Nous sommes sur la rampe de skate. Il fait chaud et beau. J'ai ressorti les manches courtes, il y a des cicatrices évidemment. Certaines ont disparues avec le temps, d'autres sont encore fraîche de 3 semaines même pas. J'ai des cicatrices partout. J'en ai dans le dos, quand mon père me donnait des coups de ceintures. J'en ai sure le ventre, les cuisses et les bras. Beaucoup sont de moi, les autres de lui. J'ai fait une crise au milieu du corridor de l'école. J'ai honte, les gens doivent me prendre pour un fou. Ils doivent se dire que je suis un schizophrène. Ils sont peut-être raison.« Peut-importe à quoi tu penses, arrêtes. » il est assis à côté de moi et je le regarde. Comment il sait ? « Tu penses des choses fausses »
« Non je pense à des faits. Ils vont tous me prendre pour un fou furieux. »
« Et ça te dérange beaucoup de savoir ce que les gens pensent de toi ? » quand j'y pense, pas vraiment, je m'en fou des gens en générale, c'est plus mes proches, Chloé, Aden et Lune. Oui, même si nous nous connaissons que depuis moins d'un moi, Lune à déjà sa place dans ma vie. Je ne sais pas si c'est réciproque, si pour lui aussi, je suis quelqu'un d'un minimum important. Je me repasse la scène de ma crise dans la tête. J'ai demandé de l'aide à Lune et pas à Chloé. C'est son touché qui m'a fait du bien et non celui de ma copine. Il est arrivé dans a vie, j'ai été curieux et je me retrouve en moins de trois semaines à l'embrassé chez lui. Il n'y avait aucun sentiment, mais il embrassait bien.
« Tu es gay Lune ? » il me regarde, ne dit rien mais me regarde droit dans les yeux.
« Si je te dis oui, tu vas me frapper et m'insulté de pd ? »
« On est d'accord que y'avait aucun sentiment quand on s'est embrassé ? » il baisse les yeux et ne dit rien. « Lune ? » mon ton est hésitant. Je ne suis pas gay, c'était l'alcool. Alors oui j'étais excité mais n'importe qui est excité pour un beau baisé.
« Quoi ?!? Tu veux que je dise quoi Cami ? »
« Réponds à la question c'est tout »
« Oui je suis gay, et il n'y avait pas rien pendant ce bisou. »
« Mais on ne se connait presque pas ! » je me lève.
Il se lève à son tour et se met en face de moi. Même si je suis plus grand que lui, il a une certaine prestance.
« Ah bon ? On ne se connait pas ? Je connais plus de chose sur toi que ta propre copine ! Je sais que tu fais des crises, je sais qui est la cause, comment te clamer, non mieux, JE te calme. » il accentue le "je" et hausse la voix.
« Mais- »
« Alors oui, il y avait des sentiments quand je t'ai embrassé, parce que MOI j'ai aimé et je le dis. Je ne sais pas ce que tu me fais Cami, je ne sais pas si c'est un coup de foudre ou une merde comme ça, mais en moins d'un moi, tu es déjà dans ma tête, parce que comme tu le dis si bien, on s'est vu quoi, 6 fois ? Mais ne dis pas que l'on ne se connait pas parce que moi, je n'embrasse pas les gens que je ne connais pas, les gens que je ne connais pas ne me calment pas, je ne prends pas la main des inconnus mais surtout, je ne dis pas qu'il n'y a pas de sentiment quand je le fais. Dis-moi, tu fais tout ça avec Chloé ? je ne t'ai jamais vu lui tenir la main ou même rire ensemble, tu le fais ? Alors assume le fait d'avoir un crush sur un garçon. » je m'apprête à contester ce qu'il vient de dire mais il reprend avant même d'avoir « ne me fais pas croire le contraire, je ne te croirais pas. Alors si tu veux aller te faire vomir parce que tu as embrassé un garçon GAY en plus, va, tu iras aussi baiser cette conne de Chloé au passage. » à la fin de son discours, il est tellement proche de moi que j'ai cru qu'il allait m'embrasser. Mon ventre se tord et mon cœur s'emballe.
Il s'en va, d'un pas rapide et assuré. Je reste là, debout, les bras ballants, complètement choqué par ce qu'il vient de dire. Il ne m'a même pas laissé le temps de placer une seule phrase, même pas un mot. C'est du grand n'comporte quoi, il n'a rien compris. Je n'ai aucun sentiment pour lui je n'en aurais jamais. Si mon corps réagis à lui, c'est juste parce qu'il m'intrigue et que je... non, il me fait clairement de l'effet et je ne sais pas d'où cela vient, et je sais que je ne l'assumerais jamais qu'un garçon que je ne connais à peine me procure tant de sensation.
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3 taffes et un sourire [terminé]
Romance« Ta copine, la blonde, elle embrasse bien ? » « Comment tu sais que c'est ma copine ? » « Je vous ai vus le premier jour, elle t'a roulé une grosse pelle. C'était bien ? » je ne le comprends pas. Il parle de manière calme et posé, une voix un tout...