une claque

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Je me lève et vais vers eux.

« Charlotte, who are you talking to ? I told you not to talk with strangers !!» (A qui es-tu en train de parler, je t'ai dit de ne pas parler aux inconnus )leurs têtes se tourne en simultané vers moi mais celle de Capuche man, qui n'a d'ailleurs pas sa capuche, se tourne vite vers le sol. Il se redresse, le regard toujours baissé et remets sa capuche.

« Bye Charlotte » c'est bien ce que je me disais, il est anglais. Rien qu'à sa manière de dire "bye charlotte" on entends son accent british, c'était tellement plus raffiné que nous avec notre bon accent californien. Je le vois hésiter à me regarder, mais il garde le visage non visible. Je distingue la moitié inferieure de son visage, son nez, bouche menton. Mais impossible de voir ses yeux. Je me demande pourquoi il ne me regarde pas. On s'est déjà vu 2 fois, enfin il m'a déjà vu deux fois, et évite mon regard a tout pris. C'est comme ses cheveux, il les cache avec un bonnet, plus un capuchon. Et sa manière de s'habiller est étrange, jeans noir, gros pull en fin de mois de juillet. Ce gars est vraiment bizarre. Il se frotte les genoux pour enlever la terre et s'en va. Je me rue vers Charlotte et la scanne pour m'assurer qu'elle n'est pas blessée ou je ne sais quoi.

« Il t'a fait mal, il t'a touché ? il t'a fait quelque chose ? »

« Non, non ! il ne m'a rien fait ! il est juste venu me parler parce qu'il a vu que j'étais toute seule puisque tu ne veux jamais venir jouer avec moi ! »

« Il a entre 17 et 18 ans Cha, il ne peut pas être ton ami ! »

« Pourquoi je n'ai pas le droit d'avoir des amis ? »

« Tu as le droit mais pas des amis de di- » elle me coupe

« Parce que j'ai les cheveux orange ? »

« Arrête de dire des bêtises »

« Parce que j'ai un œil comme un panda une fois par moi ? »

Elle commence à m'énervé. Elle me provoque pour que je m'excuse. Pour que je lui offre une glace ou un truc pour me faire pardonner. Elle va bouder, me faire des yeux durs pas du tout menaçant, et me tourner le dos en croisant les bras pour me faire comprendre que je suis grand méchant grand frère qui lui a empêché de se faire un copain.

« Ça suffit charlotte. » mon ton est autoritaire.

« Je n'ai jamais personne qui veut jouer avec moi et tu sais pourquoi ?

Elle crie, une voix suraiguë.

« Parce que je n'ai pas de papa !!!! »

Ma main part toute seule. Je la gifler. J'ai gifler ma petite sœur de 5 ans. Elle n'a jamais dit quelque chose comme ça, c'est la première fois.

« Ne dis plus jamais ça ! je t'interdis de dire ça !! Si tu n'as pas d'amis c'est parce que tu as mauvais caractère ! » elle amène sa main à sa joue rouge et ses yeux commence devenir mouillés.

« Arrête de pleurer, tu n'es plus un bébé charlotte ! » je lui aboie dessus. Dire cela n'a rien arrangé étant donné qu'elle pleure encore plus fort. Aden s'approche d'elle et la prend dans ses bras.

« Tu peux crier sur Chloé, sur moi, sur zac, mais pas sur charlotte Cami. » il lui caresse le visage. « Il faut que tu arrêtes de hurler sur les gens dès qu'ils pleurent parce qu'ils n'ont pas vécu ce par quoi tu es passé. Et que tu trouves que ce n'est pas justifier Chacun gère ses émotions comme ils le peuvent, mais toi, tu ne les gères simplement pas. Non mais la claquer, t'es complètement malade, c'est quel genre de grand frère qui frappe sa petite sœur de 12 ans de moins que lui. »

« Casse-toi, cassez-vous tous les deux si vous êtes si parfait, ramène là à la maison, tu sais où on cache la clé, protège-la de ma mère si tu es un si bon frère ! va lui faire prendre le bain ! lui faire à manger ! va ! c'est ce que les grands frères parfaits font après tout. Moi je suis juste qu'une merde qui ne gère pas sa colère pas vrai ? je ne me troue pas le cul tous les jours à m'occuper d'elle non ! vas-y casse-toi, CASSE-TOI, CASSEZ VOUS TOUT LES 2 !!! » Aden se recule de moi et me regarde avec peur et mépris mélangé. Il ouvre la bouche pour dire quelque chose mais rien ne sort, se tourne et s'en va.

J'ai claqué charlotte, ma petite sœur de 5 ans. Je ne vaux pas mieux que lui au final.

Tel père tel fils.

3 taffes et un sourire [terminé]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant