Le courant parcourt tout mon être avec une violence éphémère.
De petits picotements brulent mon corps.
Je ne cris pas, je ne bouge pas.Je regarde l'homme droit dans les yeux sans cillier, je serre les poings en prenant sur moi.
- Impressionnant, on passe un cran au dessus ?
Il soutient mon regard en poussant un bouton rouge vers le haut.
Les picotements se font plus fort, mes doigts se crispent.
Le jeune homme me regarde surprit de mon attitude, son visage est figé.Un autre homme en costume rentre dans la pièce entouré de deux hommes.
"Le patron "
Je le regarde en souriant de toute mes dents. Ses yeux verts parcourent mon être avant de se tourner vers la machine. Son costume est gris, ses cheveux bruns sont tirés en arrière. Il doit avoir trente six ans.
Il ne sourit pas et arrête la machine. Mes doigts se relâchent et ma respiration redevient légère.
- Abby James ?
Je manques de m'étouffer, "James ". C'est son nom, je déteste cet homme.
Je lui jette un regard noir avant de relever la tête hautaine.
- Smith.
Il sourit, content. Il se tourne vers la machine.
- Tu étais à combien ?
- Deuxième cran patron.
- Passons au cran cinq, je veux lui enlever son petit sourire insupportable.
Je rigole à pleins poumons, je sais que je vais souffrir mais peu importe.
Le patron relève le bouton de cinq cran.
La douleur est insupportable, je garde mon sourire mais mon corps se crispe.
- Ce n'est pas assez.
D'un seul coup il relève le bouton tout en haut.
Des milliers de picotements envahissent mon corps meurtri. Mes yeux s'écarquillent, ma bouche s'ouvre en grand.
Je pousse un cris de douleur, mes cheveux volent dans tous les sens. Ma tête est projetée contre le siège m'assommant, je ferme les yeux.
Mon corps en entier me brule, je souffre énormément. Je n'arrive plus à respirer, j'ai tellement peur.
Je cris encore et encore, ils n'arrêtent pas absorbés par le spectacle devant eux. Mon corps se courbe, des larmes se déversent le long de mes joues. Du sang coule le long de ma bouche, je sens la fin approcher.
Je suis prise de convulsions, je ne sens plus mon corps. Mes cris redoublent, je ne vais pas tenir le coup.
- Arrête tu vas la tuer.
Le plus jeune baisse le bouton à zero puis sors de la pièce. Je laisse pendre ma tête dans le vide, mon corps est très chaud.
- elle s'est évanouie.
Le patron s'approche de mon visage, il passe une main sur ma joue.
Au dernier moment je relève la tête et le mord très fortement à la main avec le peu de force encore en moi.
Il pousse un hurlement avant de me gifler.
- Mettez la au trou avec les autres.
Les hommes me prennent dans leurs bras avant de sortir de la pièce, un long couloir se trouve devant moi.
Sur le coté il y a des escaliers, nous les descendons avant d'ouvrir une porte. Il y a beaucoup de cellules, ils en ouvrent une avant de me jetter dedans. Ma vison se trouble, ma respiration est saccadée.
- À demain.
Il referme la porte me laissant dans le noir, seule dans une cellule.
Ma tête tourne avant de s'écraser contre le sol.
Je perds connaissance.
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After You
RomanceQue feriez vous si le plus grand criminel recherché dans tout le pays était devant vous avec une arme pointée sur votre front ?