Secret love

Thirty three

Deux octobre, quinze heure,
Au centre d'entraînement,
Point de vue de Kassy,

Depuis que Ben m'a dis que Ederson était de retour j'angoisse un peu. Je suis sûre que c'est ma faute, parce que j'ai dis au président que je m'en voulais parce que c'était un joueur important. Je descend à la machine a café avec les autres journalistes du staff et on entends tous les joueurs arrivés. J'entends la voix de Ederson, il est bien là.

"Ca ne va pas ? Me demande Maxime.
- Si si tout vas bien.
- T'es toute blanche. Répond Julien.
- C'est Ederson c'est ça ?
- Oui .. J'ai un peu peur, il est revenu et je veux pas qu'il me touche à nouveau..
- Tu veux que je vienne me mettre dans ton bureau? Me dis Maxime.
- Tu crois que c'est possible ?
- Mais oui je vais en parler au président, il comprendra je suis sûr.
- Merci Max ..
- T'en fais pas on va pas te laisser seul, dis Julien.
- Merci les gars vous êtes des amours. Vraiment.
- Bon sinon le papier sur Laporte tu as pu le finir ? Me demande Luc.
- Oui ça y est, c'était pas un sujet facile quand même.
- Compliqué le type aussi, me dis Luc en se mettant à rire.
- A qui le dis-tu ?"

On a rigolé un petit moment en disant que Aymeric était un garçon compliqué et puis on est remonté, personne n'est venu dans mon bureau j'ai pu voir Ederson sur le terrain, ouf il est pas dans le bâtiment. Maxime est donc allé parlé au président et il a accepté. Nous voilà donc deux dans mon bureau, enfin notre et cela me rassure mille fois.

Seize heure,
Sur le stade,
Point de vue de Benjamin,

Je peux voir le bureau de Kassy où je suis, et ce que je vois ne me plaît pas. Maxime dans son bureau en train de rire avec elle. Pourquoi il est là ? On s'entraîne à faire des passes depuis cent ans comme si on savait pas le faire. Ederson regarde vers son bureau et souris malicieusement, j'aime pas ça. Je sais pas ce qu'il va faire mais il va falloir que j'anticipe.

"Ederson arrête ça immédiatement, dis Pep.
- Je n'ai rien fais Pep, je ne fais que regarder.
- Avec ce qu'il s'est passé, déjà je ne vois pas ce que tu fois encore ici, et tu devrais fortement éviter.
- Et bien il a dis avoir changé d'avis, parce qu'elle a dis que j'étais un joueur important dans l'équipe. "

Mes poings se serrent, donc c'est elle qui a voulu qui revienne ? Mais qui ne me dis pas qu'il ment pas cet enfoiré. Je suis perdu.

Dix sept heure,

L'entraînement est fini et je ne prends pas soin d'aller me changer que je monte au bureau de Kassy, je ne tape même pas juste je rentre. Elle sursaute.

"Tu m'as fais flippé, t'es un grand malade !
- Pardon. Tu m'attends pour partir on est d'accord ?
- Promis.
- Mais qu'est-ce que tu fais là Maxime ? Je regarde son bureau en ne comprenant pas trop.
- Elle avait peur d'être seule maintenant qu'il est revenu ce con du coup j'ai demandé à avoir mon bureau avec elle comme ça elle ne sera pas seule.
- Merci mec. Bon toi tu bouge pas d'un centimètre, quand Maxime part tu verrouille la porte et tu m'attends.
- Oui superBen. "

Elle se met à rire mais bizarrement je suis tendu comme une arbalète. Je descend donc rapidement aux vestiaires et je retire mes vêtements pour pouvoir aller sous la douche. Une conversation retient toute mon attention et je l'écoute.

"Oui mec, je sais que ça va être chaud, mais je vais me la faire, qu'elle le veuille ou non.
- ...
- Bah si elle veut pas je vais la forcer. Pourquoi je vais attendre qu'elle dise oui ?
- ...
- C'est pas faux. Je peux la faire tomber amoureuse de moi et puis coucher avec et la jeter.
- ...
- Mendy va vite passer au second plan, je suis sûr qu'elle ne l'aime pas."

Mes poings se sont serrés et je finis ma douche pour aller m'habiller. Je passe par le bureau de Kassy et elle m'ouvre la porte et je la traîne avec moi. Je tape à la porte du président et j'attends qu'il m'ouvre.

"Faut que tu m'explique Ben.
- Laisse moi faire.
- Ben dis moi.
- Le joueur important, comme tu as dis, veux te faire du mal.
- Mais Ben.. "

J'ai pas eu le temps de lui répondre que le président nous ouvrent. On s'assois aux chaises en face de lui et je sens ma colère monter petit à petit.