Chapitre #28 De retour

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Je sors de cet endroit maudit, ça fait une semaine et demie que je n'ai pas vu la lumière du soleil.

Le vent frais me gifle le visage, l'hiver est arrivé.
Le soleil est caché par des gros nuages blancs, je respire l'air frais à plein poumons. Mes yeux s'habituent enfin à la luminosité, je regarde autour de moi.

Des hommes armés me jugent avec leurs armes dans les mains près à agir, Alexandre me prend le bras et m'emmène vers sa voiture.

Il me fait monter à l'arrière et s'assoit en face de moi, il croise ses mains sur ses genoux et met son menton dessus.

Il porte un costume gris avec une cravate bleue, ses chaussures sont noires vernies. Je reporte mon regard sur son visage, ses cheveux sont bruns légèrement long. Son front est grand mais il est recouvert par ses cheveux, ses yeux verts sont vides. Son nez est allongé et ses lèvres sont fines.

Il n'est pas moche mais sa façon d'être gâche tout, je le desteste tellement.

Il allume une cigarette, je frisonne. La marque qu'il m'a fait me brule inconsciemment, il porte la cigarette jusqu'a ses lèvres avant de tirer dessus.
Il recrache la fumée sur mon visage, je tousse avant de m'écarter loin de lui.

Il sourit avant de s'assoir à coté de moi, je frisonne encore plus. Il approche ses lèvres de mon oreille droite.

- Je sais qui il est, je sais qu'il va venir te chercher. Je vais l'accueillir comme il se doit.

je chuchote avec lui.

- Il ne viendra pas.

- Tu ne sais pas de quoi il est capable.

- Je pense le connaitre mieux que vous.

- Il a tué beaucoup de mes hommes, lui et moi on se ressemble, je le connais bien. Il va venir pour te prendre.

- Vous ne lui ressemblez pas, il est plus fort que vous.

Je tourne la tête sur le coté pour fuir cet homme, je ne veux plus le voir.

- Je te propose un marché. Tu acceptes de te marier avec moi et je le laisse en vie, soit tu pars avec lui et je le tue.

- Vous pensez pouvoir le tuer ? Lui l'homme le plus recherché du pays ?

je lui rigole au nez, il sourit avant de me gifler, le sang recommence à couler.
La douleur est encore présente mais je n'y fait pas attention.

- La vérité, c'est que vous avez peur de lui. Il vous a détruit et vous le savez très bien.

- Je ne monterai pas d'un ton si j'étais toi.

- Vous savez, je n'ai plus peur. Vos hommes m'ont appris à être plus forte, vous ne me faites plus peur.

- Vraiment ?

La voiture s'arrête, il agrippe mon bras droit et sort de la voiture.

La villa, je suis de retour à la case départ, il monte jusqu'à la chambre.

Il referme la porte avant de me regarder, je regarde la chambre. L'air est étouffant, je ne peux pas rester ici.

Je me dirige vers une fenêtre avant de l'ouvrir, il n'a pas peur. Je regarde en bas, je me prépare à sauter mais il m'attrape avant.

Je le griffe avant de lui donner un coup au ventre, je cours ensuite vers la porte. Elle est fermée, je cris en frappant la porte. Anora ne vient pas, elle n'a pas changé.

Il se relève avant de courir vers moi, je me prépare au choc mentalement. Il me soulève du sol avant de me jeter contre la table.

Elle se renverse et je tombe sur le sol, je me relève. Il se jette de nouveau sur moi, il prend mes poignets et me les bloques dans le dos. Je riposte en le mordant mais il me donne un coup à la tête.

Je tombe sur le coté, j'ai froid. Je sens le sang couler de nouveau le long de mon visage. J'ai mal, très mal. Personne n'est la pour m'aider, tout le monde le laisse faire.

Il se penche pour attraper ma gorge, il commence à la serrer. J'essaie de le repousser mais mes mains glissent, il resserre ses mains. Je suffoque.

Peut être que je devrai arrêter de me battre, peut être que je devrai regarder la réalité en face, je ne vais pas m'en sortir une fois de plus. Je dois abandonner, mon corps ne tiendra pas longtemps.

Je ferme les yeux et abandonne le combat.

La voix d'Alexandre résonne.

- Anora, venez !

Il enlève ses mains de ma gorge et se relève vers Anora. J'ouvre les yeux et tousse, mon corps brûle.

Alexandre me regarde et sourit.

- Le mariage est pour demain. Ne posez pas de questions.

Je grimace de colère, le sang coule sur mon visage. La douleur commence à revenir, je ferme les yeux et laisse les ténèbres à nouveaux m'envahir.

Je ne vais pas me laisser faire.

After YouOù les histoires vivent. Découvrez maintenant