra dans la poche de ma veste à capuche. Je pris mon téléphone et regardai l'écran tout en sachant pertinemment qui m'avait envoyé un message

Nathan : Vous êtes où ?

Je soufflai, hésitant quelques instants à répondre.

Deuxième vibration.

Nathan : ???

Troisième vibration.

Nathan : Ça va se passer comme ça entre nous maintenant ?

Agacée, je coupai le vibreur avant de verrouiller l'écran de mon smartphone et de le ranger dans ma poche.

- Tu comptes l'ignorer longtemps ?, me demanda l'homme blond aux yeux verts assis sur le siège conducteur.

Je me retournai vers lui, en arborant un sourire forcé et répondis, je ne sais pas, ça dépendra de mon humeur.

- Ady ce n'est pas cool ce que tu fais, c'est moi qu'il va appeler après.... Je peux connaître la raison de ce soudain manque de considération ?

- Elliot tout va bien je t'assure, je n'ai simplement pas envie de répondre immédiatement.

- Tu as le droit de ne pas tout me dire, mais je ne veux pas que tu me mentes Adelyn, me dit-il sur un ton sérieux.

- Ok excuse-moi, je n'ai simplement pas envie d'en parler.

- Ok ça me va.

C'est ce que j'appréciai le plus chez Elliot, il n'était jamais intrusif, il me laissait toujours le choix. Cela ainsi que sa positivité et sociabilité légendaire, quand il était au milieu d'un groupe de personnes, c'est toujours lui qu'on remarquait en premier, il était le centre de gravité de toutes les attentions. Tout l'inverse de moi en somme. Je n'étais pas très douée pour les relations sociales, ce qu'Elliot essayait de corriger inexorablement.

Le portable d'Elliot se mis à sonner à son tour annonçant l'arrivée d'un message.

- Tu vois qu'est que je t'avais dit ! Prends mon portable dans ma poche et dis-lui qu'on arrive dans une demi-heure s'il te plait.

Je m'exécutais non sans avoir bruyamment soufflée pour exprimer m'a désapprobation.

Un quart de plus tard j'aperçu le panneau : BIENVENUE A RIVERDALE sur le bord de la route.

C'est partie pensai-je, nouvelle ville, nouveaux voisin, nouveau lycée, cette année tout allait changer et ce n'était pas pour me déplaire.