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❛ Tu racontes n'importe quoi ! ❜

Avant de commencer le chap,  je voulais prévenir les gens sensibles au sang de ne pas lire jusqu'aux premiers ***

Bonne lecture !

Margo

^^

Francis,  Zoé et moi sursautons quand un cri déchirant retentit.

Merde

Nous sortons de la salle en courant. Arrivés dans la cour,  je perçois un corps gisant sur le sol de l'entrée des toilettes.

Double merde.

Nous continuons notre chemin vers le corps et c'est avec horreur que je reconnais  sa robe blanche. Enfin,  plus si blanche que cela maintenant. 

Elle est tachée de rouge et il ne reste à peine que quelques endroits blancs.

— Mon Dieu ! Je vais vomir !  S'exclame Zoé.

Évidemment la seule chose qu'elle trouve à faire, c'est se plaindre à la vue du sang en abondance. C'est toujours mieux que Francis qui ne dit rien et garde la bouche grande ouverte. Malgré la chair déchiquetée et le trop de sang qui me donne la nausée,  je décide de prendre sur moi.

— Au secours !  Hurlé-je avant qu'Anne ne crie de douleur.

Je hurle encore croisant les doigts pour que quelqu'un vienne à notre secours. Mais personne hormis des élèves ne vient pour l'instant.

Je compose le numéro de l'ambulance et leur raconte toute l'histoire en leur demandant de faire le plus vite.

— Maddy ça...?  Omg !  Il faut des compresses.  Beaucoup de compresses !  Des bandages aussi !  Ordonne Eva la tête froide.

Mon meilleur ami se lève et cours à toute vitesse avec notre vieux directeur et notre professeur d'éducation physique jusqu'à l'infirmerie.

— Eva, dis-moi qu'elle va s'en sortir,  sangloté-je.

— Y'a des chances oui.  Maintenant j'aimerais que tout le monde sorte d'ici.  C'est pas une série Netflix merde !

— Vous l'avez entendu ?  Sortez !  Crie la sous-directrice.

Tout les élèves sortent et j'ai la sale impression d'avoir les jambes en coton. Zoé me tire par le bras et je sors en courant pour vomir dans une poubelle.

Comment une chose pareille a-t-elle pu arriver à une fille si gentille qu'Anne ?

J'arrête enfin de vomir et je sens une main dans mon dos. Celle de mon frère.

— Hé qu'est-ce qui se passe ? J'ai vu une foule  et un gros camion jaune avec des médecins. C'est quoi ?

— Une ambulance. Il y a eu une blessée. C'est une de mes meilleures amies.

Il ne dit rien. Il me sert seulement dans ses bras musclés pour me réconforter. Je pleure comme une gamine, mais j'en ai besoin. Les images se chamboulent dans ma tête et je suis en panique la plus totale.

***

Arrivés à l'hôpital, Francis, Zoé et moi courons dans les longs couloirs blancs. Mon meilleur ami parle le premier à  la femme de l'accueil.

— Bonsoir... Madame... On... aimerait... Voir notre... amie... Anne Grâce Pierre Houden.

Elle baisse ses petites lunettes en demi-lune, et nous dévisage avec un drôle d'air.

My famous secret brotherOù les histoires vivent. Découvrez maintenant