OS 15: feu de joie

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Samy s'avança vers eux, joyeuse. Kise la trouva à la fois très différente et très semblable de la Samy qu'il avait quitté au lycée. Sa silhouette s'était allongée, ses cheveux aussi. Elle en faisait chaque jour des œuvres d'art différentes. Ce jour là, elle les avait tressés avec un ruban et rassemblés en une natte de coté. Elle serra Akashi dans ses bras en souriant, puis salua les autres basketteurs. Elle se présenta aussi à Kagami, qu'elle n'avait rencontré qu'une fois auparavant et les invita à se joindre à la joyeuse bande d'étudiants qui fêtaient la fin des vacances d'été avant de retourner à l'université.

Les basketteurs s'installèrent au milieu du petit groupe, dont beaucoup de français. Akashi semblait connaitre tout le monde et être parfaitement à son aise. Lui et Samy ainsi que quelques autres servaient de traducteurs aux jeunes japonais, un peu perdu au milieu des étudiants. Mais ils se firent rapidement à l'ambiance festive du petit groupe. Puis, les étudiants sortirent un ballon de foot : tous se répartirent en deux équipes. Les basketteurs furent d'une incroyable inutilité sur le terrain, plus doués de leurs mains que leur pied. Seul Kise fut à peu près efficace car il lui restait quelques restes du temps où il faisait parti du club de foot. Ils passèrent ensuite à une partie de Beach volley, à la grande joie de tous, avec des équipes mixtes. Assis en attendant de jouer car on faisait tourner les joueurs, Akashi et Samy discutaient sur le bord du terrain.

« Tu l'as fait exprès n'est-ce pas ? Tu savais que mes cousins et moi serions là. Tu sais que l'on passe presque toujours au moins trois jours de nos vacances d'été ici.

- Il se peut en effet que je me sois accidentellement trompé de destination lorsque j'ai paramétré mon GPS.

- Pourquoi t'as fait ça ?

- Je trouvais ça complètement idiot que toi et Kise n'ayez jamais pu mettre les choses à plat.

- Non mais de quoi je me mêle ?! et puis d'abord, tout est clair entre nous : je le déteste, il me déteste. Point.

- Ne te mens pas à toi-même.

- Pourquoi tu dis ça ?

- Parce que tu ne peux pas autant détester quelqu'un sans l'aimer.

- Tu sais que ça pourrait te couter ta place dans la famille de dire des âneries pareilles.

- Tu sais bien que je suis absolu : j'ai toujours raison. Et puis... tu n'oserais pas me faire ça.

- Oui c'est vrai... »

Ils éclatèrent tous les deux de rire, ce qui ne manqua pas d'intriguer Kise, à l'autre bout du terrain.

« Tu sais, ils sont amis depuis longtemps, c'est normal qu'ils soient complices, lut Kuroko dans ses pensées, pas la peine d'être jaloux.

- Moi ? jaloux ? carrément pas ! en plus j'ai banni ce mot de mon vocabulaire.

- Pas la peine de faire semblant. Ça se voit comme le nez au milieu de la figure.

- Je ne vois pas de quoi tu parles.

- Arrête de nier Kise. Tu te mens à toi-même. En plus, je vais perdre mon pari si vous ne vous réconciliez pas.

- Un pari ? quel pari !

- J'ai parié avec Aomine que vous sortiriez ensemble un jour. Et lui a parié que vous étiez trop têtes de mules pour ça et qu'avec ta réputation de mannequin, tu finirais probablement ta vie avec une fille différente chaque soir ou avec un homme.

Suite d'OS Kuroko No BasketOù les histoires vivent. Découvrez maintenant