3 taffes et un sourire [terminé]

Mercredi

Le reste de la journée d'hier n'a pas eu grand intérêt. Chloé m'a fait la gueule, Zac n'a fait que se plaindre de ses parents, Aden ne m'a spécialement aidé, même s'il a essayé, il n'a plus ce qu'il faut, il lui manque quelque chose, je ne sais pas quoi.
La journée d'aujourd'hui, c'est à dire mercredi n'a vraiment pas été incroyable non plus, Chloé ne m'a pas reparler, je vais devoir aller m'excuser. Je ne comprends pas pourquoi je m'accroche à elle, je ne l'aime pas pourtant. Sûrement parce que je me suis habitué à sa présence.
Je dois aller chercher Charlotte à l'école, et après ça je vais aller chez Chloé.

****

- Cami !!! Elle court faisant des tout petits pas à cause de ses petites jambes avec les bras écarté prête à me sauter au coup. C'est adorable, un léger sourire prend place sur mon visage, je l'attrape et la soulève, ses petites jambes s'entourant autour de ma taille. Elle est vraiment légère, ma mère ne l'a nourrie pas, c'est une des raisons majeures pour lesquels je sors très peu, ma maman de s'occupe absolument pas d'elle. Ça me fait toujours mal.

- Tu veux aller manger une glace ? Je lui fais un bec sur la joue.
- Ouiiii !!! Une glace ! » je dis un léger "let's go" et on va manger une glace.

***
J'ai ramené Charlotte à la maison, ma mère n'y étant pas, je n'ai pas eu de soucis à me faire. J'ai parfois envie de le dire à la police, que ma maman bat ma petite sœur et qu'elle fait comme si elle n'existait pas quand elle n'a pas la main prête à s'abattre sur son petit corps. Mais je ne peux pas, je ne peux pas la perdre et ma sœur, malgré tout cela, elle l'aime de tout son cœur.

***

lemon, si cela vous met mal à l'aise, ne lisez pas jusqu'aux prochaine ***

Je suis devant la maison de Chloé. Je sais que ses parents ne sont pas à la maison, ils gèrent un restaurant du coup ils rentrent tard le soir.
Je toc trois fois, j'attends quelques secondes avant de voir une tête blonde m'ouvrir.
- Qu'est-ce que tu fais la Cami ? » son ton est sec. J'ai la flemme de lui parler et de m'excuser, je n'ai pas de quoi le faire pardonner mais j'en ai marre qu'elle me fasse la gueule. Je décide de l'embrasser, mettant ma main derrière sa nuque. Elle me repousse.
- Tu fous quoi la ?! » Je ne réponds rien et me rejette sur elle. Elle ne met pas beaucoup de temps avant de répondre. Sa bouche s'entrouvre et j'y glisse ma langue. Mes mains se dirige vers ses cuisses et je ne loupe pas l'occasion de caresser ses fesses au passage. Je la soulève et l'amène dans sa chambre. Son corps fin est couché sur le lit et le mien la surplombe. Je l'embrasse assez fort et retire son t-shirt et son soutien-gorge. Mes baisers descendent dans son coup, une de mes mains de dirige vers son intimité, et l'autre vers ses seins, tout comme ma bouche. Je lèche ses tétons, en commençant au doigté. Ses petits gémissements aigus m'excitent.
Je n'enlève que mon pantalon, mes cicatrices sont encore fraîches. Je sais qu'elle a déjà vu mon corps couvert de marques, mais elle pense que ce sont des malformations de peau. C'est ce que je lui ai dit.

Après l'avoir préparé avec trois doigts et enfilé une capote et m'enfonce en elle. Je grogne de plaisir en commençant mes coups de bassin et elle hurle de plaisir, j'ai toujours trouvé qu'elle y allait un peu fort sur les cris, mais bon, mieux vaut ça qu'elle soit muette. Je sens une vague de dominance parcourir mon corps et mes coups de butoirs accélérer. J'aime être dominant, surtout pendant le sexe. Le bruit de nos peaux qui claquent, mes grognements et ses cris exagérés, remplissent la pièce. Je la soulève, la tourne pour qu'elle soit à quatre pattes devant moi et me renfonce en elle. Je dois avoir touché son point G puisqu'elle se cambre d'un coup et hurle encore plus fort qu'avant. Je sens ma fin arrive et je crois qu'elle aussi puisque je la sens se resserre autour de moi, ce qui ne fait qu'avancer mon éjaculation.
Je jouis dans le préservatif et elle atteint son orgasme.

***

Je tombe sur le côté, et elle veut venir se blottir mais je me lève du lit. Je l'entends soupirer derrière moi alors je me retourne et la regarde dans les yeux.
- Je t'aime Cami, je le pense vraiment, dit-elle, la voix peinée. Je ne sais pas quoi lui répondre, je ne veux pas mentir. Alors je lui tourne le dos

- tu ne vas jamais me le dire, n'est-ce pas ?
- Je vais me doucher
- Bien...

J'entends les draps se froisser, j'en déduis qu'elle va s'endormir. Je prends mes vêtements sur le sol, et m'en vais de chez elle.

Avant je lui laisse un mot :

"A demain.

C-"