3 taffes et un sourire [terminé]

le matin

Lune est dans mes bras, je le serre for contre ma peau bouillante mais cela ne fait pas cesser ses tremblements. Je le porte et nous dirige vers son lit et nous glisse sous couverture épaisse. Je commence déjà à avoir trop chaud mais Lune me refroidis. Il se couche sur moi, littéralement. Il est vraiment léger parce que ça ne me gêne pas du tout au contraire, j'aime bien. Son visage est dans mon cou et il me fait des petits bisous, tout simple. J'enroule mes bras autour de sa taille et hume l'odeur de ses cheveux qui sentent ce fameux fruit que je connais bien. Mes mains caressent son dos, et lorsque j'arrive au bas de celui-ci, un petit gémissement sort de sa bouche.

« Ça va ? Tu as mal ? »

« Un peu »

« Tu as aimé au moins ? » il lève son visage et le met au-dessus du mien, il m'embrasse doucement, juste nos lèvres l'une contre l'autre, comme nos corps.

« J'ai adoré Cami, je te jure que ça va, c'est normal. »

« Mais je t'ai dit que je ne voulais pas te faire de mal... »

« Crois-moi, tu m'as fait plus de bien que le contraire » il me ré embrasse.

« Dis-moi si j'ai fait quelque chose qui t'as mis mal alaise, d'accord ? j'ai tendance à m'emporter dans la domination, je suis désolé si tu n'as pas aimé et je- » il me coupe en mettant un doit sur mes lèvres comme pour faire chut.

« J'ai adoré ça Cami, ne te fais aucun souci. » je ne sais pas pourquoi je stresse comme ça, je n'ai tellement pas envie d'avoir mal fait les choses, de lui avoir fait peur avec mon fantasme de domination/soumission et encore, je ne suis vraiment pas aller loin. Je n'ai jamais peu baiser comme je le voulais vraiment, ça aurait été trop pour une première fois.

« J'ai vraiment adoré ça » il chuchote pour lui-même, avant de s'endormir sur mon ventre. Il est 2h21, il me reste 5 heures de sommeil.

***

Son réveille sonne, je soupire. Je m'étire, grogne de mécontentement, hésite à pleurer de fatigue et l'idée de me jeter par la fenêtre me passe par l'esprit. Je glisse ma main à côté de moi, et ne sens rien. J'ouvre les yeux d'un coup et regarde partout autour de moi, il est où ?

« Lune ? » j'entends les bruits de vaisselle en bas, je voudrais bien aller lui dire bonjours maintenant, mais je dois puer de la gueule et sentir la transpiration. Je me dirige vers la salle de bain, allume la douche et me lave bien partout. Je remarque qu'il a des tonnes de savon pour le corps, la plupart sont à la cerise évidemment mais je n'ai pas envie d'utiliser ça, c'est son odeur à lui pas la mienne. Alors je farfouille dans tous ses tubes de toutes les couleurs et fini par en trouvé un à la fleure d'oranger. Je me savonne, me rince et sort de la douche. J'enroule une serviette autour de ma taille, prends un bain de bouche et descends lui dire bonjours. Je l'entends jurer quand les assiettes font trop de bruit, des "putain mais chut ! Vous allez le réveiller ! " je rigole doucement et me dirige dans la cuisine. Je reste dans l'encadrement de celle-ci et attends qu'il me remarque mais il a vraiment l'air très absorbé par sa cuisine qui sens pas mal le brûlé d'ailleurs. Je suis dos à lui et j'en profite pour analyser son corps. Il ne porte pas de t-shirt et seulement un training noir Adidas. Il fait vraiment beau dehors, et les rayons de soleil ont déjà commencé à chauffer la maison. J'ai déjà chaud. Je regarde le dos de Lune, il n'est pas très musclé, mais tout de même sculpter, comme ses abdos d'ailleurs. Ses cheveux sont mouillé, il s'est douché. Ses taches pour lesquels il complexe autant ne sont plus foncé dans son dos. Pour être honnête, je trouve ça surprenant, je n'ai jamais vu ça avant et ça le rends unique qu'il n'est déjà. Mon regard descend sur ses fesses, ses belles fesses. Je n'aurais jamais cru dire ça d'un garçon mais Lune a vraiment un corps qui m'excites. Il a une taille, des fesses, des jambes fines mais pas trop, bref, il me plait. Cette relation est vraiment venue aussi vite qu'un rhume et j'espère vraiment qu'elle dura aussi longtemps que cette fichue maladie. Quand je suis avec lui, je me sens calme et en sécurité, parce que je sais que si je fais une crise, il saura me calmer. Et j'espère que lui aussi se sent bien avec moi. Quand je repense à hier, à comment il s'est blottit dans mes bras musclés, il a dû se sentir protéger de toutes les personnes méchantes avec lui.

Je me racle la gorge et il sursaute. Il se retourne à toute vitesse et me voit. Un grand sourire apparait sur son visage. Il se rapproche de moi et vient m'embrasser doucement. Mes deux mains vont sur sa taille et le rapproche de moi. les siennes, une va dans me cheveux mouillé et l'autre sur mon torse. Il décolle nos lèvres mais reste dans ma même position. Une odeur de cerise émane de lui et j'adore.

« Hi ! » dit-il un peu timide mais heureux. Je lui fais un petit smack.

« Hey » il me caresse la joue et se retourne pour recommencer à cuisiner

« Slept well ? » (Bien dormi ?) me demande-t-il, il est fatigué ça se voit. Ça doit être pour ça qu'il me parle anglais, pour ne vraiment pas réfléchir du tout. L'anglais reste notre langue maternelle.

« yes, it's been a while since i didn't slept that well actually. » (Oui, ça fait un moment que je n'ai pas si bien dormi.) il se tourne vers moi et me fait le plus beau des sourires. « Tu n'es réveillé tôt ? » je demande.

« Non, j'ai juste eu le temps de me doucher, après je suis descendu je ne voulais pas te réveiller mais je m'ennuyais tout seul en bas, alors je me suis dit je pourrais faire à manger mais bof, je ne veux pas trop mourir empoisonné. » je rigole et des étincelles pétillent dans ses yeux à l'instant même où il entend mon rire.

« Cami ? » il se rapproche de moi et vient enrouler ses bras autour de ma nuque. Je mets une main sur sa hanche.

« Oui ? »

« Je voulais... je voulais te dire merci pour hier et pour maintenant, je, tu ne sais pas à quel point pouvoir embrasser quelqu'un le lendemain matin.» je le regarde bizarrement.

« Tu pensais vraiment que j'allais partir ? »

« Non, me réveillé à côté de toi » il vient se coller à moi. « Sentir ta chaleur, ta peau et tout, ça m'a fait du bien. »

« Parle pour toi. » il éclate de rire, son rire de bébé et se mets sur la pointe des pieds pour m'embrasser.

« Bon le ptit déj que j'ai tenté est mort, j'ai des pitchs, tu veux ? » je souri et fais oui avec la tête.

Là, maintenant, à cet instant précis je suis heureux.