Just A Night's Time (VJoon)

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Namjoonie

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Namjoonie.

Aujourd'hui ça fait deux ans.

Je ne peux pas m'empêcher de repenser à toutes ces années que nous avons passées ensemble. Nous n'étions que des gosses lorsque nous nous somme connus dans cette cour d'école. Dix ans, c'était notre âge et notre amitié a duré aussi longtemps, survivant à tout. Tu étais cet intello à lunettes, solitaire et qui pourtant imposait le respect. Moi j'étais le petit rebelle, celui qui ne travaillait que lorsque ça lui plaisait et qui aimait attirer l'attention. Surtout en anglais. Ah ! Je détestais cette matière. Mais c'est grâce à elle que nous nous sommes connus alors... Je me souviens de ta tête lorsque le professeur nous a assis à côté. C'était drôle à voir, je crois même que j'ai souri. Mais je ne pensais pas que tu arriverais à me recadrer aussi vite. « L'anglais est important pour moi. N'imagines même pas pouvoir me perturber. » C'est ce que tu m'as dit à peine ai-je eu les fesses posées sur ma chaise. Je ris rien qu'en y repensant. Je crois que ce jour-là tu m'as impressionné. Résultat, je ne m'en suis pas trop mal sorti dans cette matière.

Et c'est ainsi qu'à débuter notre amitié. Tu te rappelles lorsqu'on en parlait ? On se disait qu'on avait fait de nos différences une relation fusionnelle et indestructible, qu'on se complétait d'une certaine manière. J'étais l'insouciant, tu étais le réfléchi. J'étais le bagarreur, tu étais l'ange de la paix. J'extériorisais quand toi tu intériorisais tout. Personne ne pouvait jamais savoir ce que tu ressentais et pensais, à part moi.

Je ne sais pas comment tu as pu supporter mes conneries toutes ces années. Je n'ai pas arrêté de t'embêter. Chaque fois que tu bossais je débarquais et sautais sur ton lit simplement pour que tu me regardes avec cet air désespéré. Ah ! Comment as-tu fait pour ne pas me mettre à la porte durant notre collocation à la fac ?

Je sais que tu te souviens de tout ça. Je pense que j'avais simplement envie de me le remémorer. Nous avons chacun eu des obstacles à surmonter avec le temps mais être là l'un pour l'autre nous a aidé et changé. J'ai grandi en t'ayant comme ami et tu m'as rendu meilleur. Jamais je n'oublierais ça. De mon côté, j'essayais de te soutenir dans tous tes projets et de te faire sourire. Tu étais tellement rêveur et bosseur que parfois tu en oubliais de profiter de la vie et de rire. Alors c'est en quelque sorte pour ça que j'étais aussi énervant. Je voulais te voir sourire et partager des moments avec toi pour que tu ne regrettes rien. J'avais aussi besoin d'avoir ton attention, je dois l'avouer.

Aussi, je suis désolé pour toutes ces questions idiotes qui me venaient à l'esprit parfois. Quand je débarquais dans ta chambre tu t'attendais toujours au pire. « Tu crois aux extraterrestres ? », « si tu fais cuire des nouilles trop longtemps, tu crois qu'elles se désintègrent ? ». Le pire c'est que ça m'arrive encore. Mais tu étais le seul à me répondre et à me donner ton point de vue sur la question malgré leur stupidité parfois. Alors que maintenant, j'y réfléchis seul.

Tu sais que j'ai toujours aimé ce que tu faisais n'est-ce pas ? Ta musique est si belle. Je suis fier de toi, de ce que tu es devenu. J'écoute chacune de tes chansons en me demandant d'où tu tiens ton inspiration, en me demandant si, dans cette nouvelle vie, il t'arrive encore de penser à moi. Tu es si occupé maintenant...

OS BTSOù les histoires vivent. Découvrez maintenant