CONDAMNÉE : ADULTE (TOME 2)

55- Le Retour

Sakura marche désormais seule. Ino ne pouvait pas l'accompagner, elle devait retourner à son travail. La rose était tellement perdue dans ses pensées qu'elle percute des passants sans faire exprès et sans s'excuser. Sakura se demandait d'ailleurs si c'était une bonne idée de lui avoir tout avouer. Elle devrait se réjouir... Après tout, elle déteste Hinata. Sauf que cette dernière ne va peut-être plus lui servir. Enfin bref, tant qu'elle est débarrassée d'elle et que Naruto arrête de parler d'elle, elle sera aux anges. L'Haruno s'arrête d'un coup et se retourne se sentant observée. Elle regarde autour d'elle. Il y avait seulement des gens soit en train de parler entre eux ou qui marchent tout simplement. Sakura hausse les épaules. Son imagination lui jouait des tours... Elle voit de loin sa voiture. Elle allait recommencer à marcher quand elle sentit tout d'un coup une main attraper son poignée. Sakura soupire. Génial... Déjà qu'elle était de mauvaise humeur, elle a des ennuies. Seulement...qui est la personne qui a attrapé son poignée ? Si c'est Hinata, elle lui demandera de la laisser tranquille ou raconter des mensonges à propos de Naruto et elle. En parlant de ce dernier, elle croyait prendre une pause chez son ancienne meilleure amie, mais ça fut pas le cas. Or, elle n'a pu voir sa mère aujourd'hui. Sakura se retourne lentement vers celle ou celui qui a agrippé son poignée. Elle écarquille les yeux quand elle le vit enfin. La personne avait un regard rempli d'espoir de n'avoir pas confondu la femme aux cheveux roses à quelqu'un d'autre. En même temps, qui a des cheveux roses comme ceux de Sakura ? Bien qu'elles sont naturels les cheveux de cette dernière. La personne prend les deux mains de Sakura et lui offre un sourire sincère, apparemment content. Sakura reprit ses esprits et demande, cachant son agacement :

-Mais qu'est-ce que tu fais là, Saï ?

Saï supprime le sourire de son visage, surprit par son comportement. Il croyait qu'il allait lui sauter dessus et lui dire à quel il lui avait manqué. Il serre les mains de Sakura et voit quelque chose qui le choqua.

-Sakura ? C'est quoi ça ? Tu es mariée ?

L'Haruno regarde la bague sur son doigt. Elle remarque d'ailleurs que ses mains étaient capturées par ceux de son ancien petit copain. Elle les retire et croise ses bras.

-Oui et alors ?

-Comment ça et alors ?! Et moi ? On sort ensemble toi et moi !

-Sortait. Saï, je croyais que tu avais comprit que je ne voulais plus de toi.

-Mais... Je ne comprends pas. J'ai tout fait pour que tu sois heureuse avec moi.

-Apparemment, non. Qu'est-ce que tu as fait pour me rendre heureuse ? Rien ! Ce collier que tu m'as acheté était nulle ! Je voulais quelque chose de plus riche et beau ! Toi, rien ! Tu ne voulais pas dépenser tes sous pour moi alors que moi, j'ai fais en sorte de te faire plaisir !

Pensant que la discussion était terminée, Sakura allait s'en aller mais Saï l'arrête :

-C'est qui cet homme ?

Sakura se retourne, une pointe de colère.

-Pardon ?

-C'est qui cet homme avec qui tu es mariée ?

-De quoi je me mêle, Saï ?

-C'est un homme riche, c'est ça ? Il est beaucoup plus développé et mieux que moi, c'est ça ? Si tu voulais me quitter, tu n'avais qu'à le dire ! Je n'avais pas compris pourquoi tu m'avais raccroché au nez, tu n'as pas répondu à mes messages et tu m'as bloqué !

-Bravo, Sherlok, tu as tout compris ! Maintenant, tu m'excuseras mais je dois y aller. Salut.

Sakura pensait qu'elle allait partir mais Saï l'attrape par les épaules.

-Je t'aime, Sakura ! Alors, s'il te plaît, divorces et maries-toi avec moi !

-Quoi ?!

Sakura rougit accidentellement par cet demande inattendu de la part de son ex copain. Il avait l'air tellement sérieux. La Rose finit par secouer la tête pour reprendre ses esprits et enlève méchamment les bras de Saï sur ses épaules. Sakura tourne les talons après un dernier regard méprisement à Saï, le laissant au plan. Ce dernier avait pigé qu'il l'avait dégouté alors que son ancienne petite-amie était mariée. Mais il n'abandonnera pas pour autant...

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Chez Naruto, il s'était préparé pour ramener Toneri chez le docteur. C'est qu'il allait faire quand une voix l'appele :

-Naruto !

Il se retourne et cette voix appartient à celle de sa mère. Cette dernière lui fait signe de s'asseoir avec elle. Naruto hésite un peu. Bon, il essayera de faire vite... Il la rejoint en s'asseyant devant elle. Kushina essaye de trouver des bon mots pour commencer la conversation.

-Bon... Ça fait un moment que je voulais en parler avec toi... Est-ce que tout va bien ?

Naruto fut quelque peu surprit de sa question. Il lui répond :

-Ben... Oui pourquoi ?

-Ah bon ? Je voulais dire si tout allait bien pour toi et Sakura... Vu que vous avez fait un pari, je me demandais si c'était une bonne idée d'avoir fait cela...

-T'inquiète, maman... Si il y avait quelque chose de vraiment grave, je te le dirais.

-OK... Mais je veux te poser une question. Est-ce que, si tu te divorces avec Sakura, la paix et la joie reviendra dans cette maison ? Minato, Jiraya et moi, on entend que vos disputes.

Naruto se rappelle très bien de la dernière dispute qu'il a eu avec Sakura. Il tente de rassurer sa mère :

-Je suis désolé de t'avoir fait obligé d'entendre nos disputes. Mais... Ce pari, je dois le gagner.

-Naruto, pourquoi tu te divorces tout simplement pas avec elle ? Pourquoi tu dois tout le temps la supporter ? Excuse-moi si je m'en mêle, mais tu es mon fils ! Je ne peux pas rester sans rien faire alors que tu dois souffrir en silence ! Je ne suis pas dans ta tête, je ne peux pas savoir quand tu as mal ou non, si tu ne me dis rien !

-Maman, si je voulais que Sakura reste, ce n'est pas pour ce pari. Je veux qu'elle reste pour qu'elle ouvre les yeux. Pour ça, il faut que je la repousse pour qu'elle comprenne. C'est elle qui doit se rendre compte de son erreur et s'en aller par elle-même. Mais malheureusement, c'est une vrai tête de mule et ne veut rien écouter. Mais ce n'est qu'une question de temps, je n'abandonnerais pas tant qu'elle ouvre les yeux. Donc, tu n'as pas besoin de t'inquièter, je sais ce que je fais.