A New life

Chapitre 1 : Une surprise de taille

Après cinq longues heures de voiture nous étions enfin arrivés devant notre nouvelle résidence. Je descendis de la voiture vêtue de mon legging noir et mes running rouge et commençai à étirée mes jambes endolories.

Elliot sorti à son tour de la voiture vêtu d'un jean et d'un t-shirt noir moulant, ses lunettes de soleil sur la tête ce qui lui donnait un petit look de surfeur. Particularité qu'il s'évertuait à entretenir méticuleusement.

Contrairement à moi il savait être stylé en toutes circonstances, personnellement, il était hors de question de ne pas être à l'aise dans mes vêtements pour un voyage en voiture aussi long. Alors certes je ressemblais à une joggeuse qui venait de courir un marathon avec mon chignon approximatif qui retenait mes longs cheveux noirs ondulés, le tout sans une once de maquillage mais peu importe. Mon corps athlétique, sculpté depuis des années par de multiples sports et mes grands yeux bleus rattrapaient le reste, enfin c'est ce que j'espérais.

J'observai le quartier résidentiel, il était banal, plutôt classe moyenne aisée et constituée uniquement de maison recouverte de bardeaux blancs. Un quartier américain classique dans une petite ville américaine classique. Notre maison ne faisait pas exception et se fondait parfaitement dans le décor.

Je m'apprêtais à rejoindre Elliot qui venait d'ouvrir la porte de la maison quand je l'entendis jurer.

- BORDEL DE MERDE C'EST UNE BLAGUE !

Je courus le rejoindre en lui demandant ce qui pouvait bien le faire hurler ainsi, il n'eût pas besoin de me répondre, arrivée à la porte je compris immédiatement le problème. La maison était totalement vide, pas de canapé, pas cuisinière, pas de frigidaire, rien, seulement une grande maison vide au parquet lustré.

- J'imagine qu'il est inutile de monter à l'étage en espérant trouver nos lits à leurs places ? dis-je à Elliot sur le ton de la plaisanterie.

Il me gratifia d'un regard agacé et me répondit, inutile effectivement tout était censé arriver en même temps ce matin à 10H !

- Tu ne t'es pas trompé de jour par hasard ? lui demandai-je avec prudence.

Il me regarda avec sévérité, pour qui me prends-tu Adelyn ?

- Tu es au courant qu'il est 19H30 dans une petite ville... tout est fermé à cette heure-ci.

- Quesque je ferais sans toi et ton sens de l'observation Ady, me dit-il passablement énervé.

Je levai les mains en l'air en signe d'apaisement, ok je te laisse gérer ça et te calmer un peu, je m'éloignai pour envoyer un message à Nathan pendant qu'Elliot essayait de joindre les déménageurs.

« Problème avec les déménageurs, c'est pas le moment de l'appeler. Je te dis quand c'est OK. »

Réponse immédiate.

« OK ... ».

J'étais assise depuis une demi-heure sur le bord du trottoir en essayant de profiter des faibles rayons de soleil du début de soirée, tout en écoutant Elliot au téléphone avec les déménageurs.

- Non mais c'est une blague je vous ai prévenu assez en avance et vous m'aviez assuré que tout serait là ce matin à 10H !

Silence.

- COMMENT ÇA LUNDI MATIN ! VOUS VOUS FOUTEZ DE MA GEULE ! ON EST SAMEDI SOIR !

La situation n'allait clairement pas évoluer d'ici à la nuit tombée qui était proche, nous avions l'eau courante et l'électricité mais rien pour dormir. Je décidai donc de prendre les choses en main avant de devoir dormir à même le sol sans même une couverture.

Je me levai et sonnai à la porte de la maison en face de la nôtre, Elliot toujours au téléphone énervé comme jamais, les déménageurs venaient de le mettre en attente.

Un adolescent d'à peu près mon âge ouvrit la porte, il était roux aux yeux marrons, plutôt grand et bien bâti. Il ouvrit de grands yeux surpris un me voyant, il devait sûrement attendre quelqu'un d'autre.

C'est parti m'assénai-je, je pris mon plus beau sourire et dis avec toute l'amabilité dont j'étais capable, salut, excuse-moi de te déranger, je m'appelle Adelyn Parker, mon frère Elliot et moi sommes tes nouveaux voisins, je lui tendis ma main qu'il serra, visiblement ravi.

- Bienvenue je m'appelle Archie Andrews, c'est marrant je n'ai pas vu de camion de déménagement pourtant.

- À ce propos justement est-ce que tu fais du camping ? lui demandai-je avec le sourire le plus convaincant possible.